
Bronchiolite, grippe, Covid-19… Le port du masque redevient obligatoire dans de nombreux hôpitaux
Publié par BFM TV le 16 décembre 2024
Avec l’augmentation hivernale de certaines maladies, comme la bronchiolite, la grippe ou le Covid, le port du masque fait son retour dans certains hôpitaux français.
Avec le retour de l’hiver, celui des masques. À partir de ce lundi 16 décembre, le CHU de Bordeaux annonce le renforcement des mesures hivernales dans ses couloirs, et donc le retour du port du masque obligatoire. L’établissement public rejoint la liste des autres centres de santé à avoir déjà appliqué les mêmes prérogatives et notamment les hôpitaux de l’AP-HP en Île-de-France. D’autres départements, comme la Charente-Maritime ou les Côtes-d’Armor, ont également fait évoluer leurs consignes en ce sens.
« Le port du masque chirurgical est, ce jour, obligatoire pour tous les patients, consultants et familles dès l’entrée dans les secteurs de soins. En cas de symptomatologie respiratoire, le port du masque est obligatoire dès l’entrée dans l’hôpital », est-il expliqué dans un communiqué du CHU de Bordeaux.
En cause? Le retour des virus et épidémies hivernales. Et notamment la bronchiolite, la grippe et le Covid-19, dont les indicateurs s’affolent depuis l’automne – comme chaque année.
Maladies respiratoires en hausse
Dans son dernier bulletin de situation, daté du 11 décembre, Santé Publique France souligne en effet que quatre régions de l’Hexagone sont en phase épidémique de grippe et huit en phase pré-épidémique; douze régions de l’Hexagone sont en épidémie de bronchiolites, tout comme les Antilles, la Guyane et Mayotte.
Pour ce qui est du Covid-19, le point de situation de Santé Publique France souligne une « activité globalement stable à des niveaux bas, avec cependant une augmentation dans les eaux usées. »
Globalement, les chiffres des infections respiratoires aigües (IRA) recensés par l’institut français sont en forte « augmentation en ville et à l’hôpital, tous âges confondus ». L’agence de santé française recommande, en ce sens, la vaccination avant les fêtes de fin d’année, principalement pour les personnes les plus à risque.

