Julie, 32 Ans, Assistante Dentaire

Vaccinée le 16/09/2021 – Statut Exemption Vaccinale: Permanente Depuis Le 04/02/2022

Le 16 septembre 2021 je me suis faite vacciner par obligation professionnelle, étant assistante dentaire de profession. Mon patron me demandant régulière le certificat.

J’ai attendu le temps maximal post covid que j’avais attrapé en mars 2021, je ne souhaitais pas faire le vaccin mais je n’avais pas le choix, au risque de perdre mon emploi et mon salaire.

C’est une infirmière qui m’a fait l’injection, personne ne m’a prévenue que ce vaccin est utilisé dans le cadre d’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle, que la phase expérimentale n’est pas achevée.

Dès le lendemain les symptômes sont apparus: fièvre, douleurs intenses au thorax, tachycardie, extrasystoles, dyspnée; je n’ai d’autre option que de quitter mon travail pour aller consulter mon médecin de famille. Cellui-ci veut me rassurer en évoquant des effets secondaires rapportés par des jeunes, que ça n’allait pas durer, qu’il n’y avait aucune raison de s’inquiéter.

J’ai donc repris le travail, difficilement, avec mes douleurs et cette oppression permanente, pendant une semaine. J’ai appelé le 15 pour leur évoquer mes symptômes et le médecin en ligne me conseille de consulter sans tarder. Aux urgences, on m’a fait une radio et une prise de sang. Le diagnostic qui m’est communiqué est : anxiété ! Nous sommes le 28 septembre 2021 !

Le 1er octobre 2021 était le jour de ma visite médicale, le médecin me renseigne comme « inapte » au vu de mon état. Il me demande de retourner aux urgences sans tarder. Nouvelle prise de sang, radio des poumons et électrocardiogramme. Pour la première fois la péricardite est abordée, toutefois, la présence d’un cardiologue est nécessaire afin de réaliser une échographie du cœur. Ce dernier n’étant pas disponible, je suis renvoyée chez moi avec un traitement de ketoprofene.

Troisième passage aux urgences, nous sommes le le 3 octobre 2021, j’ai enfin rencontré un cardiologue qui a validé officiellement la péricardite avec épanchement. Je suis restée en observation jusqu’au lendemain. Nouveau traitement: Aspégic et Colchicine.

Deux semaines plus tard les douleurs étaient toujours présentes, mon traitement a été adapté trois fois, j’ai passé une IRM qui validera l’épanchement. De la morphine m’est prescrite et les docteurs évoquent une intervention chirurgicale pour retirer le liquide.

Un seconde IRM de contrôle a été effectuée le 17 mars 2022 démontrant une diminution de l’épanchement, écartant l’intervation chirurgicale. Il m’est demandé d’observer le repos le plus complet afin de consolider la maladie.

A ce jour, le 14 juin 2022, les douleurs thoraciques sont toujours présentes dès que je fais un petit effort, rendant mon quotidien extrêmement pénible. J’attends la prochaine visite de contrôle prévue fin juillet 2022 !

En conclusion, vaccinée pour pouvoir continuer à travailler, c’est tout l’inverse qui se dessine depuis mon accident vaccinal.

Source : https://www.les-coeurs-vaillants.com/post/anne-sophie-assistante-dentaire

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Emmanuelle T, 45 Ans, Assistante Maternelle

Vaccinée les 28/05/2021 & 08/07/2021

Début août 2021, alors que je suis en vacances, je commence à me sentir très mal. Fatigue extrême, palpitations, douleurs dans les bras, les jambes, la tête et la cage thoracique.

Après quelques jours, je me rends à l’hôpital où rien est décelé mais il m’est conseillé de consulter un cardiologue en ville. Ce que je fais. Pour la première fois la péricardite post vaccination covid est évoquée.

D’autres examens suivront pour mes diverses douleurs; IRM du cerveau, IRM Médullaire, scintigraphie, scanner des poumons, doppler. Rien est décelé, les douleurs s’atténuent sans pour autant totalement disparaître. Par contre, les douleurs thoraciques persistent encore et toujours.

Arrêt maladie, traitement par aspirine, puis, aspirine/colchicine, rien y fait, les douleurs thoraciques m’épuisent jour après jour. Depuis août 2021 (nous sommes en juin 2022) je souffre de cette péricardite qui ne semble pas vouloir me quitter. Des mois que je vis au ralenti, il m’est conseillé de me reposer, de ne pas forcer, de limiter mes efforts, d’éviter les endroits bruyants et les longs voyages en voiture afin d’éviter une rechute. En sus de cette pathologie cardiaque, face à ce stress permanant, je me retrouve sous anti-dépresseur et anxiolytiques.

Assistante Maternelle de profession, je travaille seule chez-moi avec des enfants. J’ai réduit mon activité du fait que la péricardite et ce travail ne sont absolument pas compatibles, en découle un manque financier conséquent. Sur mes 3 places à temps plein, seules 2 sont occupées, avec des horaires très légers. Sans quoi, je ne pourrais pas tenir physiquement.

Cette dramatique situation a engendré chez moi une profonde anxiété, la peur de mourir que j’ai ressentie pendant des jours, ressurgi à chaque fois que j’ai des douleurs. Etant maman de deux enfants, je m’inquiéte de leur avenir, s’il devait m’arriver quelque chose.

Dernièrement, j’ai décidé de rencontrer un nouveau cardiologue pour avoir un deuxième avis. Il m’annonce un épanchement péricardite circonférentiel atteignant 9mm. De nouveau un très gros choc; je repars pour 3 mois d’aspirine et de colchimax, suivi d’une corticothérapie.

Cet été 2022 ça fera un an que je suis malade. Je pense de plus en plus à rentrer en maison de soins pour guérir totalement. Je ne peux plus vivre avec cette douleur qui me persécute chaque jour et ces angoisses qui détruisent mon quotidien.

Source : https://www.les-coeurs-vaillants.com/post/emmanuelle-t-45-ans-assistante-maternelle

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Jules, 36 Ans

Vacciné le 27/08/2021 – Statut Exemption Vaccinale: Permanente Depuis Novembre 2021

Témoignage Anonyme

Conformément à la loi 2021-1040 relative à la gestion de la crise sanitaire, j’ai du me faire vacciner par obligation professionnelle.

J’ai reçu ma première dose de vaccin en août 2021, les deux jours suivants, j’ai ressenti de la fatigue et des courbatures suivie par une gène thoracique. La douleur est montée crescendo jusqu’à ressentir une « barre » à la poitrine et une violente « pointe » au cœur. Des douleurs dans les bras, les mollets et une mâchoire engourdie m’amènent à me rendre aux urgences. J’y ai été examiné par le médecin de garde.

Après 2 ECG et un bilan sanguin, j’ai quitté les urgences pour regagner mon domicile sans soulagement de mes douleurs.

4 jours plus tard, je suis retourné aux urgences où j’ai été redirigé vers les urgences cardiaques. Le cardiologue a levé le doute sur une éventuelle myocardite via un ECG, une échographie et l’annalyse des marqueurs cardiaques. J’ai donc regagné le soir même mon domicile avec une ordonnance pour un test d’effort. Toutefois, les douleurs ont continué à s’intensifier de jour en jour.

J’ai par la suite passé un scanner thoracique et un test à l’effort. Mon dossier est passé en commission à la demande du médecin de xxx et j’ai reçu la contre indication vaccinale permanente compte tenu des nombreux effets secondaires graves, ne débouchant, pourtant, sur aucun jour de repos depuis le jour de l’accident !

Les douleurs persistantes ont poussé mon médecin à faire d’autres investigations, j’ai rencontré un autre cardiologue, qui m’apprendra que j’ai bel et bien fait une péricardite sèche en réaction au vaccin.

Il rajoutera formellement que ma prise en charge initiale n’a pas été bonne, que je risque une récidive en cas d’infection virale et que je devrai vivre avec ces douleurs « probablement un très long moment ».

Aujourd’hui, en juin 2022, 10 mois après l’accident, j’ai encore régulièrement des douleurs thoraciques. J’ai 36 ans et pas le moindre antécédent cardiaque. Je vis avec une épée de Damocles au dessus de la tête, un épuisement physique et psychologique en sus. Mon quotidien n’est plus le même, tout a changé.

Source : https://www.les-coeurs-vaillants.com/post/emilien-36-ans-sapeur-pompier-professionnel