Vaccins

Des vaccins à ARNm de plus en plus nombreux ?

Publié par Nexus, le 11 juillet 2023

Alors que de nombreuses questions non éclaircies subsistent au sujet de l’efficacité et surtout de l’innocuité des vaccins à ARN messager utilisés contre la Covid, les laboratoires pharmaceutiques misent tout sur cette nouvelle technologie et sont en train d’en développer de nouveaux, prêts à inonder le marché avec ces produits à la réglementation peu exigeante.

Les vaccins à ARNm : un filon à exploiter

On pouvait s’en douter, ou plutôt le craindre, c’est aujourd’hui une certitude : les vaccins à ARN messager ont le vent en poupe et sont en train d’être développés à vitesse grand V. Portés par le « succès » des vaccins anti-Covid, les laboratoires pharmaceutiques sont bien décidés à exploiter ce filon. Et tant pis si de gros doutes planent encore sur la réelle efficacité et la sécurité à plus ou moins long terme de cette technologie. L’important est de les vendre.

Le 29 juin dernier, comme l’indique son communiqué de presse, Sanofi présentait ainsi aux investisseurs les 12 principaux vaccins que le groupe met au point actuellement. Objectif commercial : « Lancer au moins cinq programmes de phase III de vaccins innovants d’ici à 2025 ». Objectif financier : « Dégager un chiffre d’affaires annuel de plus de 10 milliards d’euros dans les vaccins d’ici à 2030 ». Au moins, les choses sont claires.

Contre le VRS, la grippe, les chlamydias et même l’acné chez Sanofi

Les cinq « vaccins innovants » de Sanofi seront à ARN messager : un contre le virus respiratoire syncytial (VRS) chez les seniors, deux contre la grippe, un contre les infections à chlamydia (pourtant facilement traitées par antibiotique, nous dit le site de l’Assurance maladie) et… un candidat-vaccin thérapeutique contre l’acné ! Original.

Si Sanofi a loupé le coche de la Covid, on comprend ici que l’industriel français est déterminé à rattraper son retard dans le domaine des ARNm. « En moins de deux ans, indique encore le communiqué, Sanofi a mis en place une plateforme ARNm compétitive qui permet de développer des candidats plus puissants et thermostables contre des cibles à la fois virales et bactériennes. […] le Centre d’excellence dédié aux vaccins à ARNm a donné un coup d’accélérateur à la technologie de l’ARNm et, en particulier, au développement de nanoparticules lipidiques améliorées ».

Contre le cytomégalovirus chez Moderna

De son côté, le laboratoire américain Moderna expérimente un vaccin à ARNm contre le cytomégalovirus (CMV). Dans un article de CNews publié le 3 juillet dernier, on apprend que ce vaccin fait même l’objet d’un essai clinique dans plusieurs hôpitaux français, notamment à Lyon et à Montpellier. Avis aux amateurs !

Évidemment, dans toutes ces « belles » annonces, jamais ne sont évoqués les multiples problèmes apparus avec les vaccins à ARNm utilisés contre la Covid, et on ne compte plus le nombre de personnes vaccinées qui ont quand même attrapé la Covid, parfois plusieurs fois.

Des produits géniques très peu contrôlés

Dans une interview vidéo accordée à Info du Jour, la pharmacienne biologiste Hélène Banoun tente également d’alerter sur le peu de contrôles exigés pour les vaccins à ARNm. En effet, en tant que « vaccins », ils échappent à la réglementation très stricte qui régit les produits de thérapie génique, alors qu’en réalité, leurs modes d’action sont identiques. Quid de la biodistribution, de l’excrétion, de l’intégration dans le génome humain, de la transmission à la descendance et de la toxicité à long terme, jamais testées pour ces vaccins ?

Article par Alexandra Joutel

Source : https://www.nexus.fr/actualite/vaccin/nouveaux-arnm/