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COMMENT LA PERMANENCE DE BERGOGLIO SIGNIFIE L’APOSTASIE DU TROUPEAU

Par « From Rome » , le Blog de Fr Alexis Bugnolo, publié le 10 janvier 2023

Le Blog « From Rome » a anticipé de nombreuses questions bien avant que le grand public n’y soit confronté. L’un d’entre eux concerne le problème d’avoir un homme que vous pensez être le Pape et que vous savez être un hérétique.

From Rome a répondu à cette question dans un éditorial du 12 mai 2016, il y a près de 6 ans et demi. À l’époque, presque personne n’y a prêté attention. C’était trop politiquement incorrect. Mais maintenant, après avoir vu la monstruosité sans fin de Bergoglio, qui est prêt à gifler publiquement et à excorner avec les mots les plus grossiers une femme simplement parce qu’elle a demandé de l’aide pour ses compatriotes catholiques persécutés par ses alliés marxistes en Chine, et son manque total d’insouciance lors de la publication d’un livre du Pape Benoît sur le célibat, les barrières de la non-pensée ont, sont ou sont sur le point de tomber dans l’esprit du grand public.

Certains lecteurs ont remarqué que From Rome ne parle plus autant des hérésies ou des erreurs de Bergoglio, mais ce n’est pas parce qu’il a arrêté, ou que cette publication les trouve tolérables, mais parce que la solution au problème de Bergoglio est simple : Restaurer Benoît XVI parce qu’il a été spolié de la papauté, et nous avons été spoliés de son pontificat ! Et maintenant, nous disons, élisez un successeur au pape Benoît XVI, afin que nous puissions avoir un vrai pasteur pour les vraies brebis du Christ !

Dans cet éditorial, écrit alors que les prétentions à la papauté de Bergoglio étaient encore courantes, on espérait son repentir. Mais maintenant, après presque 4 ans, il est clair que cela ne se produira jamais. Ceux qui l’espèrent encore trompent les fidèles.

Néanmoins, nous partageons avec nos lecteurs, maintenant en janvier 2023, ce que nous avons publié en mai 2016, pour votre édification et votre réflexion, et pour partager avec vos collègues catholiques qui ont encore du mal à comprendre Bergoglio et pourquoi le clergé est obsédé par le fait de rester en communion avec lui.

Comment la permanence de Bergoglio signifie l’apostasie du troupeau

Rome, 12 mai 2016 : Il n’y a pas de défi plus grand et plus radical pour le croyant chrétien que de prendre un autre comme Maître.

En effet, on reconnaît les chrétiens au fait qu’ils considèrent Jésus-Christ, et Lui seul, comme leur Maître, en accord avec le verset de l’Écriture, dans lequel le Christ a condamné les chefs religieux de l’ancien Israël, Matthieu 23:10 et suivants :

10 Ne vous faites pas appeler maîtres ; car un seul est votre maître, le Christ. 11 Celui qui est le plus grand parmi vous sera votre serviteur. 12 Et quiconque s’élèvera sera abaissé, et celui qui s’abaissera sera élevé.

En effet, il est très tentant, dans le monde d’aujourd’hui où la vérité est en jeu et où de violents affrontements politiques se déroulent de tous côtés, pour le chrétien d’adopter un point de vue du type « je vais bien, tu vas bien », c’est-à-dire une attitude du type « s’entendre avec tout le monde », dans laquelle la vérité ne compte pas, mais seulement la coexistence.

La pierre de touche de l’espoir

Le seul problème est qu’il y a une grande différence entre l’homme qui pense que le Christ est un professeur de religion et l’homme qui est fidèle au Christ quoi qu’il arrive. Le premier le considère comme un philosophe : il prend ses enseignements ici et là, selon ses goûts personnels, mais pas comme une règle de vie.

La seconde le considère comme le Fils de Dieu incarné, sans l’enseignement duquel aucun homme sur terre ne peut échapper à la damnation éternelle et perpétuelle dans les feux de l’enfer.

Comme l’a dit saint Augustin, « Si tu crois ce qui te plaît dans l’Évangile, et que tu rejettes ce qui ne te plaît pas, ce n’est pas l’Évangile que tu crois, mais toi-même. »

En effet, ce qui distingue le chrétien de tous les autres hommes, c’est l’Espérance.

L’espérance est cette vertu théologale dont on parle le moins aujourd’hui, parce qu’à l’époque moderne, sa compréhension et son appréciation ont été tellement attaquées dans l’esprit des hommes, que presque personne ne semble la posséder, la cultiver ou l’utiliser.

L’espérance est cette vertu théologale qui met toute sa foi et sa confiance dans les promesses de Dieu pour ceux qui les tiennent. C’est la vertu chrétienne la plus essentielle et la plus clé, qui nous a été donnée au baptême, mais qui ne peut être cultivée que par de bonnes œuvres. Si vous n’espérez pas vraiment que Dieu vous récompense pour votre fidélité au Christ, il est évident que vous ne lui serez pas fidèle. De même, si vous pensez que vous pouvez gérer vous-même les règles par lesquelles vous entrerez au Ciel, il n’est pas nécessaire que vous ayez l’espoir dans les promesses de Dieu, vous pouvez présumer par vous-même – une présomption qui est à la fois votre ultime auto-illusion et la garantie absolue de votre propre damnation.

Tout cela a un impact ecclésiologique, c’est-à-dire que tout cela a un impact sur l’Église, sur ce qu’elle est et sur votre place en elle ou en dehors d’elle, qui seule est l’arche du salut, le pilier de la vérité, hors de laquelle ET hors de laquelle aucun homme, aucune femme, aucun enfant ne peut être sauvé.

La tentation de Bergoglio

La grande tentation présentée par l’élection et la présence de Bergoglio sur le trône apostolique est donc précisément celle-ci : l’offre d’une Église, d’un christianisme, dans lequel le Christ n’est plus le maître, mais seulement un poste de guidage à partir duquel on peut errer ici ou là et rester un « chrétien » sans fidélité et sans avoir besoin de pratiquer l’espérance.

Cette tentation s’offre aux cardinaux, aux évêques, aux prêtres, aux religieux et aux laïcs, s’offre ainsi à toute l’Église, parce qu’ils ont en Bergoglio, sans l’ombre d’un doute, un homme qui ne croit pas au Christ comme unique maître, qui n’aime pas et ne tolère pas l’Église telle que le Christ l’a fondée ou donnée, qui ne souffre pas les règles que les Apôtres, les fidèles disciples du Seigneur nous ont transmises, et qui est rempli de compassion et d’amour pour le traître qui a vendu le Christ pour 30 shekels d’argent.

Avoir un hérétique manifeste et public sur le trône de l’Apôtre Pierre, et le tolérer, offre à tout vrai Chrétien l’opportunité de faire semblant, de garder le nom de « Chrétien » ou de « Catholique » sans plus aucune obligation envers le Christ. C’est le plan de jeu ultime de Lucifer.

Ou bien Bergoglio doit changer ou bien l’Eglise a changé

Enfin, si l’on acceptait cette situation et les principes qui y conduisent erronément, tels qu’ils ont été brièvement décrits ici, il suffirait de terminer cet article par la complainte habituelle. Car avec la foi, il est possible de se lamenter sur ces choses, mais avec l’espérance, il n’est pas possible de les tolérer. Presque tous les auteurs sur Internet aujourd’hui, et pour autant que nous le sachions, tous les cardinaux et les évêques de l’Église catholique depuis le 8 avril 2016, date à laquelle « Amoris Laetitia » quoi est sorti, n’ont pas ou n’agissent pas fidèlement à l’Espérance chrétienne.

Car l’homme avec l’espérance chrétienne, déclarerait et insisterait manifestement et exigerait que Bergoglio soit canoniquement réprimandé, et s’il refuse 3x, soit déclaré en schisme ouvert avec le Christ et son Église, et auto-déposé en raison de sa malice et de son hérésie contre Lui et son Épouse, l’Église, dont le premier devoir est de se garder immaculée et digne de Lui.

Soit Bergoglio doit changer, soit l’Église a effectivement changé, car s’il se repent, l’Église est sauvée dans sa fidélité au Christ, et le Christ est glorifié au-dessus de tout caprice humain, même des caprices humains du Pontife Romain. Mais si Bergoglio ne change pas ET que l’Église le tolère, c’est l’Église qui a changé, elle a commis l’adultère avec Bergoglio, en l’acceptant plutôt que Jésus-Christ comme son époux, le Dieu au-dessus de tous les autres dieux…

Source en anglais : https://www.fromrome.info/2023/01/11/how-bergoglios-permanence-means-the-apostasy-of-the-flock-2/