
Nouvelle série de témoignages de victimes du vaccin Covid : ils ont rejoint Vérity France
30 novembre 2024 : Tiffany Kerbiriou rejoint VERITY France

J’ai 32 ans, après ma 2ème dose, j’ai eu un léger début de choc anaphylactique ainsi qu’une paralysie de la mâchoire qui a durée un mois. Quand les médecins m’ont conseillé quelques mois plus tard de faire ma 3è dose, j’ai refusé. J’étais à ce moment là en pleine reconversion en formation en alternance dans la petite enfance. L’école m’a appris que selon les directives de l’ARS, si je ne faisais pas ma 3ème dose ou ne présentais pas une contre indication je serais obligée d’abandonner totalement ma formation. Pour la contre indication, je n’y avais pas droit. Les effets que j’avais présenté n’était pas sévère… Ayant trop peur de perdre ma formation, j’ai alors pris la décision de finalement faire ma 3ème dose. Mais je ne m’attendais pas à ce que cela soit aussi compliqué.
Au vu de mes antécédents niveau allergie et des effets que j’ai eu pour la 2ème dose, mon médecin, les pharmacies et les centres de vaccination ne voulaient pas me vacciner et me demander de le faire sous surveillance à l’hôpital. J’ai alors contacté une quinzaine d’hôpitaux qui ont tous refusé en me disant de voir avec mon médecin ou ma pharmacie…. Cela à quand même durée 3 semaines avant que je ne décide de contacter mon allergologue qui me suis pour des allergies médicamenteuses. Elle m’a reçu quelques jours plus tard, m’a donné 2 antihistaminiques avant l’injection et de la cortisone à prendre dès le lendemain pendant une semaine. Outre de légers picotements dans la langue et la gorge, je n’ai eu aucun problème sur le coup. Malheureusement, une heure après je n’arrivais plus à m’exprimer correctement. J’ai vu divers médecins me dire que c’était dans ma tête, que c’était parce que j’avais eu trop peur du vaccin ou que si cela durée c’est que je devais en tirer un certain bénéfice et que donc le problème devait être psychologique…..
Aujourd’hui cela va faire 2 ans que je suis en arrêt longue maladie. 2 ans durant lesquels il y a des jours où je parle plutôt bien hormis quelques sons qui ne sont pas les bons (mon cerveau confondant désormais certains sons) et d’autres jours où ma prononciation est vraiment inintelligible. Aujourd’hui parler m’épuise énormément car cela me demande beaucoup de concentration. Ma neurologue et mon orl m’ont dit que c’était une dysarthrie assez sévère dû à un covid long post vaccin. Toutes deux pensent que ça ne reviendra surement pas à la normale mais qu’avec un orthophoniste je pourrais allonger mon temps de parole ou au moins le rendre moins épuisant cependant ma dernière orthophoniste ayant abandonné il y a quelques mois car elle pensait ne plus avoir les compétences pour continuer.
J’ai eu une reconnaissance travailleur handicapé il y a quelque temps et commence prochainement avec un service SAVS pour m’aider côté pro mais aussi et surtout perso et socialement. Et j’espère reprendre prochainement le chemin du travail même si on m’a déjà averti que je ne pourrais surement plus travailler dans la petite enfance.
Source : https://www.verity-france.org/tiffany-kerbiriou-rejoint-verity-france/
1er juillet 2024 – Claudine Scherer rejoint VERITY France

Claudine, 57 ans, je vis depuis maintenant quelques mois dans le corps d’une femme de 80 -90 ans.
Le 5 mars 2021, première injection Astrazeneca, je me suis réveillé le lendemain avec les symptômes suivants : forte fièvre, douleurs très fortes au niveau musculaire articulaire osseux, mes jambes ne répondaient plus, forte migraine, tachycardie, brûlure oculaire, nausées, vomissement et perte d’appétit, vertiges, problème respiratoire, tremblement et douleur dans la cage thoracique, une fatigue intense, j’ai été malade quatre semaines. J’ai déclaré tout cela à la pharmacovigilance qui m’a gentiment répondu que c’était tout à fait normal et qu’il n’y avait aucune contre-indication pour un second vaccin.
Le 8 mars 2021 Astrazeneca a été retiré pour les plus de 50 ans.
Le 20 mai 2021 premier épisode de vertige de nausées de vomissements hôpital en urgence ce serait sans doute lié à un syndrome de Ménière. Le 11 juin 2021 2ème injection Pfizer : malade, état grippal pendant 2 jours. Le 16 juillet 2021 début ou plutôt constatation de problèmes d’hypertension, je n’ai jamais eu de problème avant, la tension était très élevée et échec de tous les traitements. Le 17 août 2021, rendez-vous chez un allergologue pour des problèmes d’allergie mais il y n’a rien trouvé. Le 6 janvier 2022, 3e injection Moderna, j’ai été dans le même état qu’avec Astrazeneca, malade trois semaines exactement les mêmes symptômes.
Le 21 mars 2022, premier COVID, j’ai pas fait de test mais plus de goût, plus d’odorat. J’ai eu très froid mais très très froid glacial et les symptômes étaient identiques aux symptômes ci-dessus concernant les injections. Mon état est resté fébrile très longtemps et j’ai vu beaucoup de médecins. Le 30 juillet 2022, nouvel épisode de vertiges violents avec des nausées et vomissements, état d’ébriété H24 avec douleurs articulaires et perte d’équilibre.
Le 1er janvier 2023, j’ai été malade, problèmes respiratoires douleurs dans la cage thoracique une rhinopharyngite et mon premier test ,le 7 janvier 2023, deuxième covid puis c’est la descente en enfer. Depuis octobre 2022, je ne conduis plus mes jambes ne me portent plus je suis passé de la canne au déambulateur après plusieurs chutes.
Mes symptômes sont les suivants :
Grande fatigue, douleur thoracique intercostale, oppression thoracique, toux sèche, cœur qui saute, palpitations, pic de haute tension, essoufflé au moindre effort, problème de souffle, picotement, fourmillement main-pied bouche et le nez comme après une anesthésie chez le dentiste, décharge électrique ou comme des coups de couteau dans les membres et dans les oreilles, démangeaison et l’eau sur la peau me fait comme des aiguilles, j’ai de l’eczéma, je perds mes cheveux, une sécheresse buccale, les yeux et vaginal, perte complète de libido, perte de la mémoire, j’oublie des mots, j’oublie de faire des choses, vertiges, nausées, vomissement, hyperacousie, acouphène, état débriété H24, des maux de tête, du trouble, les yeux douloureux et ça toque dans les yeux, j’ai les nerfs qui toque dans tout mon corps, perte de force, faiblesse motrice, douleur dans les jambes comme des battes de baseball, j’ai l’impression qu’on m’arrache les membres, engourdissements dans les membres, douleurs articulaires, musculaires, osseux, tremblements intérieurs, sueurs froides, les pieds gelé jour et nuit, les extrémités gelées mais mes doigts se crispent, des raideurs comme des paralysies dans les membres, grosse pression au niveau du coccyx, crampes abdominales, intestinales avec des diarrhées sans doute un déclenchement d’un SAMA (syndrome d’activation mastocytaire), intolérance alimentaire, intolérance médicamenteuse. Je ne peux plus rien manger, je suis malade dès que je mange, envie de plus rien, je suis agressive, je fais des crises d’angoisse, des dépression, j’ai une transpiration excessive, il y a plus rien qui fonctionne, mon organisme me lâche, la carapace est encore là mais à l’intérieur il y a plus rien.
Source : https://www.verity-france.org/claudine-scherer-rejoint-verity-france/
8 juin 2024 – La famille de Manoëla rejoint VERITY France

Notre sœur Manoëla est décédée le 6 juin 2023 à 53 ans de causes inexpliquées.
Manoëla tenait une boulangerie pâtisserie avec son mari, elle était en bonne santé même si elle avait fait il y a plus de 15 ans un cancer du sein ! Ce problème était réglé depuis longtemps. De plus elle était suivie, elle voyait le médecin tous les 4 mois. Elle ne faisait ni cholestérol, n’était pas cardiaque et n’avait ni problème pulmonaire. Et pourtant le 6 juin elle est tombée dans sa boulangerie et n’a pu être réanimée. Un infarctus massif, une embolie pulmonaire, ou un caillot qui est remonté au cerveau, nous ne le saurons jamais ! La doctoresse du Samu aurait dû proposer à notre beau-frère une autopsie au lieu de l’envoyer directement au funérarium, est-ce normal de s’écrouler à 53 ans sans raisons ?
Deux injections covid qu’elle a eu le 14/09/2021 par Moderna et le 08/10/2021 aussi Moderna. Son médecin a fait une remontée a la pharmacovigilance dans ce sens. Outre le drame humain qui s’est joué pour notre beau-frère et notre neveu et nièce, il y a la perte de l’entreprise et les problème financiers. Nous attendons le temps de la justice sachant pertinemment depuis 2020 que ces vaccins n’empêchaient pas la transmission. Nous espérons aussi que tous ses soignants qui ont vacciné à outrance sous couverts de raisons sanitaires sans se poser aucune question ouvrirons les yeux. Manoela aimait la vie elle voulait juste pouvoir profiter de celle-ci avec son mari parce qu’ils travaillaient tous les deux tellement durs ! Notre colère est incommensurable.
Source : https://www.verity-france.org/la-famille-de-manoela-rejoint-verity-france/
31 mars 2024 – Sophie Borocco rejoint VERITY France

Agée de 51 ans , je souffre d’une Rectocolite Hémorragique, une maladie auto-immune, depuis mes 18 ans. En juin 2021, ma mère est décédée au Brésil et comme unique enfant je devais aller là bas.
Je n’ai jamais voulu me vacciner, mais le passe vaccinal était exigé pour pouvoir prendre l’avion. Le 21 septembre je fait la première dose Pfizer. J’ai une forte douleur au point de l’injection. Trois semaines après, le 12 octobre, deuxième dose Pfizer vers midi. A 22 h j’ai commencé a avoir des fortes courbatures et je suis aller me coucher. J’ai passée toute la nuit éveillé avec les courbatures et la journée suivante aussi, sans manger, juste a boire de l’eau et du Doliprane. Deux jours après je suis sortie pas loin de chez moi et j’ai failli m’évanouir. Le jour suivant j’ai eu une hémorragie intestinale de sang vif et rouge. J’ai appelé le 15 qui m’a dit que ça devait être un hémorroïde et alors j’ai dit que j avais une RCH et la dame m’a dit que c’était la RCH et d’aller voir mon médecin traitant.
Le 23 octobre, 11 jours après la 2ème injection, j’ai eu un malaise dans la rue avec mon portefeuille à la main. Je me suis assise et quand ça allais mieux je me suis rendu compte que je n avais plus mon portefeuille. Six mois après je l’ai trouvé aux objets trouvés, sans l argent et sans la CNI. Après, inconfort a continué et les malaises. J’ai été hospitalisée deux fois a l’Archet à Nice au service gastro mais ils n’ont pas expliqué ce qui m’est arrivé. J’avais beaucoup de douleur, nausée, fatigue et tachycardie. Plusieurs passages aux Urgences sans explication non plus.
Un an et 7 mois après, je me sens épuisée, avec une douleur abdominale quotidienne, saignement intestinal tous les jours, l’articulation de mon doigt qui a gonflée et me fait très mal, nausée entre autres. Je passe mes journées adossée au lit, sans conditions de prendre une douche entière ou de me faire à manger. Je ne sors plus. J’habite seule avec mon père qui a 84 ans.
Source : https://www.verity-france.org/sophie-borocco-rejoint-verity-france/
11 mars 2024 – Stéphane Cosson rejoint VERITY France

J’ai 54 ans au moment où le COVID apparaît. Travailleur indépendant, reconnu ALD, pour épilepsie et psoriasis avec rhumatismes articulaires. Je suis aussi aidant familial pour personnes atteintes d’Alzheimer.
J’ai fait ma première injection le 26 février 2021 avec AstraZeneca chez mon médecin traitant. Un peu de fièvre pendant deux jours, soigné au paracétamol. Deuxième injection le 17 mai 2021. Je n’ai plus droit à AstraZeneca. Le ministère de la santé a décidé que ce n’était plus possible au vu de mon âge. Ce sera donc Pfizer, le délai d’attente de plusieurs mois entre les deux vaccins m’a été de même imposé. Le premier s’étant passé sans problème, j’y vais sans aucune crainte. Dans les cinq minutes qui suivent l’injection, j’ai une aura et fais une crise d’épilepsie partielle. Je reste conscient, je peux prévenir les personnes autour de moi. On m’isole dans un box. Je vais faire crise sur crise durant 1h30. J’en ressors épuisé. Je signale à la pharmacovigilance qui me dit : « Oui, effectivement cela arrive. Merci de nous l’avoir signalé ». J’aurais préféré le savoir plus tôt et avant de faire la deuxième injection. Toute la semaine qui suit, j’ai des diarrhées. Il paraît que c’est un effet secondaire classique avec Pfizer, je ne m’affole donc pas. Cela me permet de « me reposer » après cette longue série de crises d’épilepsie.
31 juillet 2021 : je ne peux plus poser le pied gauche par terre. Comme si j’avais une crampe derrière le genou mais cela me paraît plus grave. Nous sommes samedi, j’appelle SOS médecin qui m’envoie en urgence à la maison médicale et dès la fin de notre conversation. Soupçon de phlébite. Le docteur me met immédiatement sous anticoagulant en piqûre et je dois appeler un angiologue pour vérifier le diagnostic. Il me fait acheter des chaussettes de contention que je dois garder jour et nuit tant que. Ma cheville gauche est en train d’enfler à vue d’œil. L’angiologue confirme une phlébite profonde entre la veine poplitée et la veine jumelle interne. Il me sent essoufflé. Direction le scanner en urgence pour vérifier s’il n’y a pas une embolie. C’est le cas : embolie pulmonaire bilatérale. L’infirmière me dit que mes poumons ressemblent à deux arbres de Noël tellement il y a des caillots. Comme je n’ai pas de cœur pulmonaire ni de signe d’infarctus, on me renvoie chez moi avec anticoagulant l’Eliquis. Deux mois à me reposer tout en essayant de continuer de travailler a minima. Deuxième signalement à la pharmacovigilance. Qui me dit que par rapport à l’injection, c’est tard leur semble-t-il mais que je leur signale quand même c’est bien. Au cas où… En effet, les très nombreux caillots qui se baladent dans mon corps ne se sont pas fabriqués en deux jours. Je n’ai pas de cholestérol, pas de triglycéride. Je ne bois pas, ne fume pas, j’ai certes un léger surpoids dû à mon antiépileptique, la carbamazépine. Rien qui puisse expliquer que je fasse phlébite et embolie. Tous les examens médicaux faits ensuite avec recherche d’autres causes possibles, comme un cancer par exemple, se révèlent négatifs. Une seule explication reste alors possible : ma deuxième injection anti-COVID. Même si on préfère me dire que c’est « idiopathique ».
Je fais en outre depuis plusieurs mois un problème de peau au niveau du visage, du cuir chevelu, des épaules, du torse, du dos, des bras : lésions dont on n’arrive pas à comprendre l’origine ni à soigner alors que je suis sous corticothérapie locale et antihistaminique. Cela a commencé après la 2e injection mais je ne fais pas le lien au départ entre les deux.
Fin novembre 2021, j’arrive à peine à descendre mes 5 étages à pied sans m’essouffler, en craignant toujours de m’évanouir. Marcher 400 m est le maximum que j’arrive à faire. J’ai toujours besoin de longues séances de repos : des siestes de plusieurs heures, trois à quatre fois par semaine. Je suis toujours sous anticoagulant. J’ai dû modifier entièrement ma façon de me nourrir depuis le mois d’août.
13 décembre 2021 : troisième dose Pfizer. Le médecin du vaccinodrome, au vu de ce que je lui raconte, est contre. L’ARS Occitanie, contacté par mail avant d’y aller, est contre au vu des problèmes de santé que j’ai déjà eu après la deuxième injection. Mais ce ne sont pas eux qui décident et qui peuvent me rédiger une contre-indication. Mon médecin traitant et mon neurologue exigent que je fasse cette troisième dose et refusent toute contre-indication me concernant. Je DOIS faire cette troisième dose, d’accord ou pas. Et au vu de la pression mise par le gouvernement avec le passe sanitaire, je n’ai guère le choix si on refuse. Je prends cette troisième dose, en craignant les effets secondaires potentiels. Le médecin décide de rester sur du Pfizer alors que l’on prônait du du Moderna. Pour lui, il faut arrêter de jouer les apprentis-sorciers. Cinq minutes après la troisième dose, je fais une crise d’épilepsie, dans les mêmes conditions que lors de la deuxième dose. Je refais un signalement au centre de pharmacovigilance.
Dans l’après-midi du 13 décembre 2021, je commence à avoir des hémorragies au niveau des intestins. Après une semaine d’hémorragies qui ne cessent d’aller crescendo, mon médecin traitant ayant éliminé que ce soient des hémorroïdes, je suis enfin hospitalisé pour rectorragie.On me fait une coloscopie pour déterminer ce qui se passe : un polype est repéré et enlevé. Est-il la cause de ces hémorragies ? Personne n’a la capacité de me le dire. S’il en est la cause, pourquoi s’est-il mis à saigner si peu de temps après la nouvelle dose ? Personne ne peut me répondre ou tout le monde s’y refuse. Le gastro-entérologue refuse cependant de faire le lien entre l’injection anti-COVID et le début des saignements. Nouveau courrier à la pharmacovigilance, qui refuse de faire le lien. Non ce sont des coïncidences, Monsieur, allons voyons.
Entre janvier et mars 2022, je passe différents examens médicaux pour vérifier si mes poumons et ma phlébite sont entièrement guéris ou pas qui montre des kystes dans les reins et le foie. L’anticoagulant est arrêté mais je porterais des chaussettes de contention à vie.
Mon médecin traitant me dit qu’elle en a marre de me voir chez elle si souvent, m’envoie chez le dermatologue pour mes problèmes de peau. Il me fait une biopsie : origine toxico-médicamenteuse possible. Autrement dit, toxidermie. Sont éliminés l’antihistaminique et mon antiépileptique. Ne restent donc que l’injection anti-COVID ou l’anticoagulant Eliquis.
A partir de mars 2022, je fais des séances de puvathérapie deux à trois fois par semaine, en continuant les corticoïdes et l’antihistaminique. Rendez-vous à un praticien hospitalier pour où un prurigo est diagnostiqué, dû à la toxidermie. On arrête la puvathérapie et on change de médicament (Takrozem). Un an de traitement minimum.
Je fais ensuite une prostatite aiguë (la bactérie E Coli est passée de mes intestins à ma prostate) avec tachycardie, crises d’épilepsie à nouveau, troubles de la vision, troubles de l’oreille interne, aphasie expressive (et une nouvelle hospitalisation du 6 au 10 juin 2022). Impossible de me tenir debout ou assis dans le lit. Impossible de manger seul et le service refuse de me faire manger. Je mange comme je peux, ce que je peux, les yeux fermés parce que les yeux ouverts me provoquent des vertiges. Pour aller faire ma toilette à la salle de bains, je me tiens au mur des deux mains pour ne pas tomber. Quand l’épisode d’aphasie expressive arrive en pleine nuit, le médecin appelé en urgence craint un AVC et demande que des examens soient pratiqués le lendemain. Au réveil, je parle à nouveau normalement, les examens sont déprogrammés.
Je refais une embolie pulmonaire bilatérale avec phlébite profonde distale au niveau du tibia droit dans la nuit du 23 au 24 juin 2022. Mon problème d’aphasie expressive, 15 jours auparavant, est-il en lien ? Personne ne le sait et je suis le seul à poser la question.
J’ai revu mon angiologue. Je lui avais fait passer auparavant tous les résultats du CHU de Nîmes. Il m’a refait une échographie de la jambe droite. Elle se perméabilise même si on voit toujours la thrombose.
Le 28 juillet 2022 : échographie de la vessie, des reins et de la prostate et toujours les kystes sur les reins et la prostate est légèrement hypertrophiée. Le traitement est toujours poursuivi.
28 juillet 2023 : je suis sous anticoagulant depuis un an et demi. Cela ne m’empêche pas de faire un accident ischémique transitoire. Et hospitalisation du 28 juillet au 2 août afin de me mettre sous surveillance et d’empêcher la survenue d’un AVC. J’ai droit à toute une batterie de tests pour essayer de comprendre ce qui se passe. Les neurologues me renvoient chez moi sans pouvoir me donner une seule explication, tous les examens étant normaux. Ils ne comprennent pas pourquoi j’ai pu faire cet AIT.
Je vous laisse imaginer toutes les conséquences que tout cela peut avoir niveau financier et du moral aussi. C’est pourquoi depuis le mois d’août 2021, je vois un psychiatre toutes les semaines.
Source : https://www.verity-france.org/stephane-cosson-rejoint-verity-france/

