
Contrôle technique : ce qui va changer en 2026 – Davantage de voitures exclues
Publié par Business Travel le 22 septembre 2025
Certaines règles vont changer en 2026 pour le contrôle technique. Mais pire l’UE souhaiterait discute pour le le durcir fortement afin d’exclure des milliers de véhicules et créer de l’obsolescence programmée…
Certains critères vont changer à coup sûr pour le contrôle technique en 2026. Tout d’abord les centres techniques devront vérifier si le véhicule a fait l’objet d’une campagne de rappel grave. Si la réparation n’a pas été effectuée, cela sera considéré comme une défaillance technique critique et entrainera un immobilisation du véhicule. Le contrôle technique sera par ailleurs obligatoire pour les scooters et les deux-roues de plus de 125 cm³ avec une inspection des freins, des pneus, de l’éclairage et de la pollution ainsi que de l’indicateur de vitesse à compter du 1er mars 2026.
Par ailleurs, l’UE voudrait que les contrôles techniques deviennent plus sévères : là encore l’UE profite de son organisation hors des scrutins nationaux pour imposer un agenda.
Elle voudrait imposer un contrôle technique tous les ans pour les voitures de plus de 10 ans afin de créer plus rapidement de l’obsolescence programmée : nous en avions déjà parlé il y a peu mais l’UE a relancé le débat. D’autant que les vérifications seraient bien plus sévères sur les émissions polluantes : NOX, particules fines, bruit…Le seuils d’opacité des fumées et de rejets des particules serait abaissé avec pour idée que les Diesel Euro 4 ou 5 ne passent plus le contrôle. Du jeu au niveau de la direction ou de la suspension ferait également échouer le contrôle ainsi que des fuites d’huile ou de liquide courantes pour tous les moteurs.
On voit l’idée : mettre à la casse les vieux véhicules sous la bannière de l’écologie alors qu’au contraire la meilleure manière de réduire l’impact sur l’environnement serait de prolonger leur durée de vie tant la construction d’une voiture et sa décharge pèsent le plus sur l’environnement.
Par ailleurs et ce qui est fou, les pourparlers en Europe parlent d’un échec au contrôle technique en cas de voyant allumé : moteur, ABS ? Airbag même pour des pannes mineures au niveau d’un capteur.
L’idée est de sortir de la conduite et de la propriété des millions de petites propriétaires de véhicules et de faire exploser les contre-visites et réparations au détriment du pouvoir d’achat des Français. Pendant ce temps aux Etats-Unis de nombreux États n’imposent pas de contrôle technique. On voit donc le problème de l’UE : des bureaucrates qui veulent imposer des idées extrémistes à tous les pays européens. Cela permet de contourner le vote des Français qui n’auraient jamais accepté de telles réglementations votées par leur gouvernement.
L’idée générale tant avec ces directives tant au niveau de l’automobile que de l’immobilier est la suivante : vous ne possèderez rien et serez heureux sauf les riches milliardaires proches des politiques.
Cela rappelle une autre époque en URSS, où la nomenklatura et les proches du régime avaient tous les bénéfices pendant que la population était privée de la plupart de ses droits et n’avait que le minimum de subsistance. La masse devait obéir ou être tuée rapidement ou à à petit feu dans les camps pour toute opposition.
Ce n’est pas parce que la France n’a pas vécu un tel régime que cela ne pourrait jamais arriver à l’avenir et l’UE préfigure plus que jamais ce qui pourrait arriver si les Français à force de laisser-aller se laissent faire…
Source : https://www.businesstravel.fr/l-ue-veut-exclure-plus-de-voitures-avec-le-controle-technique.html


Publié par Le Figaro le 23 septembre 2025
À partir de janvier 2026, le contrôle technique intègre un nouveau volet dédié aux véhicules faisant l’objet de rappels graves, dont les airbags Takata. Les défauts non réparés entraîneront une contre-visite immédiate.
C’est l’effet Takata. Au 1er janvier 2026, le contrôle technique automobile va connaître des évolutions importantes – définies par un décret et un arrêté ministériels – principalement axées sur les campagnes de rappel de véhicules. En cause, les difficultés rencontrées lors des campagnes de rappel massives, notamment celle des airbags Takata défectueux. Car ces fameuses campagnes ont mis en exergue «la difficulté pour les constructeurs de joindre les propriétaires des véhicules», indique la synthèse de consultation publique qui a précédé les projets de textes réglementaires dont on parle.
Bref, dès janvier 2026, lors de chaque contrôle technique, il sera systématiquement vérifié si le véhicule est concerné par une campagne de rappel grave, c’est-à-dire portant sur des véhicules compromettant gravement la sécurité routière ou l’environnement, et si les réparations ont été effectuées (projet de décret).
Les véhicules identifiés par leur constructeur comme présentant «un danger grave direct et immédiat et pour lesquels une demande de cesser immédiatement de conduire (une procédure stop drive, NDLR) a été formulée» seront automatiquement mis en contre-visite avec une défaillance critique (projet d’arrêté).
Les contrôleurs techniques recueilleront vos données
Pour ce qui est des difficultés des constructeurs à contacter les automobilistes concernés par une campagne de rappel (les fichiers d’immatriculations ne sont pas toujours à jour) ; le contrôleur devra désormais demander et transmettre à l’Organisme Technique Central les noms, prénoms, adresses postales, adresses de courrier électronique ainsi que les numéros de téléphone fixe et portable du propriétaire (projet d’arrêté). Ces données pourront ensuite être transmises aux constructeurs dans le cadre strict des campagnes de rappel, dans le respect du règlement européen sur la protection des données.
Des sanctions plus sévères contre les fraudes
Dernière mesure emblématique de cette réforme réglementaire, les centres de contrôle et les contrôleurs pourront désormais se voir infliger des amendes administratives pouvant atteindre 1500 euros en cas de manquement à la réglementation, en complément ou à la place des sanctions existantes que sont la suspension ou le retrait d’agrément.
Les agents chargés de la surveillance administrative disposeront par ailleurs de pouvoirs étendus, incluant l’accès aux locaux professionnels, la communication des documents et la possibilité de demander le renouvellement du contrôle technique de véhicules présents dans l’installation (projet de décret).
Pour parvenir à l’écriture de ces textes réglementaires, une consultation publique a été menée en juillet 2025, recueillant 47 observations, dont 60% d’entre elles favorables au dispositif. Les partisans du projet ont souligné le rôle du contrôle technique pour alerter les usagers sur les risques qu’ils encourent et souligné le fait qu’inclure les campagnes de rappel « graves » dans le champ du contrôle technique contribuera à faire de celui-ci, «un acteur majeur de la sécurité routière».
Les opposants ont fait valoir plusieurs arguments : le rappel de véhicules ne relève pas des missions traditionnelles du contrôle technique, les risques de conflits entre contrôleurs et usagers lors des contre-visites automatiques, les craintes d’allongement du temps de contrôle et de hausse des prix, ainsi que des questionnements sur l’indépendance entre contrôle technique et secteur de la réparation.
Face aux préoccupations soulevées, l’administration a notamment précisé que la décision de mise en contre-visite sera générée automatiquement, sans responsabilité du contrôleur, ou encore que l’indépendance entre contrôle et réparation est préservée car le contrôleur ne fait aucune opération de réparation.

