L’Allemagne se prépare à guerre : selon un document top secret, l’armée allemande imagine le scénario d’une Troisième Guerre Mondiale à l’été 2025
NDLR : revue de presse de six articles (de la presse main stream pour la plupart d’entre eux) qui traitent de ce sujet.
Publié par L’Indépendant le 15 janvier 2024
Guerre en Ukraine : « La Russie va recruter 200 000 hommes d’ici le mois de février » – L’Allemagne se prépare à la guerre, voici le scénario qu’elle imagine selon un document top secret
Un document révélé par Bild. Après la Suède, l’Allemagne.
La semaine dernière, le chef de l’armée suédoise affirmait que « la Russie reste une menace pour la Suède ». Cette semaine, c’est au tour de l’armée allemande de donner l’alerte… malgré elle. En effet, nos confrères de Bild ont dévoilé un document secret qui prouve que la Bundeswehr (l’armée allemande) se prépare à différents scénarios « y compris à une attaque russe hybride sur le flanc oriental de l’OTAN », rapporte 7sur7.
L’Ukraine « n’aurait pas reçu un soutien suffisant »
Le document intitulé « Alliance Defence 2025 » consulté par Bild « décrit un scénario débutant dès le mois de février de cette année [2024]. Selon le journal allemand, il s’agit d’une feuille de route qui sera utilisée, entre autres, pour les exercices de l’OTAN dans la région de la Baltique dans le courant de l’année », poursuivent nos confrères belges.
Un document secret révèle que l’armée allemande se prépare à une attaque russe https://t.co/a8Vq3kIRce— 7sur7 (@7sur7) January 15, 2024
Une escalade qui se ferait en plusieurs étapes : d’abord, la Russie enrôlerait 200 000 hommes en février [2024], puis enfoncerait le clou en Ukraine « qui n’aurait pas reçu un soutien suffisant de la part de ses alliés occidentaux » avant d’ouvrir plusieurs fronts dans la région de la Baltique, en Pologne, en Lituanie, jusqu’au corridor de Suwalki. Ce corridor est une bande d’à peine 100 km entre la Pologne et la Lituanie qui relie le Belarus à Kaliningrad. Une portion qui pourrait être l’objectif principal de la Russie. Mais qui serait le lieu d’affrontements entre les troupes du Kremlin et les forces de l’Otan (300 000 hommes) enfin déployées au printemps 2025.
C’est en tout cas ce que prévoit cette projection.
Publié par Sudinfo.be le 15 janvier 2024
Guerre en Ukraine : l’armée allemande se prépare à une offensive russe, selon un document top secret
Un document secret du ministère allemand de la Défense détaille le plan d’action, rapporte le journal allemand Bild. Les autorités suédoises ont également averti de la gravité de la situation, considérant la Russie comme une menace.
Selon le document ‘Alliance Defence 2025’, la Russie pourrait lancer une mobilisation en février [2024], suivie d’une offensive en Ukraine en mai 2024. Le scénario prévoit une attaque ouverte en juillet [2024], avec incitation des minorités russes dans les pays baltes et des cyberattaques. En 2025, l’OTAN prendrait des «mesures de dissuasion» pour protéger le corridor de Suwalki.
Le scénario envisage un déploiement massif de troupes avec 300.000 soldats de l’OTAN, dont 30.000 de la Bundeswehr. La Défense allemande souligne toutefois que l’analyse de scénarios improbables fait partie de la routine. Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, avait récemment averti d’une possible guerre avec la Russie, estimant que l’Allemagne avait cinq à huit ans pour se préparer.
Publié par Midi Libre le 15 janvier 2024
L’Allemagne se préparerait à une attaque de la Russie : ce que révèle ce document secret sur l’évolution de la guerre en Ukraine
Alors que la Russie et l’Ukraine continuent de s’affronter, d’autres pays d’Europe redoutent le pire et se préparent à un éventuel assaut de l’armée de Vladimir Poutine.
Si l’invasion russe en Ukraine a débuté il y a bientôt deux ans, les combats se font principalement dans l’est du pays assiégé. Pour l’heure, aucun des homologues européens n’est clairement engagé dans le conflit, mais la menace reste élevée. De ce fait, l’Allemagne se préparerait à la guerre, qui pourrait prochainement évoluer, selon le journal Bild.
Une évolution de la guerre dans un futur proche ?
En effet, l’armée allemande, la Bundeswehr devrait procéder à des exercices militaires de l’OTAN dans la région baltique, si le scénario du conflit évolue et la Russie décide d’attaquer. C’est un document secret de la défense du pays d’Olaf Scholz qui envisage les différentes possibilités des forces armées russes sur les lignes de front de l’OTAN, explique le média belge DH net.
Si le conflit semble s’enliser, l’Allemagne envisage une escalade de la guerre très prochainement, dès le mois de février [2024]. Cette « feuille de route » indique la possibilité de l’enrôlement de 200 000 personnes qui pourraient rejoindre les rangs de l’armée dès le mois prochain. Mais les soulèvements en Estonie, Lituanie mais aussi en Lettonie seraient tentés par le Kremlin, aux côtés des minorités présentes dans ces pays.
Une alliance entre la Russie et la Biélorussie est également envisagée dans le futur, pour se diriger vers la Pologne, le dernier rempart avant l’Allemagne. Le Kremlin aurait donc pour objectif une victoire d’ici juin 2024.
« On a de quoi s’inquiéter »
Si l’Allemagne s’inquiète de la progression de l’armée russe dans un futur proche, la menace n’est pas prise à la légère par le reste de l’Europe. « La Russie est et restera une menace pour la Suède », a déclaré il y a quelques jours le chef de l’armée suédoise.
Si nos voisins belges n’envisagent toujours pas de conflits sur leurs terres, ces derniers précisent toutefois que le pays » devra agir dans le cadre des forces de l’OTAN et contribuer à une dissuasion crédible en cas d’attaques sur un membre de l’Alliance », relate DH.
Publié par France 3 Régions le 16 janvier 2024
Le journal à scandale Bild affirme que l’armée allemande se prépare à un scénario d’attaque de l’Otan par la Russie
Le journal allemand Bild, classé dans la presse à scandale, affirme avoir eu accès à un document confidentiel de l’armée allemande, dans lequel les stratèges de la Bundeswehr se préparent à une attaque de Poutine contre l’Otan.
Ce lundi 15 janvier [2024], le journal à scandale allemand Bild titrait « La Bundeswehr se prépare à une attaque contre Poutine ». Le journal prétend avoir eu accès à un document secret de l’armée allemande. Ce document serait baptisé « Alliance défense 2025 » et édité par la Bundeswehr qui détaillerait les étapes d’un conflit entre l’Otan et la Russie, à partir de février 2024.
Selon ce document, il y aurait d’abord une grande vague de mobilisation de 200 000 hommes. On sait cependant combien les recrutements se compliquent en Russie et en Ukraine depuis quelques mois.
Dans ce scénario de l’armée allemande, Poutine envisagerait une grande offensive au printemps 2024, qui se solderait par un grand succès pour lui en juin. D’abord, les Ukrainiens seraient repoussés grâce au manque de soutien des Occidentaux, puis des cyberattaques seraient lancées dans les pays baltes en incitant à la violence contre les minorités russes qui y sont présentes. De quoi justifier pour Poutine l’organisation d’un grand exercice militaire réunissant 50 000 hommes dans l’ouest de la Russie et en Biélorussie.
Les scénaristes militaires de la Bundeswehr imagineraient que démarre alors un conflit frontalier dans un corridor de 65 km, qui relie l’enclave russe de Kaliningrad à la Biélorussie. L’intérêt d’imaginer un conflit dans ce corridor est qu’il coupe les pays baltes d’autres pays de l’Otan comme la Pologne, porte de l’Europe.
Suite à ces tensions, les stratèges allemands imagineraient une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité de l’ONU. Pendant ce temps, les Russes continueraient à amasser des hommes et des armes dans la zone, et finalement la situation serait telle que l’Otan serait obligée « de prendre des mesures de dissuasion crédibles contre la Russie. » Des mesures obligeant les alliés à transférer 300 000 soldats dans cette zone, dont 30 000 soldats allemands.
Le scénario se terminerait sans précision sur l’issue des événements. Les Allemands se prépareraient au pire, mais le porte-parole du ministère allemand de la défense précise que « l’examen de scenarii improbables fait partie des activités militaires quotidiennes notamment en matière d’entraînement. »
En matière de paix et de sécurité
Le site du Conseil de sécurité des Nations Unies rappelle que la Charte des Nations Unies « confère au Conseil de sécurité la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Le Conseil compte 15 membres disposant chacun d’une voix. Aux termes de la Charte, tous les États membres sont tenus d’appliquer les décisions du Conseil. »
Toutes les armées sont tenues d’imaginer des stratégies d’attaque et de défense de leurs pays. En cas de menace réelle contre la paix ou en cas d’acte d’agression, le Conseil de sécurité invite d’abord les parties à « régler ce différend par des moyens pacifiques et recommande les méthodes d’ajustement et les termes de règlement qu’il juge appropriés. » En cas de besoin, il peut imposer des sanctions, voire autoriser l’emploi de la force pour maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationales.
Selon l’agence de presse russe TASS, le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov n’a pas souhaité commenter une information délivrée par un journal « qui a récemment régulièrement publié des fausses informations et des canulars ». La porte-parole du ministère des Affaires Etrangères russes a elle comparé cet article à « un horoscope de l’année dernière ».
Ce mardi, le journal Bild publiait un nouvel article titré « Une attaque de Poutine bien plus proche que ne le pensent la plupart« . Cette fois y figure deux propos d’experts, l’un estimerait que, plutôt qu’une guerre traditionnelle comme en Ukraine, Poutine envisagerait une guerre et une victoire psychologique sur l’Occident, le second, qu’au vu des gros problèmes d’effectifs des forces armées russes, Moscou ne serait pas en mesure d’attaquer, pendant encore longtemps.
Publié par 20 minutes le 16 janvier 2024
L’armée allemande imagine le scénario d’une Troisième Guerre mondiale à l’été 2025
Un scénario confidentiel étudié par l’armée allemande pour imaginer comment une Troisième Guerre mondiale pourrait se déclencher a pu être consulté par le journal Bild. Spoiler : ça se passe en Europe
- Une note confidentielle de l’armée allemande révélée par le journal Bild présente le scénario d’une Troisième Guerre mondiale à l’été 2025.
- Dans celui-ci, Kiev serait rapidement vaincu, faute de soutien matériel de l’Otan.
- La Russie mettrait ensuite la pression sur les pays baltes, depuis son enclave de Kaliningrad, reliquat du démantèlement de l’Union soviétique.
Envisager toutes les options, et surtout le pire. Une note confidentielle de l’armée allemande, révélée par le journal Bild, livre le scénario d’une Troisième Guerre mondiale dès l’été 2025. Celle-ci, baptisé « Alliance défense 2025 », envisage un conflit généralisé en Europe entre les membres de l’Otan, d’un côté, et la Russie et ses alliés de l’autre.
Kiev vaincu cet été faute de soutien
Pour parvenir à un tel résultat, les têtes pensantes de l’armée allemande misent sur un nouvel ordre de mobilisation dès février [2024] en Russie, permettant à l’armée de Vladimir Poutine de recruter 200.000 hommes supplémentaires. Des ressources humaines qui, face à une défaillance du soutien matériel de l’Otan à l’Ukraine, permettraient aux Russes de lancer une offensive victorieuse et décisive dès le retour des beaux jours.
Kiev vaincu, le Kremlin développerait à l’été 2024 des opérations de déstabilisation des pays baltes avec des cyberattaques et l’agitation violentes des minorités ethniques russes qui y vivent. Sous le prétexte de « protéger » ces minorités, exactement comme elle l’a fait au début de la guerre en Ukraine, la Russie mènerait alors dans la foulée un exercice militaire d’ampleur, massant 50.000 hommes dans l’ouest du pays, puis en Biélorussie.
De là, le Kremlin en profiterait pour stationner une large force dans l’enclave de Kaliningrad, un territoire russe pris entre la Pologne, la Lituanie et la mer Baltique. C’est de ce reliquat du démantèlement de l’Union soviétique que viendrait l’étincelle qui mettrait le feu à la poudrière européenne.
A l’hiver 2024, la Russie profiterait du moment de flottement politique provoqué par l’élection présidentielle américaine pour déclencher des escarmouches sur le corridor de Suwałki, bande de terre à la frontière entre la Pologne et la Lituanie – deux pays membres de l’Union européenne et de l’Otan – afin de lier l’enclave de Kaliningrad à la Biélorussie.
En réponse, l’Otan déploierait 300.000 militaires sur son flanc est. Voilà comment plusieurs centaines de milliers de soldats et deux armées aux capacités les plus destructrices du monde se retrouveraient face à face. Le conflit dégénérerait ensuite en début d’année 2025, à l’issue d’un Conseil de sécurité de l’ONU lors duquel le Kremlin accuserait l’Occident de comploter contre le régime de Poutine, ralliant la Biélorussie. Au mois de mars 2025, des affrontements ouverts éclateraient entre les deux armées dans les pays baltes, avant que la guerre ne se propage à toutes les mers et tous les continents. Une simple fiction, pour l’instant.
Publié par l’Express, le 16 janvier 2024
Allemagne : comment l’armée se prépare à une troisième guerre mondiale entre l’Otan et la Russie
Europe. Un document confidentiel de l’armée allemande, révélé par le quotidien « Bild », montre que le scénario d’un conflit direct entre la Russie et l’Otan pourrait devenir réalité dès l’année 2025.
La troisième guerre mondiale pourrait-elle avoir lieu dès l’année prochaine entre la Russie et les pays de l’Otan ? Outre-Rhin, ce scénario semble loin d’être irréaliste. Le quotidien allemand Bild a fait le tour du monde en publiant sa une ce lundi 15 janvier [2024] intitulée : « La Bundeswehr se prépare à une attaque contre Poutine ». Le journal dit s’être procuré un document confidentiel de l’armée allemande, nommé « Alliance Defence 2025 », dans lequel un conflit direct entre la Russie et les pays occidentaux pourrait bien devenir réalité d’ici à 2025.
Tout commencerait en février 2024 par une nouvelle mobilisation militaire russe de près de 200 000 hommes – alors que l’on sait pourtant que la Russie commence à faire face à des difficultés pour renouveler ses troupes, et pourrait même naturaliser des combattants étrangers pour rejoindre son armée. Mais selon le scénario allemand, les difficultés de recrutement du côté ukrainien, couplées à un soutien occidental réduit, pourraient mener l’armée de Moscou à une offensive victorieuse dès la fin du printemps.
Poutine ne s’arrêterait ensuite pas là. Les pays baltes seraient la prochaine cible, par le biais de cyberattaques violentes et l’agitation des minorités ethniques russes présentes dans ces pays, allant jusqu’à causer des affrontements. C’est alors que Moscou, associé à son allié biélorusse, déclencherait des manœuvres militaires nommées « Zapad 2024 » – du nom d’un exercice conjoint entre Moscou et Minsk existant déjà et dont la dernière édition eut lieu en 2021, en mobilisant près de 50 000 soldats dans l’ouest de la Russie et en Biélorussie. Un scénario qui n’est pas sans rappeler la massification des soldats russes à la frontière avec l’Ukraine avant l’attaque de février 2022.
L’enclave de Kaliningrad au cœur d’un futur conflit ?
Les similitudes avec l’invasion de l’Ukraine ne s’arrêtent pas là. Toujours selon la Bundeswehr, une nouvelle menace serait ensuite prétextée afin de permettre à la Russie de poursuivre son offensive. Il s’agirait bien de la petite enclave russe de Kaliningrad, située entre la Pologne et la Lituanie. En octobre 2024, Poutine assurerait que l’Otan intimide ce territoire d’un peu plus de 200 km² afin d’y massifier des troupes et des missiles à moyenne portée. Avant de finalement entamer une offensive sur le corridor de Suwalki, d’un peu plus de 65 kilomètres qui relie Kaliningrad à la Biélorussie, coupant ainsi les pays Baltes du reste de l’Europe. Le tout en décembre 2024, à la suite des élections américaines entraînant une instabilité dans la région, permettant à la Russie de déclencher un conflit « frontalier » et des « émeutes avec de nombreux morts ».
Le scénario de l’armée allemande poursuit ensuite. Il imagine que dès janvier 2025, cette attaque entraînerait la saisie du Comité de sécurité de l’Otan par les pays Baltes et la Pologne – l’article 5 de l’organisation militaire stipulant un pacte d’assistance mutuelle en cas d’attaque envers l’un de ses membres. L’Otan mettrait ainsi en place des « mesures de dissuasion crédibles » dès mai 2025 en Europe, en mobilisant plus de 300 000 soldats, dont 30 000 Allemands. Plus de 500 000 troupes russes et occidentales se feraient ainsi face dans l’est de l’Europe, tout proche d’une escalade militaire. Et si la Bundeswehr ne présage pas de la suite, la région serait bien aux portes de l’explosion.
« Horoscope de l’année dernière »
Si tout cela reste un exercice militaire, il a tout de même entraîné une réaction des différents protagonistes. Dans Bild, un porte-parole du ministère de la Défense allemand n’a ni confirmé ni démenti l’existence d’un tel document. « L’examen de différents scénarios, même s’ils sont extrêmement improbables, fait partie des activités militaires quotidiennes, en particulier dans le domaine de la formation », a-t-il expliqué.
La Russie a de son côté moqué la publication de ce scénario. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré qu’il ne « commenterait pas ce rapport de Bild« , en soulignant que « ce journal s’abaissait régulièrement à publier des fausses informations et des canulars » auprès de l’agence de presse officielle russe Tass. La porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, Maria Zakharova, a quant à elle qualifié la publication de Bild d' »horoscope de l’année dernière ».
Des facteurs réalistes
Bien sûr, tout ceci est fictif, et consiste surtout pour l’armée allemande comme un moyen d’explorer toutes les possibilités et tournures que pourrait prendre le conflit en Ukraine. Il ne faut pas oublier que pour bon nombre d’analystes plus ou moins fiables, l’invasion de l’Ukraine en février 2022 était également qualifiée d’irréaliste ou d’impossible. Et ce malgré de nombreux signes avant-coureurs, à l’image de la massification des troupes russes à la frontière justifiée par de soi-disant « exercices militaires ».
Plusieurs facteurs dans ce scénario de la Bundeswehr sont néanmoins loin d’être fantaisistes, que ce soit le flottement sur la pérennité du soutien occidental à l’Ukraine ou encore une victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine qui jetterait un grand flou sur l’implication des Etats-Unis en Europe. Le futur des pays Baltes, menacés par les velléités expansionnistes de Vladimir Poutine, avait également valu à L’Express d’y consacrer un épisode de ses scénarios noirs de l’armée française dès février 2023, matérialisé par une invasion militaire russe de la Lituanie et de l’Estonie. Ce genre d’exercices ou de fictions permettent en tout cas de rappeler une certitude : Vladimir Poutine n’est pas de ceux qui reculeront.
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