JO 2024: LE PORT DU MASQUE REDEVIENT OBLIGATOIRE AUX URGENCES DES HÔPITAUX PARISIENS
Publié par BFM TV le 22 juillet 2024
Pendant la période des JO 2024, face au rebond du Covid et à d’autres infections respiratoires, le port du masque redevient obligatoire pour tout le monde dans les urgences des hôpitaux parisiens.
J-4 avant la cérémonie d’ouverture des JO 2024 à Paris. Et il n’y a pas que les athlètes qui se préparent, les hôpitaux aussi. L’offre de soins est renforcée pour anticiper une plus forte affluence, surtout que les indicateurs ne sont pas bons, avec la circulation du Covid qui repart à la hausse en France, aux Etats-Unis, au Japon et partout en Europe. Sans compter sur l’augmentation des cas de rougeole, coqueluche et autres infections transmissibles par voies respiratoires…
Alors, 15 millions de touristes en plus à Paris, ça fait peur. Les acteurs de la santé s’activent, les services sont étoffés. Tout est fait pour éviter la catastrophe hospitalière. Et à partir d’aujourd’hui, par exemple, il vous faudra ressortir le masque pour vous rendre dans les hôpitaux de la capitale. Selon le communiqué de l’APHP, durant toute la période des JO 2024, soit du 22 juillet au 11 août 2024, le masque chirurgical devra être porté dans les services d’accueil des urgences, pour les patients, les professionnels et les accompagnants.
« On se prépare à un scénario catastrophe » pendant les JO
Aux urgences, entre les brancards, les grandes pancartes bleues détonnent sur les murs immaculés. « Pendant la période des Jeux olympiques, on doit porter le masque » souligne Romain, urgentiste. Et ce, que l’on soit patients, professionnels ou même accompagnants. Alors, c’est le branle-bas de combat. Romain et ses collègues ressortent les stocks. « Dès l’accueil, il y a des masques chirurgicaux distribués aux patients par nos agents de sécurité », explique-t-il. Impossible donc d’y couper. « Ça me rassure. Quand je rentre, quand je vais voir mes proches, je suis plus serein », assure l’urgentiste.
En salle de repos, la nouvelle consigne est loin de faire l’unanimité parmi les infirmiers. « Moi, je pense que c’est vraiment très fatigant. Avec la chaleur, c’est gênant pour respirer. On n’a pas un gros arrivage de touristes et des urgences bondées… », pointe Youssef.
Pourtant, l’APHP souligne une augmentation des cas de rougeole, de coqueluche, d’infections respiratoires… Alors pour Benjamin Davido, infectiologue, le masque est primordial. « On se prépare à un scénario catastrophe. L’enjeu, c’est de l’éviter. On sait que ces Jeux olympiques vont durer longtemps, se suivre des Jeux paralympiques, et on veut que l’été se passe au mieux pour l’hôpital », assure-t-il. Et donc, selon ce spécialiste, pourquoi pas étendre l’obligation du masque à tous les services hospitaliers.
