
Montpellier : la ZFE reste en vigueur dans la Métropole de Montpellier mais un moratoire sur la verbalisation est acté jusqu’en 2027
Publié le 13 février 2025 par Midi Libre.fr
Un long débat a ouvert la séance du conseil de Métropole ce jeudi 13 février [2025]. Entre le besoin de lutter contre la pollution et une ZFE jugée punitive pour les plus précaires qui ne peuvent pas changer de véhicules.
« Tout ça pour ça ! ». C’est ainsi qu’un élu métropolitain a résumé la très longue séquence autour de la ZFE, débattue en premier point du conseil de Métropole de ce jeudi 13 février [2025]. Cette Zone à faibles émissions, qui a fait couler tant d’encre et qui a pour but de bannir les véhicules les plus polluants de Montpellier et dix communes tout autour depuis le 1er janvier dernier. En l’espèce : les véhicules Crit’Air 3 et 4. Considérant que les Crit’Air 5 et plus le sont depuis la mise en place de la ZFE le 1er janvier 2022. Tout le monde va donc pouvoir circuler sans risquer d’amendes…
Sous la pression de nombreux maires hostiles à la mesure, un vœu a été voté à l’unanimité (moins trois votes contre et trois abstentions), en séance du conseil de Métropole. « Un moratoire sur la verbalisation jusqu’au 1er janvier 2027 », a expliqué Michaël Delafosse, président de l’assemblée. Soulignant d’emblée que la ZFE restait bel et bien en vigueur…
« Pour une abrogation pure et simple de la ZFE »
C’était plutôt une façon de gagner deux années durant lesquelles vont se dérouler (l’année prochaine, si tout va bien) les élections municipales. En 2027, « il appartiendra au conseil métropolitain élu de choisir en souveraineté les orientations pour accompagner la transition », a dit avant le débat Michaël Delafosse. À gauche de l’échiquier on évoque « une impréparation totale », comme l’assure Alenka Doulain, « une absurdité abyssale », pour François Vasquez ou une « ZFE injuste pour les plus précaires », selon Coralie Mantion.
Parmi les maires, Laurent Jaoul, celui de Saint-Brès à l’origine de la fronde, crie « victoire ». Mais assure qu’il se battra dans deux ans « pour une abrogation pure et simple de la ZFE ». […]
Publié le 14 février 2025 par Infoccitanie.fr
Montpellier Métropole : ZFE, pas de verbalisation jusqu’en 2027
Il n’y aura pas de verbalisation pour les véhicules polluants jusqu’en 2027 dans le cadre de la ZFE, dans la Métropole de Montpellier.
A Montpellier Métropole, cette disposition du ZFE ( zone à faibles émissions) découle de la loi Climat et Résilience du 22 août 2021. Elle était censée s’appliquer dès le 1er janvier 2025 à 11 communes, à peu ou prou 60 000 véhicules munis d’une vignette Crit’air 3 et donc interdits de circuler dans la métropole. La question de la verbalisation était à l’origine de zones d’ombre, les PV ne pouvant être administrés sans signalisation préalable adéquate de la métropole de Montpellier et inexistante depuis janvier dernier [2025].
60 000 véhicules étaient concernés
Jeudi 13 février dernier [2025], le Conseil communautaire de Montpellier Métropole a voté un moratoire. Quelle que soit leur vignette Crit’Air, jusqu’en 2027, les automobilistes ne risquent plus de verbalisation s’ils roulent dans la métropole de Montpellier. Cette suspension temporaire a été adoptée par 86 pour, 3 contre et 3 abstentions.
« Après l’arrêt de la ZFE à Montpellier, j’appelle dès aujourd’hui les députés et sénateurs héraultais à abolir la ZFE par le biais d’un cavalier législatif ou d’une niche parlementaire », déclare Laurent Jaoul, maire de Saint-Brès, à l’initiative du collectif de maires engagés contre la ZFE.
« La transition écologique ne peut pas se faire sur le dos des citoyens les plus vulnérables. Pour illustrer l’incohérence de la mesure, Mme Doulain rappelait dés 2022 que, dans le cadre de cette ZFE, un SUV pouvait pénétrer dans la métropole alors qu’une Clio, plus accessible aux ménages modestes, en était exclue« , indique le groupe d’opposition MUPES.
« Aurait-il oublié les élections de 2026 ? »
Patricia Miralles, élue d’opposition et ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens Combattants, commente : « Le président de la Métropole de Montpellier s’engage sur un moratoire de la ZFE jusqu’en 2027… aurait-il oublié les élections de 2026 ? J’ai voté contre ce moratoire. Un tram gratuit, c’est bien, mais à quoi bon s’il n’améliore pas la qualité de l’air ? »
Source : https://infoccitanie.fr/montpellier-metropole-zfe-pas-de-verbalisations-jusquen-2027/
Publié par France Info Régions le 7 février 2025
ZFE : la métropole de Montpellier devrait officiellement suspendre la verbalisation le 13 février [2025]
La verbalisation des véhicules CRIT’Air 3 devrait être officiellement abandonnée dans la Métropole de Montpellier lors du conseil communautaire du 13 février prochain [2025]. Aucun panneau de signalisation n’avait été installé, laissant les usagers dans le flou.
Pro et anti-ZFE se seraient enfin mis d’accord : un moratoire sur la non-verbalisation à propos de la ZFE devrait donc être voté le 13 février 2025, d’après le journal Midi Libre. L’objectif : officialiser et clarifier la situation.
Interdiction de circuler pour les CRIT’Air 3
Depuis le 1er janvier 2025, les véhicules à la petite vignette orange « CRIT’Air 3 » ne peuvent théoriquement plus circuler dans la métropole de Montpellier. Il s’agit des voitures essences et hybrides immatriculées avant 2006 et des diesels d’avant 2011.
Une nouvelle phase de la mise en œuvre des Zones à faibles émission (ZFE) se met peu à peu en place en France.

Mais face à la grogne des automobilistes et des professionnels en particulier, la Métropole n’a pas installé de signalisation et l’Etat ne verbalisera pas. Jusqu’à nouvel ordre.
Pas de sanction prévue
Interrogée à ce propos début janvier [2025] par France 3, l’adjointe aux mobilités et aux transports de la Métropole de Montpellier, Julie Frêche, assurait que cette promesse de non-verbalisation serait tenue jusqu’à la fin du mandat actuel.
Sur le territoire de la métropole, il n’y aura aucune verbalisation car nous savons que c’est un cap difficile et nous ne voulons pas pénaliser l’activité professionnelle des artisans de notre territoire.Julie Frêche – adjointe aux mobilités et aux transports Métropole de Montpellier
Le vote du moratoire devrait avoir lieu lors du prochain conseil communautaire, jeudi 13 février [2025]. Il officialisera l’absence de signalisation ZFE dans la métropole et l’impossibilité de verbaliser jusqu’au prochain mandat.
Publié par Actu.fr le 13 février 2025
Les élus de la Métropoles de Montpellier ont adopté un moratoire sur la ZFE, actant qu’aucune verbalisation ne sera réalisée d’ici 2027
Depuis son adoption à une large majorité en 2021, plusieurs élus de la Métropole de Montpellier ont changé leur perception de la Zone à Faibles Émissions. D’autant plus après le passage au 1er janvier 2025 de la troisième phase de sa mise en place avec l’interdiction des véhicules Crit’Air 3, soit près de 60 000 dans la métropole selon les données du ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires. Si aucune verbalisation n’a été dressée jusqu’à présent et que la collectivité ne compte pas appliquer de sanction en ayant toujours défendu une « ZFE pédagogique », un moratoire a été adopté ce jeudi 13 février [2025] figeant la situation actuelle. Ou comment, par un simple voeu, contenter politiquement tout le monde à un an des municipales.
Une victoire dans le temps
La Métropole de Montpellier et son président Michaël Delafosse reculent-ils sur la ZFE ? Lors du conseil de décembre dernier, plusieurs élus par la voix du maire de Castelnau-le-Lez Frédéric Lafforgue avaient proposé de « sursoir le calendrier actuel de déploiement de la ZFE et de soumettre au conseil de métropole un nouveau calendrier par la proposition d’un moratoire concernant l’application de la ZFE permettant ainsi la prolongation de la circulation des véhicules Crit’Air 3 au sein de la métropole ». Un moratoire, par l’intermédiaire d’un voeu, qui a donc été adopté (86 pour, 3 contre et 3 abstentions) par les élus métropolitains ce mardi 13 février [2025] et qui prévoit comme le mentionne le texte de notamment « maintenir solidairement la trajectoire fixée par la délibération du 25 janvier 2022 » et que « un moratoire sur la verbalisation soit mis en place jusqu’en 2027 ». Une date à laquelle le conseil devra également se prononcer quant à l’extension du périmètre de la ZFE. En résumé, rien ne change par rapport à la situation actuelle, mais ce moratoire est suffisant pour que chacun y voit une victoire.
En premier lieu Alenka Doulain qui dénonce d’abord : « Sur la méthode, la réception d’un voeu la veille à 19h est une insulte à la démocratie métropolitaine » et y voit « un révélateur de l’impréparation et du caractère brouillon de votre gestion de la ZFE ». Avec le vote du moratoire, l’élue d’opposition montpelliéraine « célèbre une victoire. En 2022, nous étions bien seule avec Clothilde Ollier à dénoncer ce calendrier intenable alors qu’aucune solution n’était proposée aux classes moyennes et modestes » et d’asséner à Michaël Delafosse : « Vous avez enfin bougé au prix de quelle mobilisation. Combien de temps aura-t-il fallu pour que vous reconnaissiez que cette ZFE était impossible à mettre en place car injuste socialement ». Attaquant la politique des mobilités à l’echelle de la métropole de la majorité, qu’elle juge insuffisante, Alenka Doulain déplore : « Nous devons être à la hauteur et proposer des solutions aux habitants de ce territoire. Malheureusement, vous n’avez pas compris qu’aujourd’hui la plupart des habitants hors de Montpellier qui sont dans une voiture n’ont pas d’alternative à la voiture individuelle ».
Une victoire politique
Laurent Jaoul peut également revendiquer une victoire après avoir été un des principaux meneurs du combat contre la ZFE ces derniers mois. « C’est une réponse à la demande de 23 maires de notre métropole, » rappelle-t-il, « C’est une décision un peu tardive, mais qui marque une première victoire pour ceux qui, comme moi, sont opposés à cette ZFE. C’est même une victoire politique. Le fait que nous aillons ce débat est la preuve que cette ZFE dans sa forme actuelle est injuste et inapplicable ». Le maire de Saint-Brès tempère pour autant : « Mais soyons clair, ce moratoire ne règle rien sur le fond et ne fait que repousser le problème de deux ans. C’est un compromis politique, un texte, que certains qualifient d’équilibriste, qui tente de satisfaire les opposants et les partisans de la ZFE sans apporter de solution ».

