Fabrice di Vizio dans la newsletter de JNSPUD : « Le temps perdu à ne pas défendre le personnel suspendu et ne pas s’opposer à l’ignominie du Pass sanitaire ne se rattrapera jamais »
JNSPUD : association Je Ne Suis Pas Un Danger. L’association Je ne suis pas un danger, créée par Maître Fabrice Di Vizio au mois de décembre 2021, a pour objet la défense des droits des personnes non vaccinées et vaccinées sous la contrainte suite aux lois liberticides déjà votées et celles à venir du gouvernement. Pour adhérer : ici.
Chers amis,
Alors que j’écris ces lignes, les manifestations anti-retraite et surtout anti-macron battent leur plein, et les casseroles sont interdites, elles, de faire du bruit.
C’est le propre de notre démocratie : faire taire les casseroles, celles que le gouvernement trainent derrière lui, celles sur laquelle la population frappe pour se faire entendre.
En réalité, les deux sont liés : à frapper trop fort sur les casseroles de la protestation, on risquerait de réveiller celles que les ministres trainent derrière eux et que la presse s’est plue à étouffer depuis 5 ans.
Souvenons-nous tout de même que c’est ce gouvernement qui a géré la crise sanitaire et décidé de nos vies pendant 3 ans. Souvenons-nous quand même que lorsque nous évoquions les restrictions de nos libertés jamais égalées dans l’histoire contemporaine, on nous rappelait que nous n’étions pas en Corée, et que la France était modèle de démocratie et n’avait pas emprunté aux grecs que leurs dieux mais aussi leur vision de L’ÉTAT.
J’entends les uns et les autres crier au scandale de l’interdiction des manifestations, et ils ont de la voix les présidents de syndicats, elles ont de la voix les organisations représentatives des Droits de l’Homme pour expliquer combien violer les libertés fondamentales est cruel et grave.
J’espère que leur prestation est enregistrée et leur est donnée en cadeau après chaque passage, pour qu’ils puissent se congratuler peut-être même collectivement d’être ainsi des ardents défenseurs du peuple !
Quelle mission plus noble que celle de défendre le peuple et on comprend bien que chacun ait revêtu sa plus belle parure, ait fait quelques gargarismes avant d’entrer en plateau, et se soit entrainé à prononcer ce mot pour qu’il retentisse puissamment : PEUPLE, ils l’ont crié, non trop fort ! Alors ils l’ont chuchoté : peuple ! Pas assez fort. Ils l’ont solennisé, insistant sur quelques syllabes : le Peuuuuple : trop artificiel. Finalement, dans un élan d’improvisation, ils se sont lancés et dans une fierté commune, ont inventé une nouvelle façon d’employer ce mot.
Enfin, disons que ce qu’ils pensent en tout cas. Mais ils se trompent : l’hypocrisie est ancienne, et bien d’autres avant eux ont prononcé ce mot peuple de cette façon. La vérité est que c’est trop tard ! Trop tard pour prononcer les mots de justice, les mots d’égalité, trop tard pour en appeler à la fraternité ou que sais-je d’autre. Trop tard encore pour pleurer sur les ruines de la démocratie !
L’ecclésiaste déjà ne disait-il pas il y a un temps pour tout et un temps pour chaque chose sous le ciel ? Et le temps perdu ne se rattrape jamais pourrait-on dire ! Le temps perdu à hurler avec les loups, celui perdu à ne pas défendre le personnel suspendu et ne pas s’opposer à l’ignominie du Pass sanitaire ne se rattrapera jamais, de sorte que chaque mot sortant de la bouche des néo-résistants sera à jamais teinté du sceau de l’hypocrisie !
Quoi qu’il en soit et parce que ce que nous vivons en terme de restrictions de libertés n’est rien par rapport à ce que nous avons vécu et rien par rapport à ce que nous allons vivre, il faut organiser une résistance qui traverse le temps, une résistance qui ne soit pas dépendante de l’angle des caméras et du sens du vent.
Cette résistance passe d’abord par la connaissance : une connaissance pleine et entière des droits qui sont les nôtres et qui, si nous ne les exerçons pas, se périmeront très vite.
C’est pour cette raison que l’association lance le premier institut de protection des libertés fondamentales. Tous les mois pendant 3 heures le samedi matin je prendrai le temps de réfléchir avec ceux qui le veulent à la façon de faire valoir nos droits fondamentaux, à les connaître d’abord et les reconnaître. Je prendrai le temps de vous montrer que les seuls combats perdus sont ceux que nous ne menons pas et nous examinerons ensemble à comment nous protéger face à ce qu’enfin nous pouvons nommer quasi-unanimement la tyrannie qui s’installe.
Nous ne sommes pas en Corée mais si nous ne faisons rien, nous allons franchir la frontière sous peu.
Ces rendez-vous sont gratuits pour les adhérents, une libre participation aux frais étant proposée, elle sera proposée au tarif de 30 euros pour les non adhérents.
Fabrice DI VIZIO – Newsletter de JNSPUD, le 28 avril 2023