Effets indésirables,  Témoignages EI,  Vaccins

Mauricette est morte de la vache folle, son mari veut porter plainte contre Pfizer

Publié par Actu.fr, le 26 décembre 2022

Huit mois après la mort de Mauricette, victime de la maladie de la vache folle, Marc, son mari, fait le lien avec le vaccin Pfizer. Il veut déposer plainte.

La mort de Mauricette Doyer, artiste au cabaret de La Brêche à Breuil-le-Vert (Oise) le 4 mai 2022 avait suscité une immense émotion. Dans une émission de télévision, sur le plateau de Cyril Hanouna, Marc son mari avait pointé du doigt le vaccin Pfizer. L’injection de la deuxième dose aurait selon lui déclenché chez Mauricette la maladie de Creutzfeldt-Jakob, ou d’une variante, plus connue sous le nom de Maladie de la vache folle.

Le dossier médical post mortem de Mauricette Doyer qu’Actu Oise a pu consulter se conclut de manière troublante : « se pose la question d’une iatrogénie », s’interrogent les soignants, soit les effets indésirables provoqués par la prise d’un ou plusieurs médicaments/traitements.

Mauricette ne prenait aucun traitement

Le dossier médical qualifie ensuite Mauricette Doyer de « patiente en bon état général, dont le dernier traitement pris a été la deuxième injection du vaccin Pfizer ». Le corps médical indique que Mauricette ne suivait aucun traitement médical, la seule substance prise étant sa deuxième dose de vaccin.

Un élément déterminant pour Marc son mari qui fait ainsi le lien direct entre vaccin et déclenchement de la maladie. Il envisage de porter plainte contre Pfizer.

« Le vaccin, on a considéré que c’était une bonne nouvelle… »

Pour Mauricette et son mari, le lancement des campagnes de vaccination a été une bonne nouvelle. Gens du spectacle, ils devaient mettre tous les atouts de leur côté pour continuer d’accueillir le public dans leur établissement.

Mauricette et Marc vivaient pour le spectacle et leur cabaret de Breuil-le-Vert (©Cabaret de la Brèche)

Âgée de 72 ans, Mauricette chantait sur scène pour les clients du Cabaret de la Brêche, dont elle et son époux Marc étaient propriétaires à Breuil-le-Vert (Oise). Elle a vite reçu deux doses du vaccin Pfizer contre le Covid-19. « Quand on a appris l’arrivée d’un vaccin, on a considéré que c’était une bonne nouvelle, explique son mari, nous devions tout faire pour pouvoir continuer à accueillir nos clients ».

Marc veut des réponses

Huit mois après le décès de sa femme, Marc Doyer se bat pour « connaître la vérité ». C’est pourquoi il s’est engagé dans plusieurs combats.

Il s’est constitué partie civile dans une plainte collective rassemblant des familles autour d’un avocat du Barreau de Grenoble. Une plainte dirigée « contre plusieurs membres du gouvernement de l’époque et contre des médecins ».
Marc est aussi devenu porte-parole de l’association Verity France, une « association de victimes d’effets secondaires à la suite des vaccinations » contre le Covid-19.
Quand il explique le cas de sa femme, Mauricette, et son incompréhension sur la véritable origine de la maladie, la colère de Marc Doyer est facilement perceptible, à la fois contre le monde entier et contre personne.

Plusieurs personnels soignants qui ont travaillé au contact de Mauricette ont accepté de témoigner auprès d’Actu Oise.

L’un d’entre-eux s’interroge… « Au vu de l’évolution, il doit s’agir d’une pathologie neurologique dégénérative secondaire, que l’on ne peut pas appeler Creutzfeldt-Jakob, mais plutôt sa variante  dite maladie de la vache folle. »

Selon un infirmier, on peut faire le lien entre la maladie et « un effet secondaire de la seconde dose du vaccin »

Des effets visibles après la deuxième dose de vaccin

Après l’injection de la première dose, aucun symptôme visible n’a été relevé chez Mauricette. « Elle apprenait ses textes et elle faisait ses chansons », raconte son mari la voix remplie d’émotion.

C’est après la deuxième injection que l’artiste de cabaret a commencé à ressentir « des fourmillements dans sa jambe gauche. Elle a eu aussi des vertiges. Deux semaines plus tard les symptômes se sont multipliés ».

Un état inquiétant confirmé par plusieurs soignants dans la foulée. Une première IRM d’urgence a été effectué. Le médecin chargé d’analyser l’imagerie « a conclu sur des traces d’AVC ». Une conclusion contredite ensuite par une neurologue de Chantilly (Oise) : « elle n’était pas d’accord et a indiqué un problème inflammatoire et non vasculaire », se rappelle Marc Doyer.

C’est lors de la deuxième IRM, pratiquée à l’hôpital Foch de Suresnes (Hauts-de-Seine), que la maladie de Creutzfeldt-Jakob a été évoquée pour la première fois, alors que de nouveaux symptômes apparaissaient. « Durant la nuit, elle avait des sensations de brûlures dans les jambes, puis des problèmes pour marcher. »

L’agence du médicament écarte la responsabilité du vaccin

Contactée, l’Agence nationale de sécurité du médicament a confirmé que « plusieurs cas de suspicion de maladie de Creutzfeldt-Jakob ont été déclarés auprès du réseau de pharmacovigilance après une vaccination avec les vaccins contre le Covid ».

Entre le 29 octobre et le 11 novembre 2021, période à laquelle Mauricette a reçu deux doses, quatre cas de suspicion de cette maladie seraient liés au vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech.

Cependant, l’Agence nationale contredit l’implication des vaccins contre le Covid-19 : « s’agissant d’une pathologie d’évolution très lente, le comité de suivi considère que le court délai de survenue ne permet pas de retenir le rôle des vaccins contre la Covid-19 dans la survenue de ces cas ».

122 573 cas d’effets indésirables étudiés

Depuis le début de la vaccination, 122 573 cas d’effets indésirables ont été analysés par les Centres Régionaux de PharmacoVigilance rapporteurs (Bordeaux, Marseille, Strasbourg et Toulouse).

« La majorité des effets indésirables sont attendus et non graves », précise l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé.

Au total, plus de 118 737 900 injections ont été réalisées au 24 novembre 2022.

L’ANSM précise qu’une « analyse approfondie » a été effectuée sur chaque cas afin d’écarter cette hypothèse.

Plongée dans un coma profond

Après 8 mois d’hospitalisation, l’état de Mauricette s’est « brutalement dégradé » indique l’équipe médicale. « On ne sait pas ce qu’il s’est passé », ajoute son époux.

Mauricette a été plongée dans un coma profond, elle est décédée le 4 mai 2022, vers 1h45 du matin. Et Marc veut savoir pourquoi.

Source : https://actu.fr/societe/coronavirus/mauricette-est-morte-de-la-vache-folle-son-mari-veut-porter-plainte-contre-pfizer_56082096.html