
Message de Claire et Fabrice Di Vizio : « Convertissez vous et croyez à la bonne nouvelle »
Message de Claire et Fabrice Di Vizio – Le 23 février 2023
Convertissez vous et croyez à la bonne nouvelle
Alors que le prêtre imposait les cendres sur le front du pénitent, en ce mercredi qui a marqué le début du chemin de carême pour les chrétiens, il prononçait cette exhortation : convertissez-vous et croyez à la bonne nouvelle !
Croire à la bonne nouvelle ! Il faut être fou comme un catholique pour pouvoir imaginer que ce soit possible ! Qui peut encore croire à la moindre bonne nouvelle ? Qui peut encore refuser de voir que le monde dans lequel nous vivons s’enfonce doucement dans les ténèbres du mal et que les mauvaises nouvelles se succèdent les unes aux autres !
Nous le savons, nous le voyons, nous le vivons !
La folie du Covid s’en est allée sans se presser et l’amnésie est maintenant de rigueur : finies les invectives, finies les discriminations, finies les injures et les privations de liberté ! Elles sont parties comme les souvenirs des jours mauvais et dire qu’elles ont existé suscite stupéfaction et indignation ! Et pendant ce temps, le guerre fait rage, pendant ce temps, le pire se prépare, et la modeste bonne nouvelle d’une folie qui s’en va est chassée par une mauvaise qui encore nous fait peur, nous terrifie !
Alors comment croire, sans être fou, à une bonne nouvelle, comment penser que le meilleur ou à défaut le moins pire puisse être à venir ; la méthode Coué a ses limites et qu’elle soit catholique ou républicaine, elle reste une illusion ! Il n’y a pas de bonne nouvelle et puisque nous en sommes au carême, l’Église n’use-t-elle pas d’une autre formule qui, quoi que plus rude, n’en demeure pas moins plus juste au moment de l’opposition des cendres : tu es poussière et retourneras à la poussière !
On comprend que pour celui qui veut se nourrir de la méthode Coué, une telle formule ne va pas sans poser soucis, elle est une sacrée épine dans le pied chez les vendeurs à la sauvette de bonnes nouvelles en tout genre : nous sommes destinés à redevenir poussière : telle est la vérité crue mais vraie ! Oui mais …. La joie de ma vie est sans doute d’avoir compris que la bonne nouvelle, pour y croire, nécessite un pré requis et de taille ! La bonne nouvelle ne s’impose pas à nous et ne va pas de soi, et comme tout essentiel dans nos vies, est invisible aux yeux !
La bonne nouvelle est là à notre portée et n’est pas une chimère ou un doux rêve de grenouille de bénitier ou de coach en manque de client. Elle est sous nos yeux, prête à être cueillie et décrochée de l’arbre de vie, nous tendant les bras. Mais pour l’appréhender, une condition, une seule : s’arrêter ! Et c’est un fait : nos vies sont marquées par des actualités brûlantes et éphémères, passant à la rapidité d’une séquence tik tok et l’homme n’habite plus le temps, à peine réussit-il à habiter l’instant. Dès lors, s’arrêter ! Non pas arrêter le temps mais habiter celui-ci, l’épouser et l’enlacer tel le fiancé face à sa promise. Rester là et faire face au temps, rester à son ombre et ne pas chercher à l’affronter ! Affronter le temps pour le dominer, c’est se condamner au malheur.
Une fois que nous nous sommes arrêtés et avons respiré à pleins poumons l’air léger et parfum des zestes d’instant et d’éternité, nous pouvons changer de direction, littéralement nous convertir !
Après avoir changé de direction et programmé notre GPS sur le chemin de la bonne nouvelle, celle-ci sera évidente à nos yeux, elle nous sautera aux yeux avec la même Force de vie que le soleil du matin ! C’est le défi que nous nous sommes lancés avec mon admirable et merveilleuse épouse, avec le soleil de mes jours de pluie et la Lune de mes nuits noires : se remettre ensemble sur le chemin de la bonne nouvelle !
Ensemble avec chacun d’entre vous, ensemble comme on rebâtit ensemble, ensemble comme nous avons souffert ensemble, ensemble comme une communauté liée par un destin commun (par une curieuse et délicieuse attention, mon correcteur a écrit festin au lieu destin et j’ai failli le laisser : le festin commun, quel merveilleux projet, merci Google).
Tel est le sens de l’année de l’espérance que nous lançons samedi prochain à Paris et que nous allons prolonger durant un an ! Habiter le temps, faire un avec celui ci pour venir à votre rencontre partager notre espérance, partager la bonne nouvelle d’un monde meilleur qui est à nos pieds et qui ne demande qu’a être bâti et rebâti !
Au cours de cette année, nous ferons un avec le temps mais nous ferons un avec chacun d’entre vous : nous tenons à chacun d’entre vous, et aucun d’entre vous n’est un adhérent mais un ami.
C’est entre amis que nous avons vécu l’horreur du Covid, c’est entre amis que nous rebâtirons la noble cathédrale d’espérance détruite par les flammes de l’enfer du Covid. C’est entre amis que nous nous unirons pour les faire payer et leur faire se souvenir de ce qu’ils veulent aujourd’hui oublier.
Aimer c’est regarder ensemble dans la même direction : regarder la bonne nouvelle au bout du chemin, telle est notre vocation profonde, tel est notre défi pour cette année.
Adhérer, c’est se convertir non pas une religion mais à la certitude que le meilleur est à venir et qu’il ne dépend que de nous !
Amicalement
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