A partir du 1er août 2022, chaque établissement hospitalier pourra décider de maintenir le port du masque obligatoire entre ses murs

Publié par Le Parisien, le 28 juillet 2022 Le port du masque restera obligatoire à l’AP-HP après le 31 juillet La direction des hôpitaux parisiens a décidé de maintenir le port obligatoire du masque en intérieur après le 31 juillet [2022], date de fin de l’état d’urgence sanitaire. Patients, membres du personnel et visiteurs sont concernés. Si le ministère de la Santé se contente de « recommander très fortement » le port du masque à l’hôpital après le 31 juillet, certains établissements vont plus loin. L’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris, par exemple, a décidé de maintenir le masque obligatoire en intérieur « pour les personnels, patients et visiteurs », indique-t-elle au Parisien. Cette décision a été prise « en raison de la fragilité des personnes qui sont accueillies, et compte tenu du haut niveau de circulation du virus », développe le groupe. Avec la fin de l’état d’urgence sanitaire au 31 juillet, chaque établissement hospitalier va désormais décider des règles concernant le port du masque entre ses murs, comme Le Parisien l’expliquait mardi. La décision prise par la direction de l’AP-HP ravira de nombreux médecins et soignants. « Le virus circule encore beaucoup, même si ça baisse. On n’est pas sorti de l’auberge, et j’aurais tendance à être plutôt prudent et à privilégier le maintien du masque obligatoire », nous indiquait mardi Rémi Salomon, président de la commission médicale d’établissement. Fin du passe sanitaire L’AP-HM (à Marseille) s’oriente également vers un maintien du masque obligatoire « pour les visiteurs, les patients, et le personnel ». D’autres établissements le prévoient aussi mais uniquement dans certains services, comme ceux accueillant les patients les plus fragiles. Le passe sanitaire, en revanche, ne sera plus obligatoire pour entrer à l’hôpital, nulle part dans le pays. « Il n’y aura plus de base légale pour imposer un passe sanitaire ou vaccinal en France », insiste le sénateur Philippe Bas, rapporteur du projet de loi sanitaire au Sénat. Source : Le Parisien