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Ratzinger cite le théologien Tyconius qui révèle le siège empêché et Fatima : Bergoglio est un évêque en blanc

Publié par Homelie.biz, le 2 janvier 2023

Dans plusieurs articles d’Andrea Cionci que j’ai eu l’occasion de traduire ces derniers mois (dont celui-ci), l’auteur fait allusion à un de ses articles que je n’ai pas encore eu l’occasion de traduire en français pour vous. Le voici :

Écrit par Andrea Cionci (12/09/2022) – Traduction française autorisée : père Walter Covens

Il y a quelques jours, le Saint-Père Benoît XVI, dans une lettre adressée au centro Studi Gioacchino da Fiore (centre d’études Joachim de Flore), a écrit : « Dans l’action historique de Dieu, la vérité se révèle progressivement« . 

Laïcs ou catholiques que vous êtes, c’est un fait objectif que la vérité de son siège empêché s’est progressivement dévoilée, dans un processus d’assemblage logique de nombreux faits et documents étudiés sur cette page et ensuite réordonnés dans le livre d’enquête « Codice Ratzinger » (éd. Byoblu mai 2022).

Aujourd’hui, cependant, une autre pièce très importante s’ajoute à la recomposition de cette mosaïque.

Sur le blog du vaticaniste faisant autorité Marco Tosatti, un texte a été publié ICI sur la prédilection de Joseph Ratzinger (depuis 1956) pour Tyconius, un théologien romain du 4ème siècle et auteur d’un commentaire sur l’Apocalypse. Cela confirme pleinement la question de l’empêchement du Siège et de la future annulation de la fausse église bergoglienne, mais ferme également le cercle sur le troisième secret de Fatima.

Le pape Benoît a expliqué lors de l’audience du 22 avril 2009 :

« Tyconius était arrivé à la conviction que l’Église était un corps bipartite : une partie, dit-il, appartient au Christ, mais il y a une autre partie de l’Église qui appartient au diable. »

Pour Tychonius, il y a toujours eu une partie maléfique dans l’Église, formée par des imposteurs chrétiens qui, avec les païens, constituent la cité du diable.

Le problème est que l’anti-église, cette bande de traîtres, est masquée, elle se dissimule bien au sein de la véritable Église, et Tyconius l’identifie aux expressions bibliques « mystère d’iniquité » (St Paul) et « abomination de la désolation » (prophète Daniel).

Selon Tyconius, cette entité abominable et adverse ne sera pleinement démasquée que lorsqu’il y aura la grande DISCESSIO, terme latin qui signifie « chute » ou « séparation ». Ce n’est qu’alors que les camps deviendront clairs : d’une part, la cité de Dieu avec la véritable Église, et d’autre part, la cité du diable composée des imposteurs de l’anti-Église unis aux païens.

Le paradoxe est que cette Discessio n’aboutira pas à l’expulsion de la partie pourrie de la véritable Église comme cela a été le cas pendant des siècles, jusqu’en 2013, avec les nombreux schismes qui ont chassé les hérétiques. C’est le contraire qui se produira : ce sera la véritable Église, se retirant elle-même, s’écartant du chemin, qui mettra en lumière l’anti-église qui est toujours restée cachée en son sein comme un parasite malin.

Comme l’explique Tyconius :

« Il est nécessaire que l’Antéchrist soit révélé dans le monde entier, et aussi qu’il soit vaincu partout par l’Église… Mais maintenant il est caché dans l’Église.

Mais qui est celui qui amènera l’antéchrist à une telle puissance que la véritable Église sera obligée de battre en retraite ? Tyconius est catégorique : il s’agit de certains faux frères parmi les dirigeants de l’Église :

« Les évêques, sous couvert d’un don de l’Église, font ce qui fait avancer la volonté du diable. »

Et c’est EXACTEMENT ce qui s’est passé en fait. Contraint de s’écarter de la hiérarchie moderniste infidèle (évêques et cardinaux de la mafia de Saint-Gall), le Saint-Père Benoît XVI, le 11 février 2013, avec cet admirable document de sa Declaratio, n’a pas du tout abdiqué, comme vous le savez, mais s’est retiré in sede impedita ICI . Les prélats de l’anti-église, dans leur soif de pouvoir, ont convoqué à la hâte – le pape n’étant pas mort et n’ayant pas abdiqué – un conclave invalide élisant un antipape. Et c’est ainsi qu’en l’espace de neuf ans, l’anti-église a émergé, comme un abcès en suppuration, et s’est manifestée pour ce qu’elle est : hérétique, apostate, inversionniste, destructrice du catholicisme et fidèle alliée des païens, c’est-à-dire des pouvoirs novo-mondialistes.

Exactement comme dans la prédiction de Tyconius, le pape Benoît s’est retiré, renonçant à l’exercice du pouvoir pratique et s’exilant au Vatican. Peu à peu, derrière lui, sont arrivés des prêtres fidèles, dirigés par des prêtres-héros, ICI qui ont entraîné derrière eux des dizaines de milliers de fidèles : un nouvel exode, une nouvelle sortie de la synagogue.

Le pape Benoît a poursuivi dans son audience :

« Augustin a lu ce commentaire (de Tyconius ed.) et en a tiré profit, mais il a fortement insisté sur le fait que l’Église est entre les mains du Christ, qu’elle reste son Corps, formant avec Lui un seul sujet, partageant la médiation de la grâce. Il a donc souligné que l’Église ne peut jamais être séparée de Jésus-Christ. »

En effet : la véritable Église n’est juridiquement que celle en communion avec Benoît XVI qui n’a jamais renoncé au munus pétrinien, l’investiture d’origine divine.

Maintenant, comme vous pouvez le voir, nous nous trouvons ici à un ENCASTREMENT PARFAIT ENTRE LA THÉOLOGIE, L’HISTOIRE, LE DROIT LATIN ET LE DROIT CANONIQUE.

Et ce n’est pas tout : l’adhésion à l’aspect prophétique est aussi objectivement plastique.

L’auteur de l’article sur le blog de Tosatti commente :

« À la lumière de la théologie tyconienne, les différents commentaires de Benoît XVI sur la signification du message de Fatima prennent une nouvelle signification. Il devient clair que Benoît XVI comprend le message de Fatima dans le contexte de l’affirmation de Tyconius selon laquelle le plus grand mal pour l’Église à la fin des temps est le mal caché en elle. […] Si l’on considère que le Saint-Siège avait essentiellement fermé la porte au troisième secret de Fatima, la réponse de Benoît XVI n’est rien moins que stupéfiante. Aujourd’hui, elle peut même être perçue comme « tychonienne ». Le pape Ratzinger a déclaré : « …aujourd’hui, nous le voyons d’une manière vraiment terrifiante : que la plus grande persécution de l’Église ne vient pas d’ennemis extérieurs, mais provient du péché au sein de l’Église » .

Et à ce stade, l’auteur de l’article demande :

« Benoît XVI s’est-il rendu compte qu’en tant que pape, il devait initier le « retrait » de la vraie Église de la fausse afin d’inaugurer la grande apostasie et de commencer à exposer les faux frères qui ont infiltré l’Église au plus haut niveau ?

BIEN SÛR QU’IL S’EN REND COMPTE ! Cela fait deux ans que nous écrivons ceci ! Déjà en avril 2021, nous avions spéculé sur la façon dont Benoît avait été inspiré par le miroir cité dans le troisième Secret de Fatima, pour mettre en place la dichotomie munus-ministerium (tirée du droit dynastique allemand) c’est-à-dire une entité-sujet et son reflet.  ICI 

En se retirant ingénieusement du ministerium et en faisant en sorte qu’un conclave invalide le place formellement dans un siège empêché, le pape Benoît a emporté la véritable Église avec lui et a laissé l’anti-église se démasquer – et de manière flagrante – avec neuf années de folie, d’hérésies et d’extravagances.

L’auteur poursuit :

« En réfléchissant à la vision de Sœur Lucie, Antonio Socci propose que l' »évêque vêtu de blanc » et le « Saint-Père » soient en réalité deux personnes distinctes. Il pose une question provocante : « Le secret qui a deux figures en son centre – l’évêque vêtu de blanc et un vieux pape – nous parle-t-il du présent ? Qui sont ces deux personnages ? »  En outre, Socci note un développement vraiment surprenant : « Le 12 mai 2017, à Fatima, c’est le pape Bergoglio lui-même qui a dit qu’il était l’évêque vêtu de blanc ».

En fait, Bergoglio est EXACTEMENT UN ÉVÊQUE VÊTU DE BLANC d’un point de vue canonique parce qu’il est antipape, puisqu’il a été élu lors d’un conclave invalide, et qu’avec la papauté et l’antipapauté, IL A PERDU LE STATUT DE CARDINAL.

Ceci est confirmé de manière « logico-mathématique » par l' »ÉNIGME DE LA MOZZETTA ROUGE« , l’un des plus beaux Ratzinger Codes, dans lequel le Saint-Père explique que Bergoglio a choisi de porter le blanc de manière abusive parce qu’il ne voulait pas se contenter de la robe rouge de cardinal. ICI 

Mais alors, le Troisième Secret concerne-t-il deux personnages différents, comme l’a affirmé Antonio Socci ? Un évêque vêtu de blanc et un vrai pape, ce Saint-Père qui, dans la deuxième partie, gravit laborieusement la montagne vers la croix de liège et est ensuite assassiné de façon barbare ?

NON, à notre avis. Le personnage est toujours le même : au début, en effet, il est précisé que l’évêque vêtu de blanc est vu par les bergers DANS LE MIROIR, de sorte que toute la deuxième partie du secret, qui semble apparemment porter sur un vrai pape abattu par des soldats, doit être interprétée À L’ENVERS. Ce qui semble physique-descriptif-littéral doit donc être interprété de manière métaphorique et inversée, en miroir. Ainsi, ce « Saint Père » n’est pas le vrai pape, mais le faux pape, l’évêque vêtu de blanc qui, ayant failli réaliser la fausse religion mondialiste, privée du sacrifice du Christ (la croix de liège friable qui ne pourra jamais supporter un homme) est démasqué, délégitimé par un groupe de militants. Et cela se produit, curieusement, lorsque l’antipape est « prostré à genoux » : interprété à l’envers, dans le miroir, ce ne serait pas une vraie posture de dévotion, mais le faux pape peut être considéré comme prostré DU genou, c’est-à-dire à cause d’une douleur au genou. Et nous serions là aussi : Bergoglio, courbé par une douleur au genou, est en route dans un fauteuil roulant vers Astana, au Khazakhstan, pour y réaliser un certain désordre théologique interreligieux syncrétiste afin de donner le coup de grâce au vrai catholicisme. Vous pouvez trouver notre interprétation de l’intégralité du Troisième Secret ICI.

Maintenant, nous sommes sûrs d’être attaqués pour le « bond en avant » sur l’aspect prophétique. Oubliez ces dernières considérations si vous le souhaitez. Le fait objectif demeure que ce que le Pape Benoît XVI a légalement organisé est totalement superposable à ce que Tyconius a théorisé il y a 1700 ans : la retraite pour exposer la fausse église. Il n’y a qu’un seul pape, et c’est Benoît XVI. Si vous êtes catholique, restez en communion avec lui et criez la vérité sur tous les toits.

Source : https://www.homelie.biz/2023/01/le-tyconius-de-ratzinger-revele-le-siege-empeche-et-fatima-bergoglio-est-un-eveque-en-blanc.html