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Selon l’ANSES, la question du graphène se pose officiellement pour les masques

Le graphène, officiellement absent en ce qui concerne le contenu des injections, pose toutefois question quant à la nocivité de certains modèles de masques qui contiennent cette substance.

C’est l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), qui recommande aujourd’hui de “privilégier la mise sur le marché de masques sans graphène« .

Pourtant, cette agence sous tutelle du pouvoir exécutif (c’est-à-dire sous tutelle du Gouvernement) a pour habitude, lorsqu’à ses yeux il existe un manque de données scientifiques, de se borner à recommander uniquement de “poursuivre les recherches« 1.

Ainsi, tandis que la recherche scientifique se poursuit, le commerce potentiellement dangereux en question prospère, quitte à faire courir un risque insuffisamment évalué à la population. C’est l’antithèse du principe de précaution, dont le respect est pourtant imposé par la Charte de l’environnement intégrée en 2005 à notre Constitution.

Dans le cas des masques, l’ANSES prétend que “les données disponibles ne mettent pas en évidence de situations d’exposition préoccupantes”. Elle ajoute qu’il est néanmoins “impossible d’évaluer le risque pour la santé li[é] à l’exposition au graphène, en raison du manque d’information sur le graphène utilisé par les fabricants et sur la toxicité de cette substance, en particulier à long terme.”.

De première part, nous ne pouvons que nous féliciter de cette avancée soudaine de l’ANSES, qui entend voir le principe de précaution correctement appliqué, tout en espérant qu’elle en fera de même dans les autres dossiers sensibles, notamment lorsque le doute scientifique naît d’études financées par des industriels intéressés.

Cependant, de seconde part, nous pouvons nous interroger sur les raisons de cette prudence inhabituelle de la part de l’ANSES. Un risque grave, notamment pulmonaire, lié à l’usage de masques au graphène, aurait-il été clairement identifié ? Dans cette hypothèse, la posture consistant à prétendre qu’il n’y a pas de risque démontré, tout en recommandant une éviction, ne vise-t-elle pas à limiter les risques de contentieux ?

On sait en effet que les masques concernés – des modèles FFP2 – ont notamment été recommandés et distribués aux soignants par l’État. Gageons qu’il ne s’agisse là que d’une mauvaise interprétation de notre part.

Pour approfondir ces questions, nous vous invitons à consulter le rapport publié ce jour par l’ANSES :

Source : https://dejavu.legal/fr