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En avant première, le prologue de l’ouvrage de Me Di Vizio, à paraître d’ici la fin du mois : « Covid 19 : Crimes de guerre ! Retour sur les décisions les plus meurtrières de la crise »

En avant première ici : le prologue de mon ouvrage à paraître d’ici la fin du mois : Covid 19 : Crimes de guerre ! Retour sur les décisions les plus meurtrières de la crise !

Fabrice Di Vizio, le 10 juin 2023 – Source

Nous sommes en guerre déclarait Emmanuel Macron le 16 mars 2020.   Ces mots raisonnent encore à nos oreilles, et la France, après avoir été invitée à aller au restaurant, au spectacle, et à laisser la vie continuer : à danser, rire, chanter, tout à coup s’est figée !   A la guerre comme à la guerre : on fait ce qu’on peut, on fait avec ce qu’on a, et tant pis si, un peu comme toujours, faire avec, c’est surtout faire sans !   Sans préparation, sans armes, sans munitions, et surtout sans stratégie !   Le confinement improvisé, la fermeture brutale des écoles, le télétravail, les déprogrammations de soins, l’interdiction de visite dans les EHPAD sont les mesures imposées par la guerre !   Répétons : « A la guerre comme à la guerre ! » : l’ennemi est là, il faut s’en protéger, la menace c’est lui, et nous devons jeter toutes nos forces dans la bataille.  Nous discuterons après, nous réfléchirons après, nous écrirons après ! L’heure est à la guerre !  

Oui, mais … au moment où j’écris ces lignes, la guerre est finie depuis longtemps : la loi d’urgence sanitaire a été abrogée, les soignants suspendus ont été réintégrés, l’état d’urgence sanitaire internationale a été levé et le ministre de la santé français, suivi par ses homologues européens a publiquement déclaré la fin des combats et émis le souhait que le covid soit derrière nous, exprimant le désir de passer à autre chose. Mais pourtant, le bilan promis n’est toujours pas à l’ordre du jour, pourtant le devoir de mémoire peut attendre.   A la guerre  comme à la guerre, mais à la paix comme à la paix, et si César pouvait écrire, « Si tu veux la paix prépares la guerre », nous voudrions ici y ajouter : si tu veux la paix, prépare la paix ! Et pour cela qu’une seule solution : tirer les leçons de nos échecs, faire le bilan de nos pertes humaines, et se demander si nous n’avons pas failli ; si tout ça en valait la peine…   Ce bilan, personne ne veut le faire, ce devoir de mémoire n’intéresse personne :  si « le cœur a ses raisons que la raison ignore », comme l’écrivait Pascal, il semble que la guerre ait ses raisons que la raison doive ignorer : ainsi se justifie le couvre-feu sur la vérité, ainsi s’explique le confinement de la mémoire.  

Cet ouvrage n’est pas une déclaration de guerre, mais au contraire une déclaration de paix : une paix dont le psalmiste déjà nous disait qu’elle embrasse la justice.   Ce que nous avons vécu est terrible, et refuser de le dire, chercher à l’oublier nous expose à des retours de boomerang violents et ravageurs.  Faire taire ceux qui cherchent des responsables, c’est faire taire la recherche de la justice et donc de la paix. Pour ma part, avocat, responsable politique, mais surtout époux et père, je n’ai d’autre souci que la vérité, qui rencontre, dit encore le même psalmiste, l’amour.   « Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent ! »   J’aime mon pays, alors je cherche la vérité, et lorsque je la trouve, je la proclame sans détours, j’ai dédié ma vie à la justice, alors je sais forcément le prix de la paix”

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