Cela fait quelque temps que je n’ai rien publié. Vous l’avez certainement remarqué et je vous remercie pour votre patience et votre compréhension.
Je viens de vivre une mésaventure que je souhaite partager avec vous en quelques lettres. J’espère que mes réflexions vous seront utiles et que cela mènera peut-être à des solutions. En ce qui me concerne, je suis résolue à prendre différentes mesures préventives pour protéger ma famille et ne plus jamais être confrontée à une telle situation. J’exprime aussi ma profonde gratitude à toutes les personnes qui m’ont donné un coup de pouce durant cette épreuve.
Ce qui m’est arrivé
Le 9 mai dernier, à la veille d’un week-end, je suis entrée dans une clinique en Belgique pour une intervention chirurgicale mineure dont je ne donnerai pas plus de détails. Arrivée le matin, sortie l’après-midi, en principe un week-end de repos devait suffire pour que je sois à nouveau derrière mon ordi le lundi.
Procédure normale après une anesthésie, une amie vient me chercher à la sortie et me ramène chez elle, pour être là ‘au cas où’. La nuit est pénible. Au matin, le lit est trempé de sang, j’ai manifestement fait une hémorragie. J’essaye de me lever, mais je perds connaissance quelques minutes. Mon amie décide de me conduire de suite aux urgences, en installant un parcours de chaises jusqu’à l’ascenseur et la voiture pour que je ne tombe pas.
Vous l’aurez compris, je n’en menais pas large.
En arrivant aux urgences de cet hôpital universitaire réputé, j’entends dire “qu’il n’y a que des stagiaires, vu que c’est le week-end”, et qu’un gros accident de la route vient de se produire. Entre-temps, je parle à l’anesthésiste de la veille qui demande que le médecin de service l’appelle et que l’on me fasse une prise de sang, ainsi que d’autres examens. Mais, à mon grand étonnement, le médecin qui m’examine se contente de constater que je ne perds plus de sang et estime que le reste “n’est pas nécessaire”. Retour chez mon amie… qui n’en croit pas ses yeux.
Je vous passe les détails hallucinants des jours qui suivent où je m’attends donc à aller mieux, alors que rien ne s’améliore. Je finis par me rendre chez un médecin généraliste pour évaluer la situation. Comme je suis dans zone piétonnière, et j’y vais à pied avec un de mes fils qui me tient par la main.
Il me faudra presque 40 minutes pour parcourir 700m, tant je suis obligée de m’arrêter. Mon coeur s’emballe, je m’essouffle, j’ai mal à la tête et un voile noir devant les yeux. Au cabinet médical, on me fait immédiatement la fameuse prise de sang, ainsi qu’un électrocardiogramme qui s’avère “fort préoccupant”.
6 jours après l’intervention, mon taux d’hémoglobine est à 6,5g/dl. En principe, en dessous de 8 ou 7 on transfuse, car les risques cardiovasculaires explosent.
Refus de toutes parts
Le chirurgien et l’anesthésiste qui ont pratiqué l’intervention sont unanimes: il faudrait que j’aille à l’hôpital pour recevoir 2 ou 3 poches de sang. J’acquiesce machinalement, mais je reprends vite mes esprits: « désolée, je ne veux pas du sang d’une personne vaccinée contre le Covid!
Inutile de dire que ma demande trouve peu de compréhension. On m’assure que ce sont des craintes irrationnelles et on me compare aux témoins de Jéhovah. Si je m’obstine, l’autre option est de recevoir une transfusion de fer pour aider mon système à produire des globules rouges, car sans aide, je cours des risques pour ma santé et il me faudra compter 6 à 8 semaines pour refaire mon sang.
A moitié K.-O., je réponds que je vais réfléchir et rentre chez moi. Je sais bien qu’il n’y a pas de banque de sang ‘non-vacciné’, mais j’ai une solution: mes deux fils, des jeunes étudiants en pleine forme, ont le même groupe sanguin que moi et sont prêts à me donner leur sang (je trouve cela plutôt touchant). Je rappelle les médecins en me disant qu’en 2025, depuis le temps qu’on est confronté à ce problème, il doit bien y avoir un moyen de s’arranger. Il n’y a plus qu’à l’organiser.
Sauf que… “on n’est pas dans l’Himalaya, vous comprenez, on est en Belgique et ce n’est pas comme ça que ça marche”.
J’appelle alors une amie au secours qui active immédiatement nos contacts dans le réseau belge de médecins résistants (heureusement elle s’occupe de tout car je suis trop épuisée pour parler autant). Sans doute l’un ou l’autre pourra-t-il me faire cette faveur, sachant que je resterai discrète. Grosse déception personne ne peut m’aider.
Dépitée, je me replie sur l’option n° 2: l’injection de fer. Surprise: en Belgique on ne peut la faire qu’à l’hôpital! Si l’anesthésiste me la prescrit on me la fera aux urgences, mais à présent il s’y refuse… À nouveau, “ce n’est pas comme cela que ça marche.”
Je le sens énervé: “si vous étiez de ma famille, je vous dirais que vous avez perdu assez de temps comme cela et qu’il faut revenir aux choses sérieuses. Allez aux urgences, un médecin vous prendra en charge et laissez-vous faire. On va vous annoncer »…
Un nouveau voyant rouge s’allume dans mon esprit. Pourquoi devrais-je à présent “me laisser faire”? Je comprends le scénario qui se dessine. Je vais mijoter dans la salle d’attente pendant plusieurs heures, après quoi on me fera une nouvelle prise de sang et comme mes taux d’hémoglobine sont trop bas, je vais entrer dans les protocoles d’urgence. Là, il suffit que je tombe sur quelqu’un qui a la hantise des “antivax” et ce sera la bagarre pour me transfuser de force.
Parano? Je sais qu’il y a deux ans, dans ce même hôpital, une de mes amies a été vaccinée sans son consentement. On est venu la piquer sans la prévenir et elle n’a même pas eu le temps de réagir. Traitée comme un animal. Comment savoir si dans le cas présent, ma volonté sera respectée ? Aurais-je la force de me battre dans l’état de faiblesse où je me trouve ?
Je fais machine arrière, plus question de mettre les pieds dans un hôpital. Je préfère me débrouiller par moi-même, même si je cours d’autres risques pour ma santé et que cela prendra des semaines.
Être fidèle à soi-même
Mon histoire n’est qu’un énième exemple de fascisme médical qui se cache derrière des protocoles et des pseudo-questions de responsabilité professionnelle et d’assurance ? Qu’est-ce qui justifie qu’en 2025, dans un pays soi-disant démocratique, je n’ai pas le droit de recevoir le sang de mes enfants adultes, alors que je suis dans une situation à risque ?
Qu’on ne vienne pas me dire que “ce n’est pas faisable”. Ce n’est pas la lune tout de même. Je veux bien attendre quelques jours, payer le prix qu’il faudra et signer toutes les décharges imaginables. Si j’avais été à Tombouctou, l’affaire aurait été réglée. Mais dans ce merveilleux pays “civilisé” qu’est la Belgique, je me retrouve dans une situation où je suis sans soin. Même pas de fer! “Plie-toi au système ou crève”! Derrière tout le blabla des excuses, c’est ça la réalité…
Je ne vis pas dans la peur de fréquenter des personnes vaccinées, mais je refuse que l’on m’injecte du sang qui pourrait être contaminé par ces fameuses protéines spike qui causent des troubles de la coagulation, des myocardites, etc.
Cela fait 20 ans que je m’engage pour promouvoir et défendre les libertés fondamentales, en particulier dans le domaine de la santé. Plus d’une décennie que je publie des articles sur les dangers des vaccins.
Durant la période Covid, j’ai traversé toute l’Europe en dépit des mesures, pour rejoindre d’autres esprits éveillés, parce qu’il est important d’exercer nos droits chèrement acquis par les générations qui nous ont précédées.
Ce n’est pas maintenant que je vais y renoncer et accepter de “me laisser faire”.
C’est une question de principe. Je suis libre, responsable de mes actes et fidèle à moi-même. Je ne peux pas vivre autrement, quel qu’en soit le prix. Et si je vous raconte ma mésaventure, ce n’est pas seulement pour expliquer mon absence, ou exprimer mon indignation, mais parce que je me dis que ce qui m’arrive n’est pas un hasard et qu’il faut que je contribue à manifester des solutions…
(Dans la lettre suivante je vous raconterai déjà la suite de mon aventure et comment j’ai régénéré mon sang en 3 semaines).