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Toute personne qui se fait vacciner contre la variole du singe fait partie d’un « essai clinique » destiné à recueillir des données admet l’OMS

Un haut fonctionnaire de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a reconnu que toute personne qui se fait vacciner contre la variole du singe fait essentiellement partie d’un « essai clinique » visant à recueillir des informations sur l’efficacité du vaccin.

Ces déclarations surviennent alors que le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, est passé outre le comité consultatif de l’organisation et a décrété que la variole du singe était une urgence sanitaire mondiale. C’est le niveau d’alerte le plus élevé de l’organisation. La dernière fois que l’OMS a émis une telle urgence remonte au début de l’année 2020 pour le Covid‑19.

Tim Nguyen, le chef du département de gestion des risques infectieux de l’OMS, a déclaré que l’efficacité du vaccin contre la variole du singe n’est pas connue, car il n’a pas été utilisé à grande échelle auparavant.

« Je voudrais souligner une chose qui est très importante pour l’OMS. Nous avons des incertitudes quant à l’efficacité de ces vaccins, car ils n’ont jamais été utilisés dans ce contexte et à cette échelle auparavant »

a signalé M. Nguyen, samedi.

M. Nguyen a ensuite déclaré que « lorsque ces vaccins sont administrés, ils le sont dans le cadre d’études d’essais cliniques et de la collecte prospective de ces données, afin d’améliorer notre compréhension de l’efficacité de ces vaccins ».

Cas répertoriés

Jusqu’à présent cette année, ont été recensés plus de 16.000 cas de variole du singe dans plus de 75 pays, et cinq décès en Afrique. La maladie virale s’est propagée principalement chez les hommes homosexuels, lors de la récente épidémie hors d’Afrique où elle est endémique.

En décrétant l’urgence sanitaire, le Dr Tedros a noté que « pour le moment, il s’agit d’une épidémie qui se concentre parmi les homosexuels et surtout ceux qui ont des partenaires sexuels multiples ». Avant 2022, le virus était principalement relégué en Afrique occidentale et centrale, où la maladie est endémique.

Selon les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), la Food and Drug Administration (FDA) a autorisé deux vaccins contre la variole du singe : ACAM2000, connu sous le nom d’Imvamune ou Imvanex, et JYNNEOS.

Selon les autorités, la plupart des cas de variole du singe aux États‑Unis se trouvent dans la ville de New York. L’agence sanitaire de la ville a déclaré avoir obtenu davantage de vaccins JYNNEOS.

« Le département de la santé de New York a annoncé son programme pour sa prochaine distribution du vaccin JYNNEOS », a déclaré le département de la santé de la ville de New York dans un communiqué, le 21 juillet. « Environ 26.000 doses supplémentaires ont été livrées à la ville de New York dans le cadre de la phase 2b du gouvernement fédéral et de l’État, et seront distribuées par l’intermédiaire de cliniques, de sites de vaccination de masse et de référents communautaires. Les personnes pourront prendre rendez‑vous du 24 juillet au 13 août. »

L’Europe, quant à elle, est l’épicentre de l’épidémie de la variole du singe, ont fait savoir les responsables. Le Dr. Tedros a déclaré samedi que « l’évaluation de l’OMS est que le risque de variole du singe est modéré au niveau mondial et dans toutes les régions, sauf dans la région européenne où nous évaluons le risque comme élevé. »

Mais la semaine dernière, les CDC ont confirmé les premiers cas chez des enfants dans deux États distincts. On ne sait pas exactement comment les enfants ont contracté le virus.

Source : https://www.epochtimes.fr/toute-personne-qui-se-fait-vacciner-contre-la-variole-du-singe-fait-partie-dun-essai-clinique-destine-a-recueillir-des-donnees-admet-loms-2078848.html