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François Asselineau : CE QUE LES MÉDIAS NE DIRONT PAS SUR LA MORT DE BENOÎT XVI

NDLR : Commentaire vraiment très intéressant et instructif de François Asselineau sur la renonciation de Benoit XVI et sur ses enjeux politiques et géopolitiques. Simplement, pour désigner les coupables des pressions évoquées, nous utiliserions au lieu du terme « les américains » , plutôt l’expression « État Profond » , qui est (était ?) particulièrement actif et puissant aux États-Unis mais qui n’englobe pas TOUS les (dirigeants) américains. Par ailleurs, on peut se poser la question de la validité d’une renonciation faite sous la contrainte. Si comme tout semble l’indiquer, la renonciation de Benoit XVI n’est pas un acte LIBRE, dans ce cas, François ne peut pas être le véritable pape de l’Église Catholique. Le siège romain ne serait alors plus empêché, mais VACANT. Nous proposons toutes ces réflexions et éléments à nos lecteurs. Chacun ensuite, pourra méditer tout cela dans son cœur et s’employer à la tâche ardue du discernement de la vérité.


Par François Asselineau, le 31 décembre 2022

CE QUE LES MÉDIAS NE DIRONT PAS SUR LA MORT DE BENOÎT XVI

Homme de foi, grand théologien, auteur notamment d’encycliques lumineuses et d’un « Jésus de Nazareth » salué par la critique, le Cardinal Ratzinger fut victime d’une presse occidentale très hostile dès son avènement en 2005.

Bien qu’il ait montré son soutien à la construction européenne en prenant comme nom de règne Benoît, en référence à saint Benoît de Nursie, patron de l’Europe, il fut qualifié avec dédain de « pape de transition » et « réactionnaire » parce qu’il s’opposait aux dérives post-conciliaires.

Mais le problème de fond auquel se heurta le 1er pape allemand depuis Victor II (XIe siècle) fut son opposition géostratégique aux américains. Il souhaitait une réconciliation politique avec le patriarche de Moscou, pour tenter de réunifier à terme les églises catholique et orthodoxe.

Ce projet grandiose de réconciliation euro-russe de la chrétienté (avec les patriarches de Moscou, Chypre et Constantinople) était combattu par les américains et l’administration Obama, dont la stratégie vise hétérogénéiser religieusement les peuples d’Europe et à la couper de la Russie.

Il n’y a aucune certitude sur les raisons qui ont forcé Benoît XVI à renoncer à son trône le 28 février 2013, après 7 ans et 10 mois de règne, 1re renonciation d’un pape depuis Grégoire XII en 1415. Mais il est probable que des pressions colossales venues des américains en furent la cause.

Le « coup de grâce » fut porté à Benoît XVI lorsque les américains coupèrent l’accès de l’Institut pour les œuvres de religion (IOR) du Vatican au système international de paiements SWIFT. Le motif allégué fut que l’IOR contribuait à des opérations de blanchiment d’argent sale…

Cette exclusion du système SWIFT dura du 1 janvier au 11 février 2013, jour où Benoît XVI stupéfia la planète en annonçant soudain sa renonciation. Comme par enchantement, le Vatican eut de nouveau accès au système SWIFT -indispensable pour fonctionner – dans l’heure qui suivit.

Cette renonciation de Benoît XVI reste le non-dit de la presse occidentale, infiltrée par les intérêts américains et muette sur les vraies raisons. Elle fut bien comprise par la Russie et le Patriarche Kirill de Moscou écrivit un message de compassion à Benoît XVI :

https://fr.zenit.org/2013/03/04/le-patriarche-kirill-de-moscou-ecrit-a-benoit-xvi/

CONCLUSION : Le cardinal Bergoglio, qui a succédé à Benoît XVI sous le nom de règne de François, s’est révélé comme par hasard bien plus conforme aux attentes géopolitiques de Washington, que ce soit sur les migrants, la Russie, la cancel culture, etc.

https://benoit-et-moi.fr/2017/actualite/renonciation-de-benoit-arriere-plan-geopolitique.html

Source

Publié le 3 janvier 2013 par La Presse.ca

Vatican : tous les paiements par carte bancaire suspendus

Tous les paiements électroniques par cartes bancaires ont été suspendus sur le territoire du Vatican à partir du 1er janvier [2013] en absence d’une autorisation officielle de la Banque d’Italie, indique jeudi la presse italienne

Ainsi les célèbres musées du Vatican, visités en 2011 par 5 millions de touristes qui y ont laissé 91,3 millions d’euros, exigent désormais eux aussi des espèces, écrit le quotidien La Repubblica.

La Banque d’Italie a ordonné à la Deutsche Bank Italia, gestionnaire sur le territoire du Vatican du réseau des appareils permettant les paiements électroniques, de désactiver tous les terminaux car elle ne disposait pas des autorisations nécessaires pour effectuer ce type d’opérations.

Selon des sources de la Banque d’Italie citées par la presse, le Vatican n’ayant pas encore atteint les normes internationales de lutte contre le recyclage d’argent, les terminaux sur son territoire ne peuvent pas être gérés par une banque de droit italien, comme c’est le cas de la Deutsche Bank Italia.

Les musées du Vatican et donc la fameuse chapelle Sixtine, mais aussi la pharmacie vaticane, le bureau de philatélie et les quelques magasins qui y existent n’acceptent désormais plus que les espèces et les chèques, ainsi que le seule carte de crédit de la banque vaticane, le IOR.

Le porte-parole du Vatican, père Federico Lombardi, a assuré que «des contacts sont en cours» avec d’autres prestataires de service et que «l’interruption de l’utilisation des cartes bancaires devrait être de courte durée», selon le Corriere della Sera.

Le Vatican s’est engagé sous Benoît XVI dans un processus pour rendre plus transparentes ses finances, notamment sa banque, l’Institut pour les oeuvres de religion (IOR), qui ont été dans le passé l’objet de très graves infiltrations criminelles.

Le Saint-Siège avait ainsi décidé l’été dernier de recruter un expert de renommée internationale, le Suisse René Brülhart, en matière de lutte anti-blanchiment d’argent sale.

M. Brülhart a été le directeur de la «Financial Intelligence Unit» (FIU) du Liechtenstein pendant huit ans.

Début juillet, un rapport de Moneyval, le groupe d’experts du Conseil de l’Europe compétent sur les questions de recyclage d’argent, avait estimé que les autorités vaticanes avaient accompli «un très long parcours en un laps de temps très court», mais que du travail restait à faire.

Source : https://www.lapresse.ca/voyage/destinations/europe/italie/201301/03/01-4608053-vatican-tous-les-paiements-par-carte-bancaire-suspendus.php


Publié par Le Point, le 3 janvier 2013

Au Vatican, les paiements par carte bancaire sont suspendus

Tous les paiements électroniques par carte bancaire ont été suspendus sur le territoire du Vatican à partir du 1er janvier [2013] en l’absence d’une autorisation officielle de la Banque d’Italie, indique jeudi la presse italienne. Ainsi, les célèbres musées du Vatican, visités en 2011 par 5 millions de touristes qui y ont laissé 91,3 millions d’euros, exigent désormais eux aussi des espèces, écrit le quotidien La Repubblica.

La Banque d’Italie a ordonné à la Deutsche Bank Italia, gestionnaire sur le territoire du Vatican du réseau des appareils permettant les paiements électroniques, de désactiver tous les terminaux, car elle ne disposait pas des autorisations nécessaires pour effectuer ce type d’opérations. Selon des sources de la Banque d’Italie citées par la presse, le Vatican n’ayant pas encore atteint les normes internationales de lutte contre le recyclage d’argent, les terminaux sur son territoire ne peuvent pas être gérés par une banque de droit italien, comme c’est le cas de la Deutsche Bank Italia.

« Interruption de courte durée » (porte-parole du Vatican)

Les musées du Vatican et donc la fameuse chapelle Sixtine, mais aussi la pharmacie vaticane, le bureau de philatélie et les quelques magasins qui y existent n’acceptent désormais plus que les espèces et les chèques, ainsi que la seule carte de crédit de la banque vaticane, le IOR. Le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, a assuré que des contacts étaient « en cours » avec d’autres prestataires de service et que « l’interruption de l’utilisation des cartes bancaires devrait être de courte durée », selon le Corriere della Sera.

Le Vatican s’est engagé sous Benoît XVI dans un processus pour rendre plus transparentes ses finances, notamment sa banque, l’Institut pour les oeuvres de religion (IOR), qui ont été dans le passé l’objet de très graves infiltrations criminelles. Le Saint-Siège avait ainsi décidé l’été dernier de recruter un expert de renommée internationale, le Suisse René Brülhart, en matière de lutte anti-blanchiment d’argent sale.

René Brülhart a été le directeur de la Financial Intelligence Unit (FIU) du Liechtenstein pendant huit ans. Début juillet, un rapport de Moneyval, le groupe d’experts du Conseil de l’Europe compétent sur les questions de recyclage d’argent, avait estimé que les autorités vaticanes avaient accompli « un très long parcours en un laps de temps très court », mais que du travail restait à faire.

Source :

https://www.lepoint.fr/monde/au-vatican-les-paiements-par-carte-bancaire-sont-suspendus-03-01-2013-1608133_24.php