Résistance,  Vaccins

Robert Kennedy Jr : « La seule chose que nous puissions faire est de résister »

Publié par Nexus, le 27 avril 2023

Robert Kennedy Jr, fils de l’ex-ministre Robert Kennedy et neveu du président John Fitzgerald Kennedy, tous deux assassinés dans les années 1960, est intervenu à l’université d’Hillsdale dans le Michigan dans le cadre d’un séminaire sur Big Pharma. Il y a fait quelques déclarations peu communes et a expliqué pourquoi il en est arrivé à remettre en question les vaccins. 

Lors d’un rassemblement organisé dans l’État du Massachusetts le 19 avril 2023 pendant lequel il a annoncé sa candidature à la présidence des États-Unis en 2024 , Robert Kennedy Jr s’est engagé à « mettre fin aux divisions » qui rongent les États-Unis, en disant enfin « la vérité au peuple américain ». Il semble bien parti pour ne pas garder la langue dans sa poche.

Une université engagée

Robert Kennedy Jr commence son intervention en expliquant que même si c’est la première fois qu’il se rend dans cette université, il a l’impression d’être à la maison, car cet établissement a été le seul pendant la crise Covid-19 à « être resté debout pour la liberté ». Hillsdale, créée en 1844 « dans l’amour de la liberté, peu importe l’opinion publique, le prix à payer ou les pressions ».

Le mercure dans l’eau et dans les vaccins

« Quelqu’un m’a demandé la semaine dernière quand je suis entré dans l’univers antivax. Je ne suis pas antivax.» Il explique ensuite qu’il est un avocat spécialisé dans l’environnement depuis maintenant bientôt quarante ans, qu’il représente un groupe qui s’appelle Hudson Riverkeeper et qu’il a mené pour son compte depuis 2005 plus de 40 procès dans tout le pays à cause de la présence de mercure dans l’eau des rivières. Il relate que presque à chaque discours qu’il faisait, des groupes de femmes venaient avec leurs enfants handicapés mentaux.

Ces mamans vouaient lui dire qu’elles étaient certaines que les vaccins étaient la cause du préjudice subi par leur enfant, plus particulièrement les vaccins contenant du mercure.

Au départ, il n’a pas voulu s’occuper de cette question et évitait ces femmes car lui  voulait travailler pour les pêcheurs, la pollution et l’énergie.

La force des mères

Jusqu’au jour où l’une de ces mères est venue jusqu’à son domicile durant l’été 2005, munie « d’une pile d’études de plus de 45 cm d’épaisseur ». Se tenait devant lui Sarah Bridges, psychologue dans le Minnesota, dont le fils était touché par « un autisme sévère causé par le mercure ». Même si la famille avait eu droit à 20 millions de dollars de dédommagement par la justice qui avait reconnu le lien entre le vaccin et l’autisme sans aucune controverse,  Sarah Bridges ne voulait pas que cela arrive à d’autres enfants.

« Je ne partirai pas tant que vous n’aurez pas lu tout ça », a-t-elle dit à Robert Kennedy Jr.

👉 Lire notre article sur le dernier livre de Robert Kennedy dans le Nexus n° 141 (juillet-août 2022) :

De l’ébahissement à l’enquête

« J’ai été ébahi par cet énorme delta entre ce que les agences sanitaires publiques et les données scientifiques réelles publiées et révisées par des pairs disaient. »

Suite à ce qu’il a découvert en lisant les études, Robert Kennedy Jr a appelé les directeurs d’agence qu’il a pu avoir rapidement en ligne du fait de son nom et de ses relations, notamment Francis Collins, des NIH (instituts nationaux de santé publique), ainsi que Kathleen Stratton et Mary McCormick, de l’Institute of Medicine. Lorsqu’il les a interrogés sur les données scientifiques, il s’est rendu compte qu’ils ne les connaissaient pas du tout.

Ils se sont contentés de répéter cette phrase, comme des perroquets : les vaccins sont « sûrs et efficaces ».

Quand Robert Kennedy Jr a voulu entrer dans les détails, ils lui ont dit de s’adresser à Paul Offit, concepteur de vaccins, partenaire de Mercks, ce qu’il a trouvé bizarre : « Si j’appelle un scientifique ou un régulateur de l’EPA (l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis), il aura un peu de respect pour lui-même et essaiera de répondre à mes questions. Ils ne me demanderont pas d’appeler les lobbyistes de l’industrie. »

La découverte de la manne financière

Quand il a appelé Paul Offit, Robert Kennedy Jr affirme l’avoir « pris en flagrant délit de mensonge ».

Pour lui, ces personnes ne savent pas ce qu’elles font ou mentent délibérément. Il faut dire que les intérêts financiers autour des vaccins sont majeurs : il nous explique que « la FDA reçoit plus de 50 % de son budget des sociétés pharmaceutiques. Les CDC ont un budget de 12 milliards de dollars, et 5 d’entre eux, presque la moitié, servent à acheter des vaccins à ces sociétés et à les distribuer ensuite. »

« Si vous êtes membre d’un CDC, vous n’êtes pas promu en trouvant des problèmes avec les vaccins, vous êtes promu en augmentant l’utilisation des vaccins. »

👉Voir le cartel pandémique issu de l’article sur Kennedy dans le Nexus n° 141

Une organisation bien ficelée

« Les NIH ne sont qu’un incubateur de produits pharmaceutiques. Ils développent les vaccins, les transmettent à l’industrie et aux universités, qui reçoivent ensuite l’argent des NIH : 200 à 300 millions pour réaliser les essais de phase 1 et de phase 2. Si ces essais sont couronnés de succès, ce qui est toujours le cas, […] toutes les sociétés pharmaceutiques procèdent à une phase 3, puis elles se répartissent les royalties, mais aussi les droits d’exploitation des brevets. Anthony Fauci, des NIH, accompagne tout le processus réglementaire au sein du MTA ou des CDC, où il a choisi les membres des groupes d’experts qui reçoivent tous de l’argent de sa part. […] leur travail consiste à les approuver et à les recommander aux enfants. »

Puis Robert Kennedy Jr ajoute avec humour : « Toutes mes théories de conspiration ont une durée de vie de trois mois avant de devenir réalité. »

Une conclusion sur le pouvoir

« Je vous laisse avec trois réflexions : la première est que tout pouvoir que le gouvernement prend au peuple ne lui sera jamais rendu volontairement. Deuxièmement, tout pouvoir dont le gouvernement s’empare, il finira par en abuser au maximum, dans la mesure du possible. Et troisièmement, personne n’est jamais sorti du totalitarisme par la soumission. La seule chose que nous puissions faire est de résister. »

Pour lire notre article papier en accès libre du n° 121 « Vaccins : un plan mondial », ainsi que « La vérité sur la qualité des vaccins », veuillez cliquer sur le lien ci-dessous :

https://v.calameo.com/?bkcode=0046846996519c596bcc6&mode=mini

Voir la conclusion de Robert Kennedy Jr sous-titrée en français : 

Source vidéo Odyssée : https://odysee.com/@ana%C3%AFstea:0/kennedy-2-(1):5?

Article par Estelle Brattesani

Source article : https://www.nexus.fr/actualite/news/kennedy-jr-resister/