
Le cardinal Müller avertit les prêtres qu’ils commettront un sacrilège s’ils bénissent des couples de même sexe
Publié en espagnol par InfoVaticana le 21 décembre 2023
Suite au tollé provoqué par la déclaration du Dicastère pour la Doctrine de la Foi, l’ancien préfet du Dicastère, le Cardinal Müller, a publié une importante réflexion sur ce document.
Le commentaire du cardinal allemand a été distribué à plusieurs médias pour diffusion. The Pillar pour l’anglais, La Bussola Cotidiana pour l’italien, Kath.net pour l’allemand et InfoVaticana pour l’espagnol. Nous partageons ci-dessous le commentaire du cardinal Gerhard Müller :
La seule bénédiction de notre mère l’Église est la vérité qui nous rendra libres.
Notes sur la déclaration Fiducia Supplicans
Cardinal Gerhard Ludwig Müller
Avec la déclaration Fiducia Supplicans (=FS) sur la signification pastorale des bénédictions, le Préfet du Dicastère pour la Doctrine de la Foi (= DDF) a fait une déclaration sans précédent dans l’enseignement de l’Eglise catholique. Ce document affirme qu’il est possible pour un prêtre de bénir, non pas liturgiquement mais en privé, des couples qui vivent leur sexualité en dehors du mariage, y compris des couples de même sexe. Les nombreuses questions posées par les évêques, les prêtres et les fidèles laïcs en réponse à ces déclarations méritent une réponse claire et distincte.
Cette affirmation n’est-elle pas en contradiction directe avec la doctrine catholique ? Les fidèles sont-ils obligés d’accepter ce nouvel enseignement ? Le prêtre est-il autorisé à pratiquer ces bénédictions privées nouvellement inventées, et l’évêque diocésain peut-il les interdire si elles se produisaient dans son diocèse ? Pour répondre à cette question, voyons ce que ce document voudrait nous faire croire et sur quels fondements il s’appuie.
Le document en question, que l’assemblée générale des cardinaux et des évêques de ce dicastère n’a ni discuté ni approuvé, reconnaît que l’hypothèse (ou l’enseignement ?) qu’il propose est tout à fait nouvelle, et qu’elle se fonde avant tout sur le magistère pastoral du pape François. Selon la foi catholique, le pape et les évêques peuvent mettre certains accents pastoraux et relier de manière créative la vérité de la révélation aux nouveaux défis de chaque époque, par exemple dans le domaine de la doctrine sociale ou de la bioéthique, tout en respectant les principes fondamentaux de l’anthropologie chrétienne. Mais ces innovations ne peuvent aller au-delà de ce qui leur a été révélé une fois pour toutes par les Apôtres comme Parole de Dieu (Dei verbum 8). En effet, aucun texte biblique, aucun texte des Pères ou des Docteurs de l’Eglise, aucun document antérieur du Magistère ne vient étayer les conclusions de FS. Il s’agit d’un saut doctrinal. En effet, on ne peut parler de développement de la doctrine que si la nouvelle explication est contenue, au moins implicitement, dans la révélation et, surtout, ne contredit pas les définitions dogmatiques. Et un développement doctrinal qui atteint un sens plus profond de l’enseignement doit avoir eu lieu graduellement, au cours d’une longue période de maturation (cf. Dei verbum 8). Or, la dernière déclaration magistérielle sur ce sujet a été faite par la Congrégation pour la doctrine de la foi elle-même en mars 2021, il y a moins de trois ans, refusant catégoriquement la possibilité de bénir ces unions. Cela vaut aussi bien pour les bénédictions publiques que pour les bénédictions privées sur des personnes en situation de péché.
Comment FS justifie-t-elle le fait que, tout en proposant une nouvelle doctrine, elle ne nie pas ce qui a été affirmé dans le document précédent de 2021 ?
Tout d’abord, FS reconnaît que tant le Responsum que la doctrine traditionnelle valide et contraignante sur les bénédictions ne permettent pas de bénir des situations qui sont contraires à la loi de Dieu et à l’Évangile du Christ, telles que les unions sexuelles en dehors du mariage. Cela est clair pour les sacrements, mais aussi pour d’autres bénédictions que Fiducia supplicans appelle « liturgiques » et qui font partie des rites que l’Église a appelés « sacramentels », tels qu’ils sont décrits dans le Rituel romain post-Vatican II. Dans ces deux types de bénédictions, il doit y avoir une consonance entre la bénédiction et l’enseignement de l’Église (FS 9-11).
Ainsi, pour pouvoir accepter de bénir des situations contraires à l’Evangile, la FDD propose une solution originale : élargir le concept de bénédiction (FS 7,12). Elle se justifie comme suit : « Il faut aussi éviter le risque de réduire le sens des bénédictions à ce seul point de vue [les bénédictions « liturgiques » des sacrements et des sacramentaux], car cela nous conduirait à réclamer, pour une simple bénédiction, les mêmes conditions morales que celles qui sont requises pour la réception des sacrements » (FS 12). En d’autres termes, un nouveau concept de bénédiction est nécessaire, qui va au-delà des sacrements, afin de pouvoir accompagner le chemin de ceux qui vivent dans le péché.
Cependant, cette expansion au-delà des sacrements se faisait en fait déjà par le biais des sacramentaux. L’Église n’a pas exigé les mêmes conditions morales pour une bénédiction que pour la réception d’un sacrement. C’est le cas, par exemple, d’un pénitent qui ne veut pas quitter sa situation de pécheur, mais qui peut humblement demander une bénédiction personnelle pour que le Seigneur lui donne la lumière et la force de comprendre et de suivre un jour les enseignements de l’Évangile. Cela ne nécessiterait pas un nouveau type de bénédiction.
Pourquoi est-il alors nécessaire d’élargir le sens d’une bénédiction, si les bénédictions telles qu’elles sont comprises dans le rituel romain vont déjà au-delà des sacrements ?
La bénédiction entendue de manière traditionnelle, bien qu’elle aille au-delà des sacrements, ne permet de bénir que » des choses, des lieux ou des circonstances qui ne contredisent pas la norme ou l’esprit de l’Évangile » (FS 10, citant le rituel romain). Et c’est là le point à dépasser, puisqu’on veut bénir des circonstances, comme une relation stable entre personnes de même sexe, qui contredisent la norme et l’esprit de l’Évangile. Il est vrai que l’Église peut ajouter de « nouveaux sacramentaux » aux sacramentaux existants (Vatican II : Sacrosanctum Concilium 79), mais elle ne peut pas en changer le sens au point de banaliser le péché, surtout dans une situation culturelle idéologiquement chargée qui induit également les fidèles en erreur. Et ce changement de sens est précisément ce qui se produit dans FS, qui invente une nouvelle catégorie de bénédiction au-delà de celle liée à un sacrement ou à des sacramentaux tels que l’Église les avait compris jusqu’à présent. FS dit qu’il s’agit de bénédictions non liturgiques, propres à la piété populaire. Nous aurions donc ces trois niveaux :
Les prières liées aux sacrements, qui demandent que la personne soit en état de grâce pour les recevoir, ou qu’elle veuille se détourner du péché.
Les bénédictions telles que celles contenues dans le Rituel romain, et telles que la doctrine catholique les a toujours comprises, peuvent être adressées à des personnes, même si elles vivent dans le péché, mais pas à « des choses, des lieux ou des circonstances contraires à la norme ou à l’esprit de l’Évangile » (FS 10, citant le Rituel romain). Ainsi, par exemple, une femme qui s’est fait avorter pourrait être bénie, mais pas une clinique d’avortement.
Les nouvelles bénédictions proposées par FS seraient des bénédictions pastorales, et non des bénédictions liturgiques ou rituelles. Par conséquent, elles n’auraient plus les limites des bénédictions décrites dans le Rituel romain (type « b »). Elles pourraient s’appliquer, comme les bénédictions du Rituel romain, non seulement aux personnes en état de péché, mais aussi aux choses, lieux ou circonstances contraires à l’Évangile.
La nouveauté réside dans ces bénédictions de type « c », ou « bénédictions pastorales », qui, n’étant pas liturgiques mais plutôt de « piété populaire », ne compromettraient pas, selon FS, la doctrine évangélique, et n’auraient pas à être cohérentes ni avec les normes morales ni avec la doctrine catholique. Que dire de cette nouvelle catégorie de bénédictions ?
Une première observation est qu’il n’y a pas de base pour ce nouvel usage dans les textes bibliques qui sont cités, ni dans les déclarations antérieures du Magistère. Même les textes proposés par le pape François ne fournissent pas de base pour ce nouveau type de bénédiction. En effet, les bénédictions selon le Rituel romain (type « b ») permettent déjà de bénir quelqu’un qui vit dans le péché. Et ce type de bénédiction peut être appliqué sans problème à quelqu’un qui est en prison ou dans une maison de transition, comme le dit François (cité dans FS 27). Les nouvelles bénédictions pastorales (type « c ») vont au-delà de ce que dit François, car avec ces bénédictions on pourrait aussi bénir une réalité qui est contraire à la loi de Dieu, comme une relation extraconjugale. En fait, selon le critère de ces bénédictions pastorales, il serait absurde de pouvoir bénir, par exemple, une clinique d’avortement ou un groupe mafieux.
Une deuxième observation en découle : il est toujours risqué d’inventer de nouveaux termes qui vont à l’encontre de l’usage courant de la langue. En effet, une telle démarche conduit à l’exercice arbitraire du pouvoir. Dans notre cas, la bénédiction a une objectivité propre et ne peut être redéfinie en fonction d’une intention subjective contraire à l’essence de la bénédiction, car ce serait arbitraire. La célèbre phrase de Humpty Dumpty dans Alice au pays des merveilles me vient à l’esprit : « Lorsque j’utilise un mot, il signifie ce que je choisis de signifier, ni plus ni moins ». Alice répond : « La question est de savoir si l’on peut faire en sorte que les mots signifient autant de choses différentes ». Et Humpty Dumpty de rétorquer : « La question est de savoir qui commande ici, c’est tout ».
Le troisième point concerne le concept même de » bénédiction non liturgique « , qui ne veut rien sanctionner (FS 34), et qui serait la bénédiction pastorale (type » c « ). En quoi diffère-t-elle de la bénédiction envisagée dans le Rituel romain (type » b « ) ? La différence n’est pas la spontanéité, qui est déjà possible dans les bénédictions de type « b », puisqu’il n’est pas essentiel qu’elles soient réglementées ou approuvées dans le Rituel. La différence n’est pas non plus dans la piété populaire, puisque les bénédictions selon le Rituel romain sont déjà adaptées à une telle piété populaire, qui requiert la bénédiction de divers objets, lieux et personnes. Il semble que cette bénédiction pastorale (type « c ») soit créée ad hoc pour pouvoir bénir des situations contraires à la norme ou à l’esprit de l’Évangile.
Cela nous amène à une quatrième observation, qui concerne l’objet de cette bénédiction pastorale, qui la différencie de la bénédiction selon le Rituel romain, car la bénédiction pastorale est donnée sur des situations contraires à l’Évangile. Notons qu’ici, ce ne sont pas seulement les personnes pécheresses qui sont bénies, mais, en bénissant le couple, c’est la relation pécheresse elle-même qui est bénie. Or, Dieu ne peut pas envoyer sa grâce sur une relation qui lui est directement opposée, et qui ne peut pas être ordonnée dans un sens qui lui est favorable. Les relations sexuelles étrangères au mariage, en tant que relations sexuelles, ne peuvent pas rapprocher les hommes de Dieu, et ne peuvent donc pas être ouvertes à la bénédiction de Dieu. Par conséquent, même si une telle bénédiction avait lieu, son seul effet serait de confondre les personnes qui la reçoivent ou qui assistent à la bénédiction, qui penseraient que Dieu a béni ce qu’Il ne peut pas bénir. Il est vrai que le cardinal Fernandez, dans des déclarations aux médias Infovaticana, a précisé que ce n’est pas l’union qui est bénie, mais le couple, mais c’est jouer avec les concepts, puisque le couple est défini précisément par son union.
La difficulté de bénir l’union est particulièrement évidente dans le cas de l’homosexualité. Car la bénédiction, dans la Bible, est liée à l’ordre créé par Dieu, qu’il a jugé bon. Cet ordre repose sur la différence sexuelle de l’homme et de la femme, appelés à devenir une seule chair. La bénédiction d’une réalité opposée à la création n’est pas seulement impossible, elle est blasphématoire. Car, une fois de plus, la question n’est pas de bénir des personnes qui « sont dans une union qui ne peut en aucun cas être comparée au mariage » (FS n.30), mais de bénir cette même union qui ne peut être comparée au mariage. C’est précisément la raison pour laquelle FS veut créer un nouveau type de bénédiction (FS 7 ; FS 12).
Plusieurs arguments apparaissent dans FS pour tenter de justifier ces bénédictions. Tout d’abord, la possibilité de conditions qui exemptent de la culpabilité morale. Mais ces conditions se réfèrent à la personne, et non à la relation elle-même. On dit aussi que demander une bénédiction est le bien possible que ces personnes peuvent réaliser dans leurs conditions, comme si demander une bénédiction constituait déjà une ouverture à Dieu et à la conversion. Mais cela peut être vrai pour la personne qui demande une bénédiction pour elle-même, mais pas pour celle qui demande une bénédiction pour sa relation ou son partenaire, parce que cette personne veut alors justifier la relation elle-même devant Dieu, sans se rendre compte que, en tant que telle, elle éloigne la personne de Dieu. Enfin, on prétend qu’il y a des éléments positifs dans la relation et qu’ils peuvent être bénis, mais ces éléments positifs (par exemple, aider l’autre personne en cas de maladie) sont accessoires à la relation elle-même, dont la nature est le partage de la sexualité, et ne changent pas la nature de cette relation, qui ne peut en aucun cas être dirigée vers Dieu, comme l’a déjà indiqué le Responsum de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi de 2021. Même dans une clinique d’avortement, il y a des éléments positifs, depuis les anesthésistes qui évitent la douleur physique de la personne, jusqu’au désir des médecins de protéger le projet de vie de la femme qui avorte.
Une cinquième observation concerne la cohérence interne de cette même bénédiction pastorale (type « c ») : peut-on donner une bénédiction non liturgique, ou une bénédiction qui ne représente pas officiellement la doctrine du Christ et de l’Église ? La clé de la réponse n’est pas de savoir si les rites ont été officiellement approuvés ou s’ils sont spontanément improvisés. La question est de savoir si c’est un prêtre qui accomplit la bénédiction, représentant le Christ et l’Église. FS affirme qu’il n’y a aucun problème à ce que le prêtre s’associe à la prière des personnes qui se trouvent dans cette situation contraire à l’Évangile (FS 30), mais dans cette bénédiction pastorale, le prêtre ne s’associe pas à leur prière, mais invoque la descente des dons de Dieu sur la relation elle-même. Dans la mesure où le prêtre agit au nom du Christ et de l’Église, prétendre séparer cette bénédiction de la doctrine, c’est postuler un dualisme entre ce que fait l’Église et ce que dit l’Église. Mais la révélation, comme l’enseigne le Concile Vatican II, est donnée par des signes et des paroles intrinsèquement liés les uns aux autres (Dei Verbum 2), et la prédication de l’Église ne peut pas non plus séparer les signes et les paroles. Ce sont précisément les gens simples, que le document veut favoriser en encourageant la piété populaire, qui sont les plus susceptibles d’être trompés par un signe qui contredit la doctrine, parce qu’ils saisissent intuitivement le contenu doctrinal du signe.
Dans ces conditions, un catholique fidèle peut-il accepter l’enseignement de FS ? Étant donné l’unité du signe et de la parole dans la foi chrétienne, la seule façon d’accepter qu’il est bon de bénir, de quelque manière que ce soit, ces unions est de penser que ces unions ne sont pas objectivement contraires à la Loi de Dieu. Il s’ensuit que tant que le pape François continue d’affirmer que les unions homosexuelles sont toujours contraires à la Loi de Dieu, il affirme implicitement que de telles bénédictions ne peuvent être données. L’enseignement de FS est donc en contradiction avec lui-même, ce qui appelle une clarification supplémentaire. L’Église ne peut célébrer une chose et en enseigner une autre, car, comme l’a écrit saint Ignace d’Antioche, le Christ est le Maître « qui a dit et qui est devenu » (Éphésiens 15:1), et sa chair ne peut être séparée de sa parole.
L’autre question était de savoir si un prêtre peut accepter de bénir ces unions, dont certaines coexistent avec un mariage légitime ou pour lesquelles il n’est pas rare de changer de partenaire. Il pourrait le faire, selon FS, avec une bénédiction pastorale, et non une bénédiction liturgique ou officielle (type « c »). Cela signifierait que le prêtre devrait donner ces bénédictions sans agir au nom du Christ et de l’Église. Mais cela impliquerait de ne pas agir en tant que prêtre. En effet, il devrait faire ces bénédictions, non pas en tant que prêtre du Christ, mais en tant que celui qui a renié le Christ. Car le prêtre qui bénit ces unions les présente, par ses gestes, comme une voie vers le Créateur. Il commet donc un acte sacrilège et blasphématoire contre le dessein du Créateur et contre la mort du Christ pour nous afin de réaliser le dessein du Créateur. Cela concerne également l’évêque diocésain. En tant que pasteur de son Église locale, il est tenu d’empêcher ces actes sacrilèges de se produire, sous peine d’y participer et de renier le mandat qui lui a été donné par le Christ de confirmer ses frères dans la foi.
Les prêtres doivent proclamer l’amour et la bonté de Dieu pour tous les hommes et soutenir les pécheurs et les faibles qui ont du mal à se convertir par des conseils et des prières. Ce n’est pas du tout la même chose que de leur indiquer, par des signes et des mots inventés par eux-mêmes mais trompeurs, que Dieu n’est pas si exigeant à l’égard du péché, dissimulant ainsi le fait que le péché, en pensée, en parole et en acte, nous éloigne de Dieu.
Il n’y a pas de bénédiction non seulement en public, mais aussi en privé, pour des conditions de vie pécheresses qui contredisent objectivement la sainte volonté de Dieu. Et ce n’est pas une preuve d’une bonne herméneutique que de courageux défenseurs de la doctrine chrétienne soient taxés de rigoristes, plus intéressés par l’application légaliste de leurs normes morales que par le salut des individus. Car voici ce que Jésus dit aux gens ordinaires : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes. Car mon joug est facile à porter et mon fardeau est léger » (Mt 11, 28-30). Et l’Apôtre l’explique ainsi : « Ses commandements ne sont pas lourds, car tout ce qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Et qui vaincra le monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jn 5,4-5). À une époque où une fausse anthropologie sape l’institution divine du mariage de l’homme et de la femme avec la famille et ses enfants, l’Église devrait se souvenir des paroles de son Seigneur et Chef : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte et spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là ; combien étroite est la porte et difficile le chemin qui mènent à la vie ! Et il y en a peu qui les rencontrent » (Mt 7, 13-14).
Source en espagnol : https://infovaticana.com/2023/12/21/muller-advierte-a-los-sacerdotes-de-que-cometeran-sacrilegio-si-bendicen-parejas-homosexuales/
Traduction par la-verite-vous-rendra-libres.org

