Etats-Unis,  Résistance

Sun Tzu – L’art de la guerre

« L’art de la guerre » de Sun Tzu

L’Art de la guerre est un court traité de stratégie militaire chinois, datant d’environ 500 ans avant Jésus-Chist. Attribué au stratège appelé « Sun Tzu » en Occident, le texte s’articule autour de treize chapitres consacrés à l’analyse rationnelle des différentes dimensions de la guerre et qui dégagent les principes de la poursuite intelligente d’une guerre victorieuse : fondée sur une stratégie indirecte, toute d’économie, de ruse, de connaissance de l’adversaire, d’action psychologique, destinée à ne laisser au choc que le rôle de coup de grâce asséné à un ennemi désemparé.

L’œuvre est traduite en 1772 par le père jésuite français Joseph-Marie Amiot et connaît un grand succès avant de tomber dans l’oubli. La traduction en anglais par Lionel Giles en 1910, puis la victoire de Mao Zedong en 1949, ramènent l’attention sur ce manuel de stratégie indirecte. L’Art de la guerre devient un canon de la pensée stratégique occidentale, à son tour profondément influencée par ce traité qui analyse, avec une avance considérable, la guerre comme une affaire d’importance vitale pour les États, pouvant en tant que telle se prêter à une analyse rigoureuse et dont la paix dicte le sens.

Le texte du traité de Sun Zi, dont treize chapitres nous sont parvenus, aborde tout ce qui touche à l’élaboration de la stratégie et à la conduite des batailles. S’il présente l’étude de la guerre comme vitale pour la survie des États, il prend aussi en considération le coût économique, moral, et politique de la guerre ; il expose également les critères d’évaluation auxquels chaque prince et général doit recourir pour estimer l’adversaire et n’engager le combat qu’en étant sûr d’emporter la victoire. Certains éléments caractéristiques se dégagent qui sont l’autonomie du militaire — le général — par rapport au politique — le prince — une fois la décision de combattre prise, l’importance fondamentale de la ruse, et la nécessaire pratique de l’espionnage. Les préceptes stratégiques de Sun Tzu sont de trois ordres.

D’abord, l’acmé de la stratégie militaire est d’obtenir la victoire sans effusion de sang. Ce premier point est la résultante directe de la prise en considération du coût économique, moral et politique de la guerre dans un monde où celle-ci se pratique au sein d’une même société, la Chine impériale, et vise à l’accaparement des ressources et l’assujettissement des vaincus. Nul intérêt, chez Sun Zi, de détruire les ressources convoitées ou de tuer ceux qui seront demain nos sujets.

Ensuite, la guerre consiste fondamentalement en la recherche d’un avantage comparatif, et il s’agit moins d’anéantir l’adversaire que de lui faire perdre l’envie de se battre. Ce deuxième point implique de faire un usage de la force qui soit justement proportionné à la nature de l’objectif politique poursuivi. Il est fondamental, chez Sun Tzu, de s’économiser, de ruser, de déstabiliser, et de ne laisser au choc que le rôle de coup de grâce assené à un ennemi désemparé.

Enfin, la connaissance de l’adversaire est le facteur-clef de toute victoire militaire. L’espionnage, chez Sun Tzu, est le pinacle de l’action militaire ; procédé par lequel un chef de guerre peut avoir une vue d’ensemble de la situation et, le cas échéant, savoir à l’avance et sans craindre de se tromper qui gagnera et qui perdra la guerre.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/L’Art_de_la_guerre


Quelques citations de Sun Tzu

Source : https://qqcitations.com/auteur/sun-tzu


Trump, disciple de Sun Tzu

Auteur : ARMAND LAFERRÈRE

Tous les hommes qui réussissent sont critiqués ; mais le Président Trump est sans doute le plus éminent des hommes dont les adversaires déclarés reconnaissent eux-mêmes qu’ils ne comprennent pas les raisons de leur succès.

L’image la plus souvent présentée du Président est celle d’un pataud brutal, inculte et esclave de ses instincts. Plusieurs de ses déclarations et comportements confirment cette description. Et pourtant cette description du Président américain présente deux difficultés.

La première est qu’elle est difficile à concilier avec un parcours qui l’a conduit à construire une fortune immobilière estimée à plus de trois milliards de dollars, puis à la reconstituer après l’avoir perdue dans une crise immobilière, puis à devenir l’hôte du programme de télévision le plus célèbre des États-Unis, puis à gagner l’investiture du Parti républicain contre la quasi-totalité de l’appareil, puis à se faire élire Président contre une candidate engagée depuis quarante ans en politique et soutenue par l’appareil politique le mieux financé du monde.

La seconde est que l’explication de Trump par la bêtise et l’impulsivité n’a jamais permis de faire aucune prédiction correcte. À plusieurs reprises (face à la Corée du Nord, puis à l’Iran), les commentateurs ont mis en garde contre le risque de guerre que ferait peser sur le monde un dirigeant bas de plafond, pour voir le Président choisir la voie du dialogue dans le premier cas, de pressions exclusivement économiques dans le second. Plusieurs des annonces les plus spectaculaires de Trump – la construction d’un mur à la frontière mexicaine, le déplacement de l’ambassade américaine à Jérusalem – étaient décrites comme des promesses creuses. Trump ne comprenait pas la complexité de la situation et ne saurait pas surmonter les résistances bureaucratiques. Deux ans plus tard, l’ambassade était installée à Talpiot et les kilomètres de mur s’ajoutaient aux kilomètres.

Comprendre Trump exige de trouver une explication qui rende compte à la fois de ses éclats de langage, de ses bizarreries, de ses succès et de ses décisions les moins prévues. Heureusement, le Président lui-même a fourni un indice par le choix des rares auteurs qu’il cite. L’homme n’a probablement pas une très vaste culture, mais il a quelques auteurs de référence. À plusieurs reprises, dans ses ouvrages comme dans ses tweets, Trump a cité le stratège chinois Sun Tzu, qu’il a certainement étudié au lycée militaire où il était élève, peut-être aussi à l’école de commerce de Wharton. L’analyse des actions du Président à la lumière des principes de maître Sun en fournit une explication plus complète et plus prédictive que les autres cadres d’explication développés à ce jour.

Une éthique de l’affrontement et de la duplicité

L’Art de la guerre est attribué au stratège Sun Wu, dit Maître Sun ou Sun Tzu, qui fut le conseiller militaire du prince de Wu à la charnière des sixième et cinquième siècles avant l’ère commune. Sa rédaction, cependant, se prolongea pendant plusieurs siècles après la mort du général. Dans sa forme définitive, il est moins la voix d’un homme qu’un résumé des principes de sagesse militaire de toute une classe : celle des généraux des États combattants, avant la première unification de la Chine par les Qin en l’an 221 avant l’ère commune.

L’Art de la guerre ne s’embarrasse ni de condamnations, ni de justifications de la violence militaire. Il ne disserte pas non plus sur les liens entre la guerre et la politique. Cette distinction même n’y a pas vraiment de sens. Pour Sun Tzu, la guerre est la réalité primordiale ; la politique n’est que sa continuation par d’autres moyens. L’art de la victoire n’y réside pas principalement dans la capacité à entraîner les troupes, à les approvisionner, à les placer et à les commander. Maître Sun fait de nombreuses observations sur ces sujets, mais elles ne sont pas le cœur de son propos. Pour lui, tout est guerre, mais la guerre ne se gagne pas principalement sur le champ de bataille. Le secret de la victoire peut se résumer en deux phrases : connaître la situation en profondeur et tromper constamment l’ennemi sur ses intentions.

[…]

À l’intérieur de ce cadre, Sun Tzu insiste sur l’importance de créer ce que l’on appellerait aujourd’hui un déséquilibre d’information avec l’ennemi. Il faut comprendre parfaitement le camp adverse et faire en sorte que les commandants ennemis ne vous comprennent pas. Cela passe notamment par l’utilisation systématique d’espions ; les véritables espions seront protégés en sacrifiant ceux, plus visibles, que l’ennemi pourrait identifier. Le général devra par ailleurs diffuser des informations fausses sur sa propre stratégie, introduire de la confusion dans l’esprit de l’ennemi et l’inciter habilement à gaspiller ses forces.

Cette éthique de l’affrontement et de la duplicité s’exprime dans des maximes brèves, dont certaines figurent parmi les phrases les plus citées au monde :

«Quand tu es fort, parais faible. Quand tu es faible, parais fort»

«Le général est habile dans l’attaque lorsque son adversaire ne sait pas quoi défendre. Il est habile dans la défense lorsque son adversaire ne sait pas quoi attaquer»

«Le sommet du talent est de savoir vaincre l’ennemi sans combattre».

Sun Tzu

[…]

Collusion russe : un coup de maître tactique

Une part importante de la tactique démocrate, en fin de campagne, reposait sur la construction d’accusations de collusion entre Trump et la Russie de Poutine. Un rapport, payé par la campagne Clinton et le Parti démocrate, fut commandé pendant l’été 2016 à l’entreprise Fusion GPS. L’entreprise en confia la réalisation à un ancien espion britannique, Christopher Steele, qui construisit de bric et de broc un tissu d’accusations sans sources, sans détails et sans preuves(1).

Le «rapport Steele» était si peu convaincant que l’ensemble de la presse américaine, même démocrate, refusa de le publier avant l’élection. Mais il fut utilisé par l’administration démocrate pour obtenir en octobre 2016 d’une cour spécialisée, la Cour de surveillance du renseignement étranger (dite Cour FISA), l’autorisation de procéder à des écoutes téléphoniques contre Carter Page, un membre important de la campagne de Trump.

Cet effort démocrate commençait mal. La qualité déplorable du rapport et l’absence de toute preuve résultant des écoutes contre Page le condamnait à l’avance. En outre, Trump était informé en temps réel des intrigues démocrates, notamment grâce à son conseiller militaire, le général Michael Flynn, un ancien directeur du renseignement militaire licencié par le Président Obama en 2014.

Un autre dirigeant aurait immédiatement dénoncé les agissements démocrates pour ridiculiser l’adversaire. Mais cela aurait donné aux démocrates l’occasion de compter leurs pertes, de changer de tactique et de repartir à l’assaut.

En un impressionnant coup de maître, Trump préféra l’approche inverse, suggérée vingt-six siècles plus tôt par Maître Sun : «Si tu as le talent de mobiliser l’ennemi, montre-toi pour qu’il vienne à ta poursuite, mobilise-le en lui donnant quelque chose qu’il devra prendre. Puis attends-le avec tes soldats.» Il choisit de donner le plus d’espoir possible aux tentatives démocrates et le plus de temps possible avant de voir ces tentatives échouer, emportant avec elle des années d’énergie gaspillée et d’espoirs perdus.

Pendant plus de deux ans, de la publication du rapport Steele (qui eut finalement lieu en janvier 2017) jusqu’à la publication des conclusions du procureur spécial Robert Mueller en mai 2019, des millions de démocrates et d’observateurs étrangers attendaient chaque jour que, d’un moment à l’autre, la preuve définitive d’une collusion entre la Russie de Poutine et le candidat Trump fût apportée, suivie par la destitution ignominieuse du Président et, si possible, par son incarcération.

Trump, pour sa part, avait un comportement inexplicable pour la plupart des analystes. Il entretenait les suspicions par des déclarations dithyrambiques sur Poutine et la grande amitié à venir entre les deux pays. Pourtant, il adoptait en même temps une série de sanctions contre la Russie en réaction aux cyberattaques et aux actes d’espionnage. Il autorisait la vente d’armes à l’Ukraine, ce que le Président Obama avait toujours refusé. Et il n’hésitait pas – contrairement à Obama – à attaquer en Syrie les troupes des alliés des Russes.

Trump était, par ailleurs, remarquablement conciliant face à l’enquête du procureur spécial Robert Mueller, nommé en mai 2017 sur la suggestion du Président lui-même pour enquêter sur la collusion entre sa campagne électorale et la Russie. Cette enquête souffrait de conflits d’intérêt manifestes, employant exclusivement des enquêteurs politiquement engagés du côté démocrate et souvent proches des entourages de Clinton et Obama. Trump ne chercha jamais à tirer parti de ces conflits d’intérêt. Alors que l’enquête se prolongeait interminablement, il résista toujours à ceux qui lui suggéraient d’exercer son pouvoir d’y mettre fin.

La raison de l’ensemble de ces comportements devint claire lorsque Robert Mueller mit fin à son enquête en mai 2019, puis vint témoigner devant le Congrès deux mois plus tard. Au lieu du justicier que les démocrates attendaient pour les délivrer de l’homme orange apparut un vieillard affaibli, ignorant les conclusions de son propre rapport, manifestement en train de perdre ses moyens. Les conclusions que ses collaborateurs avaient fini par être contraints de lui dicter disaient, en termes clairs, qu’aucun indice de collusion n’avait été identifié.

Le grand espoir des démocrates s’effondrait. Cette perte était accentuée par l’énergie et les discours gaspillés depuis deux ans, qui fournissaient à la future campagne pour la réélection de Trump de précieuses images de tous les candidats possibles prédisant avec certitude la chute prochaine du Président et leur certitude de sa culpabilité. En un coup de maître qui aurait probablement suscité l’approbation paternelle du général Sun, Trump avait gagné le combat de la collusion russe du seul fait qu’il avait refusé de l’engager.

[…]

En entraînant délibérément ses ennemis à l’erreur, Trump applique les leçons de son ancien maître :

«Utilise la perspective d’un gain pour attirer l’ennemi […]. S’il est colérique, provoque-le. S’il est humble, éveille sa fierté. S’il est calme, épuise-le. Si ses forces sont loyales, divise-les. Attaque-le là où il n’est pas préparé ; avance là où il ne t’attend pas.»

Sun Tzu

[…]

Source et article complet : http://www.alambic-city.com/2019/12/trump-disciple-de-sun-tzu.html


Sun Tzu et la Doctrine Trump

Par Jeff Cunningham

Donald Trump est peut-être le personnage le plus important de l’histoire américaine que les journalistes méprisent mais ne peuvent pas comprendre. Sun Tzu, le général chinois et auteur de L’art de la guerre, n’aurait pas voulu qu’il en soit autrement.

« Tout le monde voit la tactique, mais seuls les généraux voient la stratégie ».

Sun Tzu

En tant que plus grand stratège militaire du monde, Sun Tzu peut être utile pour évaluer la qualité même qui déconcerte les médias : Trump est un homme de jeu. Il s’agit d’un talent vénérable pratiqué depuis des siècles sur le champ de bataille ainsi que sur les tables de blackjack, les salles de traités et le bureau ovale.

Trumpologie

En tant qu’observateur et confident occasionnel de Trump, je ne remettrais pas en question les médias s’ils ne le sous-estimaient pas constamment.

C’est un problème majeur pour les personnes comme moi, dont le travail de toute une vie est consacré au leadership mondial. Nous sommes très sceptiques à l’égard de la propagande politique qui passe pour une couverture médiatique aujourd’hui et nous voulons de vraies réponses à la question de savoir pourquoi Trump fait des pieds et des mains pour embêter le président d’un voisin ami ? Pourquoi laisse-t-il entendre que les médias truquent les informations ? Pourquoi pense-t-il que l’Amérique va redevenir grande ? Si vous êtes un mondialiste mais que vous ne savez pas comment lire Trump, votre boussole risque de rester bloquée dans la mauvaise direction alors que vous essayez de comprendre ces choses. C’est le défi que je relève dans cette chronique.

Pour être juste, la rhétorique de Trump a sa part de responsabilité. Le parti pris des médias et l’impact des médias sociaux qui poussent les gens dans la zone d’extrémité de leurs sympathies politiques obtiennent le reste. Réunissez un groupe de discussion de deux personnes, un Texan dans la même pièce qu’un New-Yorkais, et l’un crie « MAGA » tandis que l’autre hausse les épaules, « ce n’est pas mon président ». En réalité, comme j’espère le montrer, nous devrions considérer Trump comme un président très compliqué, plus joueur de poker que politicien.

Pour tout vous dire, si vous êtes un fou de stratégie comme moi, vous vous amuserez aussi à essayer de le comprendre.

Avant de devenir une star de la télé-réalité et le président du pays le plus puissant du monde, Trump reconstruisait son empire immobilier après une méchante récession au début des années 90. J’étais éditeur du magazine Forbes, l’arbitre de la richesse de la nation. Nous assistions ensemble à des matchs de football, nous dînions sur le yacht de ma société et j’emmenais par avion les dirigeants de grandes entreprises à ses fêtes à Mar a Lago, sa maison de Palm Beach (un portrait du New Yorker de 1997 illustre bien la situation).

Qu’ai-je observé lors de ces occasions ? Des titans de l’univers faisant des commentaires désagréables sur Trump avant son arrivée ; puis, lorsqu’il est entré dans la pièce, il a fait du charme, les a flattés et a reconnu leurs grandes réalisations, leur a fait un gros câlin d’ours autour des épaules, m’a fait un clin d’œil alors qu’il concluait une affaire après l’autre avec ceux qui avaient fait l’erreur fatale de le sous-estimer.

Dans le monde de Trump, vous êtes soit un ami, soit un adversaire, et son mode d’emploi est évident pour quiconque est prêt à regarder objectivement depuis les coulisses.

Le bluff

« Paraissez faible quand vous êtes fort, et fort quand vous êtes faible. » 

Sun Tzu


En 1997, Trump m’a appelé pour me demander de m’asseoir avec Forbes afin de parler de notre prochaine édition du Forbes 400 Richest Americans. Son grand projet était de s’assurer une place sur la liste. Cela ferait taire les critiques qui prétendaient qu’il n’avait pas les moyens financiers de concourir. Quelques semaines plus tard, il était dans la maison de ville de Forbes, assis sur le canapé du salon, et a commencé par dire aux rédacteurs à quel point il était riche. Il a commencé par leur dire à quel point il était riche. Il a utilisé son stratagème favori en affirmant que sa fortune dépassait les 3 milliards de dollars.

C’est à ce moment-là que les journalistes ont perdu la bataille.

Les rédacteurs en chef n’ont clairement pas mordu. Ils sont sceptiques par nature, et c’était indéniable, comment avait-il pu se sortir du trou en si peu de temps depuis qu’il avait déclaré la faillite de son entreprise ? Mais il l’a dit et PriceWaterhouseCoopers l’a soutenu. Les rédacteurs en chef détestent avoir tort bien plus qu’ils n’apprécient d’avoir partiellement raison, alors ils ont pris des précautions et réduit considérablement sa valeur nette. Ça va lui montrer.

Mais ils l’ont mis dans le Forbes 400.

Ce qu’ils ne savaient pas, c’est que Trump se souciait seulement d’être sur la liste. Cela signifiait qu’il pouvait faire fructifier ce simple fait en un bilan solide et il a agi rapidement pour acheter des propriétés de prestige dans un marché en baisse. Bientôt, il était de retour, plus grand que nature, plus riche que jamais, préparant son prochain coup. Nous savons maintenant ce que c’était.

Du bluff et de la bravade, un timing incroyable et de l’audace, et voilà, vous avez l’art du come-back.

Le « dire »

Chez Trump, le réflexe de diagnostiquer l’état d’esprit de son adversaire pendant une négociation est aussi habile que celui d’un chirurgien qui prend votre pouls.

Trump peut lire votre bilan personnel, ce dont vous avez besoin pour gagner, ce qui vous rend heureux ou triste, populaire ou humilié, et il sait ces choses avant vous.

Si vous faites un jour un mano a mano avec Trump, gardez un œil sur le « tell ». En termes pratiques, faites attention à ses actions et aux personnes qu’il déploie pour faire avancer les choses, et pas nécessairement à ses déclarations.

Pour reprendre une vieille expression de pêcheur, Trump jette beaucoup d’appâts dans l’eau. Nous l’avons tous vu dire une chose et en faire une autre, ou ses collaborateurs faire encore une autre chose avant qu’il ne dise autre chose. Cela peut sembler très confus et les médias appellent cela le « chaos ». Pour moi, c’est juste un code pour garder votre adversaire en déséquilibre, et le casseur de code est Sun Tzu :

« Le général est habile en attaque lorsque son adversaire ne sait pas quoi défendre, et il est habile en défense lorsque son adversaire ne sait pas quoi attaquer. »

Sun Tzu

Jeux de tête

Le président mexicain Enrique Peña Nieto aurait pu simplement ignorer Trump.

Au lieu de cela, il l’a laissé se mettre dans sa peau avec le commentaire « ‘ils paieront pour le mur frontalier ». Maintenant, Nieto est confronté à une série d’issues difficiles : la capitulation, qui est un suicide politique, ou un ennemi économique en Amérique, ce qui est inacceptable.

Comment ce jeune politicien impressionnant et leader d’un si grand pays s’est-il retrouvé à jouer à la corde avec un président américain qui n’a pas fait ses preuves ? Ce gambit favori de Trump est, encore une fois, tout droit sorti de :

« Si votre adversaire est capricieux, irritez-le. Puis construisez-lui un pont d’or sur lequel il pourra se retirer. »

Sun Tzu

[…]

Source (en anglais) : https://thunderbird.asu.edu/thought-leadership/insights/sun-tzu-and-trump-doctrine


Donald Trump ou l’art de la guerre appliqué au combat contre l’État Profond

Alexis Cossette explique cela dans de nombreuses de ses vidéos que l’on peut retrouver sur la chaîne Odyssée de Radio Québec : https://odysee.com/@Radio-Quebec:a ou sa chaîne Rumble : https://rumble.com/user/RadioQuebec

Soirce vidéo : https://odysee.com/@Radio-Quebec:a/Trumpologie105:0

Extraits ici : https://odysee.com/@LES-EXTRAITS-RADIO-QU%C3%89BEC:c