Décès de l’adolescent ayant fait un malaise suite à sa vaccination anti-HPV
Publié par Nexus le 31 octobre 2023
L’agence régionale de santé des Pays de la Loire a annoncé hier le décès de l’adolescent victime d’un malaise le 19 octobre dernier, suite à sa vaccination contre le papillomavirus (HPV) dans un collège privé de Saint-Herblain, en Loire-Atlantique. L’Enseignement catholique a demandé à ses chefs d’établissement de suspendre la campagne de vaccination. Des collectifs de parents, soignants et citoyens demandent également sa suspension dans l’enseignement public.
Ouverture d’une enquête administrative
C’est une triste nouvelle. Le collégien de Saint-Herblain victime d’un malaise quinze minutes après sa vaccination contre le papillomavirus (HPV) est décédé ce vendredi 27 octobre, des suites d’un traumatisme crânien lié à sa chute, a annoncé hier l’agence régionale de santé des Pays de la Loire dans un communiqué, non disponible en ligne (comme le précédent), mais relayé par France 3 Pays de la Loire. « Comme pour tout évènement indésirable grave lié aux soins, une enquête administrative a été diligentée par le directeur général de l’ARS pour établir les conditions de déroulement de la vaccination et de sa surveillance médicale dans l’établissement, ainsi que les conditions de la prise en charge médicale de l’enfant », a également précisé l’agence.
L’ARS conseille de renforcer la surveillance post-vaccinale
Suite à cet accident survenu le 19 octobre, l’ARS avait suspendu la campagne de vaccination anti-HPV dans les collèges de Loire-Atlantique, tout en annonçant sa reprise dès la fin des vacances. En effet, selon l’agence régionale de santé, le type de malaise dont a été victime l’adolescent « peut survenir du fait du stress provoqué par la vaccination, mais est sans lien avec le produit vaccinal ou à un défaut de qualité du vaccin ». Pour elle, il suffirait de renforcer « la surveillance post-vaccinale » dans les établissements scolaires. Comment ? On peut se poser la question, l’arrivée d’un malaise étant assez imprévisible… Faut-il garder allongés tous les collégiens vaccinés en masse pendant les heures qui suivent la vaccination afin d’éviter les chutes ? Si oui, dans quelles salles, avec quels moyens ?
Campagne suspendue dans le privé
Plus radical, le Secrétariat général de l’Enseignement catholique a pris la mesure de ce « très grave accident », survenu dans l’un de ses établissements et a publié un communiqué dès jeudi dernier, dès jeudi dernier, alors que le jeune garçon était encore en vie, pour recommander à tous ses chefs d’établissement de « suspendre l’organisation de la vaccination contre le HPV dans les établissements catholiques » , et ce « dans l’attente des résultats des investigations en cours ».
Des collectifs demandent sa suspension dans le public
De leur côté, les membres de différents collectifs locaux, régionaux et nationaux (Collectif Santé 44, Collectif Santé Saint-Nazaire, Parents en colère, Réseau des victimes des accidents vaccinaux, Ligue nationale pour la liberté des vaccinations, Union pour la prévention et la gestion des crises sanitaires), rassemblés sous la bannière « Collectifs Unis », ont signé une lettre commune adressée au rectorat de l’académie de Nantes.
Dans leur courrier, envoyé et publié le 30 octobre 2023 sur les réseaux sociaux, ils soulèvent différentes questions autour du bien-fondé de cette campagne vaccinale organisées conjointement par l’ARS et le rectorat (« Quel bénéfice éducatif cette campagne apporte-t-elle à des élèves scolarisés dans nos écoles françaises ? ») et exigent des éclaircissements sur les moyens concrètement mis en œuvre pour la réaliser et assurer la surveillance médicale des élèves vaccinés. Les cosignataires demandent également « à ce que le Rectorat et ses services de santé appliquent le principe de précaution en n’autorisant pas le redémarrage de cette vaccination à la rentrée du 6 novembre sur l’ensemble de l’Académie des Pays de la Loire ».
Une enquête préliminaire pour homicide involontaire a été ouverte par le parquet de Nantes et une autopsie du corps de la jeune victime devait avoir lieu hier, selon les sources du Figaro. Elle devrait permettre de connaître les causes exactes de son décès et, éventuellement, de son malaise.
Article par Alexandra Joutel
Source : https://www.nexus.fr/actualite/vaccin/deces-ado-hpv/