
Benoît XVI, l’heure XX et la porte de Castel Gandolfo. Le génie à l’état pur
Publié par liberoquotidiano.it le 27 décembre 2023 – Auteur : Andrea Cionci
Le génie surhumain du pape Benoît XVI pour sauver l’Église ne cesse de surprendre, mais faisons d’abord le point.
La pseudo-déclaration de l’antipape François, qui, comme on s’y attendait, ouvre la porte des bénédictions aux couples homosexuels (en effaçant ce qui est considéré par la foi catholique comme le deuxième des 4 péchés qui crient au Ciel), a jeté les représentants les plus tétragoniques du monde « una cum » [NDLR : « un avec » ] (les traditionalistes légitimistes de Bergoglio) dans une prostration sinistre, mais déverrouille les esprits des conservateurs les plus éduqués et les plus intelligents qui, en fait, se sont au moins – et enfin – ouverts à la discussion.
D’un autre côté, VisioneTV, le navire de guerre végane de Francesco Toscano – qui, ces derniers jours, a fortement attaqué l’écrivain, après l’avoir qualifié de « méprisable » sur les médias sociaux – est submergé, dans les commentaires, par des vagues de désapprobation de la part de ses propres (anciens) partisans.
Même Monseigneur Viganò, inexplicablement obstiné censeur du siège empêché (ce qui le place plausiblement dans la zone de gatekeeping) est pris au dépourvu par ses anciens soutiens, comme ceux d’Ecclesiadei.it qui lui posent ICI des questions incessantes sur la façon dont il gère les fonds collectés avec l’association Exsurge Domine, en particulier en ce qui concerne l’assistance promise aux moniales de Pienza. Selon Mgr Viganò, les religieuses auraient refusé l’offre d’aide, mais l’affaire présente plusieurs ombres et les religieuses se sont finalement retranchées derrière un mystérieux « no comment ».
L’archevêque a publié une déclaration pour répondre aux fonds collectés, mais un certain nombre de questions concernant la gestion de l’association et l’acceptation de jeunes pour la formation au séminaire restent sans réponse. ICI
Le Code Ratzinger en est à sa 82ème présentation depuis septembre 2022, à l’invitation des fidèles, et sera à Monza cet après-midi. Demain à Piacenza, le 29 à Cremona, le 30 à Bergamo, le 13 à San Severino Marche et le 14 à Montesilvano dans la province de Pescara.
La vérité circule comme un fil d’Ariane à travers le monde, de manière imparable, certainement aidée par la feuille de route démolissante et imparable de François.
Fait remarquable, trois autres livres ont été publiés au cours des derniers mois, qui vont dans le sens du Code Ratzinger. Ils sont l’œuvre respectivement d’un prêtre très érudit, Don Fernando Maria Cornet (« Habemus antipapam ? »), d’un théologien triple, Carlo Maria Pace (« Il n’y a plus de vrai pape depuis la mort de Benoît XVI ») et d’un missionnaire à la plume excellente, Sandro Pomiato, (« Pape ou pas pape ? »). Malgré de légères différences d’interprétation sur certains aspects (la question fondamentale de la « vingtième heure » est généralement absente), tous convergent vers une seule donnée : Bergoglio n’est pas le pape parce que Benoît XVI a été empêché et n’a pas abdiqué.

Concernant Carlo Maria Pace, l’auteur avait déjà publié en 2017 un autre livre » Le vrai pape est encore Benoît XVI » dans lequel il relevait un fait essentiel : à 20 heures le 28 février 2013, heure indiquée en italien pour l’entrée en vigueur de cette renonciation – impossible – au ministerium seul (être pape) tout en conservant le munus (être pape) Benoît XVI n’avait nullement ratifié cette renonciation ni par écrit ni verbalement.
Ses « adieux au diocèse d’Albano », que nous avons largement traités ICI, avaient eu lieu à 17h40, donc, puisqu’il serait théoriquement encore pape jusqu’à 20h, il aurait pu changer d’avis. C’est pourquoi, selon Pace, le fait que Benoît n’ait pas ratifié certifie que, pour une raison légale, bon gré mal gré, il reste pape légitime.
Cependant, le monde dominant et le monde des auteurs bergogliens et « una cum » ont toujours considéré comme un signe extérieur du début de la sede vacante, la FERMETURE DE LA PORTE DU CASTEL GANDOLFO, qui a eu lieu précisément à 20 heures.
Rétrospectivement, il est absolument hilarant de voir le service de l’époque sur la télévision des évêques ICI
« Ce doit être un moment solennel qui scellera la fin de la papauté de Benoît XVI », commente avec enthousiasme le correspondant de Tv2000, « voici les gardes suisses, c’est impressionnant, parce que la sede vacante commence !
Je ne voudrais pas gâcher l’émotion de ce moment », a commenté le réalisateur de l’époque, Dino Boffo, depuis le studio, « maintenant le pape n’est plus pape parce qu’il a choisi de renoncer à l’exercice de son pontificat ». En cela, il avait raison, le pape Benoît ne pouvait renoncer – pour cause de force majeure – qu’à l’exercice de son pontificat, le ministerium, mais pas à la papauté, le munus, le fait d’être pape, précisément en raison de l’empêchement du Siège.
Le plus comique, c’est que le monde, captivé par le départ convoité de Ratzinger, a braqué les projecteurs sur cette fermeture de la porte de Castel Gandolfo… en ignorant que, depuis des temps immémoriaux, CHAQUE SOIR LE GARDIEN SUISSE FERME LA PORTE parce qu’il est retourné dormir au Vatican !
Une coutume a donc été confondue avec un signe extraordinaire et spécifique par lequel le pape Benoît a sanctionné son abdication. De plus, comme nous le lisons ICI, la sede vacante se manifeste symboliquement par la fermeture de la MOITIÉ de la porte, et non des deux portes.
Dans le même ordre d’idées, le pape Benoît aurait également pu choisir la « hora decimonona » (19), c’est-à-dire midi, en faisant croire que le canon tirant sa salve quotidienne sur la colline du Janicule à midi était le signal du début de la sede vacante. Mais dans ce cas, il n’y aurait pas eu de coïncidence avec le bulletin papal, qui paraît toujours entre 12h00 et 13h00. Pour résumer l’histoire, vous trouverez ICI trois petits documentaires explicatifs.

Expliquons davantage : le génie surhumain de ce saint lui a fait choisir la « hora vigesima » (« heure 20 ») dans sa Declaratio pour une double raison. La première est que, comme nous l’avons amplement illustré ICI, la « hora vigesima », lue à l’heure romaine, coïncide parfaitement avec 13 heures le 1er mars, la première heure complète après la publication du bulletin papal convoquant le conclave illégitime, avec le pape non abdicatif réalisant son Siège empêché et donnant son plein accomplissement à cette renonciation au seul ministerium, autrement impraticable. Le pape Benoît renonce donc au ministerium à partir du 1er mars à 13 heures parce qu’il entre dans la sede impedita.
La deuxième raison est que « le monde » aurait cru que la fermeture habituelle et quotidienne de la porte de Castel Gandolfo, à 20 heures selon notre horaire, serait le geste grandiose, flagrant et sans précédent par lequel le pape Ratzinger aurait sanctionné son abdication aux yeux du monde. C’est ridicule.
Beaucoup s’impatienteront : mais pourquoi tous ces artifices ?
Il faut comprendre le concept de « restriction mentale large » : le pape, même au péril de sa vie (Mordkomplott) et en subissant une mutinerie complète, avait l’obligation morale de dire la vérité : il n’a jamais menti et ne nous a jamais trompés. Cependant, en disant la vérité de manière subtile par le biais de cette restriction, issue de la théologie morale ICI , il a dû laisser mûrir ensemble le blé des vrais catholiques et l’ivraie du conventicule gnostico-maçonnique qui a toujours couvé au sein de l’Église et qui aujourd’hui, ayant été mis au jour, scandalise tous les vrais croyants.
Le vrai pape a donc déclenché deux processus de compréhension : d’une part, il a permis à la fausse Église de régner et de se défaire, et d’autre part, il a lentement fait comprendre aux « hommes de bonne volonté » ce que le Vicaire du Christ avait fait pour sauver la vraie Église.
Le plan a fonctionné et Bergoglio est maintenant en échec et mat : tout a été clarifié. L’Eglise a maintenant officiellement pris connaissance de l’empêchement du siège du Pape Benoît avec la lettre du Secrétaire d’Etat (de facto) Pietro Parolin envoyée à cet auteur le 20 novembre dernier ICI .
Il ne reste plus qu’une solution pour que Bergoglio sorte vainqueur. Le groupe de cardinaux qui le soutient s’appelle la « Mafia de Saint-Gall ». L’antipape François a la possibilité de se présenter dans les siècles à venir comme le plus grand « repenti » de l’histoire. Confessant tout, dévoilant chaque imposture, chaque complot, chaque rituel des puissances mondialistes qui, depuis des décennies, tentent d’assujettir l’humanité, de corrompre son anthropologie, d’attendre la souveraineté des nations, l’ordre naturel, l’intégrité physique et psychique des individus avec toute une série de canulars bien connus, de la responsabilité anthropique du réchauffement climatique, à la farce du patriarcat, aux extraterrestres qui ne manqueront pas de débarquer bientôt en imposant l’abolition – hélas nécessaire – de l’argent liquide, des plumes d’autruche sur le tablier de votre enfant, du changement de nom à l’apéritif Negroni et du 120e fixe.
L’antipape François, devenu le Grand Repenti, serait protégé par le prochain vrai pape et, se sauvant lui-même, du point de vue de la foi, sauvant sa propre âme, il contribuerait à sauver le monde en devenant un protagoniste actif et non passif.
On pourrait même se souvenir de lui comme d’un « serviteur de Dieu », en donnant à toute sa vie une signification eschatologique, devenant ainsi un « cooperator veritatis » – enfin conscient.
Sinon, il verra tout ce qu’il a construit dans cette vie ou, s’il y en a une, dans l’autre, s’effondrer lamentablement.
Ce qui n’est pas nécessairement « mieux ».
Source en italien : https://www.liberoquotidiano.it/articolo_blog/blog/andrea-cionci/37954129/benedetto-xvi-hora-xx-portone-castel-gandolfo.html
Traduction française par la-verite-vous-rendra-libres.org

