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Le pape François reçoit Bill Clinton et Alexander Soros en audience privée

Publié par le blog Benoit et moi le 6 juillet 2023 – Source originale en allemand : katholisches.info

Auteur : Giuseppe Nardi

Note du blog Benoit et moi : Après John Kerry (démocrate) et Rick Caruso (démocrate) Bill Clinton est la troisième personnalité politique américaine à être reçu par le Pape ces dernières semaines. Démocrate aussi, comme on le sait. Décidément, François a une vive sympathie pour l’establishment américain… démocrate. Cerise (façon de parler) sur le gâteau, dans la délégation qui accompagnait Clinton, il y avait Monsieur le fils (Soros), qui a joué profile bas, et qui vient justement de prendre la succession de son père à la tête de l’Empire Soros (c’est important de nouer tout de suite des liens). On sait comme tout ce petit monde raffole de l’Eglise, et ne lésine pas sur les bonnes œuvres du Saint-Père. Le compte-rendu de Giuseppe Nardi.


Le pape François, les Clinton et les Soros

SAINTE MARTHE ET L’ESTABLISHMENT LIBÉRAL DE GAUCHE

Giuseppe Nardikatholisches.info – 6 juillet 2023

Papst Franziskus am Mittwoch mit Bill Blinton und Alexander Soros (5. v. r.).
Le pape François mercredi avec Bill Blinton et Alexander Soros (5e à partir de la droite).

Les audiences officielles du pape sont interrompues depuis le 1er juillet en raison de la pause estivale. Les audiences privées sont toutefois poursuivies par François. Hier mercredi, le chef de l’Eglise a reçu l’ancien président américain Bill Clinton, qui a gouverné les Etats-Unis de 1993 à 2001, et dont l’épouse Hillary Clinton a été battue par Donald Trump lors de la campagne présidentielle de 2016. L’audience a fait grand bruit, car le fils et héritier de George Soros faisait partie de l’importante suite qui accompagnait Clinton.

Début juin, comme l’a rapporté le Wall Street Journal, George Soros a cédé à son fils Alexander le contrôle de son empire financier, d’ONG et de médias. Cet empire, qui porte le nom d’Open Society Foundations, se distingue par son attitude antichrétienne, raison pour laquelle l’audience d’hier a fait le tour des réseaux sociaux, notamment Twitter.

François a déjà reçu de nombreux représentants de l’establishment libéral de gauche [ndt: c’est un pléonasme!], pour qui une visite exclusive au Vatican fait partie des cent choses au moins que l’on doit avoir accomplies dans sa vie. Une sorte de « collection de trophées » d’un genre particulier.

Quand Bill Gates s’est présenté, bien avant qu’il ne mette en scène et ne dirige la pandémie de Covid, les évêques africains ont protesté si vivement que François a renoncé à le recevoir. Pour George Soros, on n’a même pas essayé de faire de même. L’oligarque occidental a toute de même sponsorisé la visite de François aux Etats-Unis en septembre 2015 à hauteur de 600.000 dollars. Le flux d’argent, rendu public par Julian Assange et WikiLeaks, a été géré par le cardinal Maradiaga, homme de confiance du pape. On ne sait pas exactement comment les découvertes ont été faites. Mais le fait est qu’il existe des liens de longue date entre Sainte Marthe et la maison Soros.

Une audience, officielle ou privée, pour George Soros ou son fils Alexander Soros déclencherait aujourd’hui encore un trop grand tollé. Les oligarques occidentaux les plus influents tels que Soros, Gates, Turner, Buffett, Rockefeller s’achètent une « bonne » presse et gèrent leur image eux-mêmes dans la mesure du possible. Ils ne disposent toutefois pas d’une influence absolue et l’opposition à leur comportement de patrons imposés est « par chance » considérable, même en Occident. Si cela ne peut se faire directement, alors faisons-le indirectement, semble-t-on avoir pensé, et on a « parqué » Alexander Soros dans la délégation de Bill Clinton. Cette petite astuce avait été convenue entre les deux parties. Le Vatican reçoit une liste précise des personnes accompagnantes. Sainte Marthe était au courant et a donné son accord. Ce dont le père avait été privé jusqu’à présent, le fils l’a reçu comme cadeau d’entrée pour sa prise de pouvoir au sein de l’empire Soros, dont le Project Syndicate est l’un des instruments d’influence les plus importants.

Vatican News, le portail médiatique du Saint-Siège, a tenté d’atténuer les critiques sur l’étrange groupe de visiteurs en soulignant qu’Alexander Soros n’a jamais parlé directement à François lors de l’audience, car le pape a parlé à Bill Clinton, qui était le véritable invité. Pendant le tête-à-tête François-Clinton, Alexander Soros aurait visité des lieux particuliers du Vatican avec les autres membres de la délégation. Soros junior n’aurait rencontré François « que » pour le saluer et prendre quelques photos.

Le Vatican s’est donc efforcé de minimiser l’affaire vis-à-vis de l’opinion publique, alors qu’en coulisses, des liens se tissent, des contacts se nouent et des accords sont conclus, qui ne sont pas rendus publics.

Bill Clinton avait été reçu au Vatican par le pape Jean-Paul II lors de son mandat de 42e président des Etats-Unis en 1994. C’est à l’administration Clinton que l’on doit des décisions importantes. Ainsi, lors des conférences de l’ONU au Caire et à Pékin, l’agenda de l’avortement a été inscrit pour la première fois, certes de manière voilée, dans des documents de l’ONU. Des termes tels que « santé reproductive » ont été et sont encore utilisés à cet effet. Sous Clinton, la culture de mort a gagné du terrain.

Après la fin du bloc de l’Est et la dissolution de l’Union soviétique, la gauche américaine n’a plus eu à tenir compte des considérations de la guerre froide et s’est lancée dans une campagne idéologique agressive contre l’ordre naturel (contre le mariage, la famille, les enfants à naître, pour l’avortement et l’homosexualité). C’est également sous le mandat de Clinton qu’a été forgée la nouvelle alliance entre l’establishment libéral de gauche occidental et la gauche politique, qui domine actuellement les Etats-Unis et l’UE.

Les audiences officielles aux chefs d’État font partie du programme obligatoire en raison des usages diplomatiques, le Saint-Siège étant lui-même un sujet de droit international.

Une audience privée relève en revanche du pouvoir discrétionnaire de Sainte Marthe. En recevant ou en ne recevant pas qui il veut, François signale sa sympathie, sa bienveillance, sa reconnaissance, son accord et aussi son appartenance.

Source en français : https://www.benoit-et-moi.fr/2020/2023/07/06/francois-clinton-et-soros/

Source originale en allemand : https://katholisches.info/2023/07/06/papst-franziskus-die-clintons-und-die-soros/