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Robert F. Kennedy Jr. dévoile les conflits d’intérêts de l’ACIP : une réforme en marche ?

Publié par France Soir le 14 juin 2025

Le 13 juin 2025, Robert F. Kennedy Jr., Secrétaire américain des Services de Santé et des Ressources Humaines (HHS), a publié un tweet explosif, attirant l’attention sur des allégations de corruption et de conflits d’intérêts au sein du Comité consultatif sur les pratiques d’immunisation (ACIP) des Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Ce message, adressé notamment au New York Times et à d’autres médias traditionnels financés par l’industrie pharmaceutique, met en lumière une controverse croissante autour de l’intégrité des recommandations vaccinales aux États-Unis. Voici une analyse détaillée de ce tweet et de son contexte.

Une réforme radicale sous Kennedy

Depuis son entrée en fonction en février 2025, Robert F. Kennedy Jr., décrié par les médias mainstream pour ce qu’ils considèrent comme des positions sceptiques envers les vaccins, a entrepris une refonte audacieuse des institutions de santé publique américaines

Le 10 juin 2025, il a ordonné le licenciement des 17 membres de l’ACIP, arguant que ce comité était « gangréné » par des conflits d’intérêts. Cette décision a suscité des réactions, allant de l’approbation de nombreux scientifiques et médecins, soutiens au mouvement MAHA (Rendre l’Amérique à nouveau en bonne santé) à des critiques acerbes de médias mainstream et certains professionnels de santé dont les liens d’intérêt paraissent plus alignés sur un narratif officiel que la réalité scientifique. 

Ces derniers ne manquent aucune occasion pour critiquer Kennedy sans regarder les avantages des réformes proposés, au même titre qu’ils ont promu les bénéfices des vaccins covid avec des œillères sur les effets indésirables et le viol du consentement libre et éclairé.

Le tweet en question

Dans son tweet, Kennedy répond à une critique du New York Times, qui a remis en cause l’éligibilité de Robert Malone, un médecin et scientifique nommé au nouvel ACIP, en raison d’un prétendu conflit d’intérêts. Malone avait rédigé en 2017 un rapport d’expert pour une affaire fédérale impliquant Stephen Krahling, un ancien virologue de Merck, qui accusait son employeur d’avoir falsifié des données sur l’efficacité du vaccin ROR (rougeole, oreillons, rubéole) pour gonfler ses performances. Kennedy dénonce l’hypocrisie du New York Times, qui, selon lui, a ignoré pendant deux décennies les conflits financiers flagrants des membres de l’ACIP, souvent liés à des brevets de vaccins ou à des financements de l’industrie pharmaceutique.

The @NYTimes and other Pharma-funded MSM outlets contacted my office this morning, feigning indignation that @RWMaloneMD has a conflict that they suggest might impair his scientific judgment as a member of the new ACIP panel.

The NY Times’ sudden squeamishness about conflicts of…

— Secretary Kennedy (@SecKennedy) June 13, 2025

Il cite un article de 2003 d’United Press International par Mark Benjamin, qui révélait que les panelistes de l’ACIP partageaient des brevets, détenaient des actions dans des entreprises pharmaceutiques, ou recevaient des fonds pour leurs recherches ou leurs départements universitaires. Un exemple frappant remonte à 2000 : une enquête du Congrès a montré que quatre des huit membres ayant approuvé le vaccin contre le rotavirus avaient des liens financiers avec des entreprises développant ce vaccin.

 

Les nouvelles politiques de l’HHS

Kennedy annonce une mesure historique : pour la première fois, l’HHS mettra en place des politiques de gestion des conflits d’intérêts, obligeant les membres de l’ACIP à se récuser lorsqu’ils ont un intérêt financier avec un client actuel ou passé.

Cette initiative vise à briser ce que Kennedy décrit comme un système où les mandats vaccinaux, imposés à 74 millions d’enfants américains, garantissent des profits bilionnaires à l’industrie pharmaceutique, sans véritable évaluation de la sécurité. Une initiative similaire avait été mis en place par le Professeur Perronne dans certaines réunions sur les produits pharmaceutiques qu’il présidait : lorsqu’un professionnel de santé avait un lien d’intérêt, il ne pouvait pas prendre part au vote.

Réactions et implications

Le tweet a suscité un torrent de réactions sur X. Certains, comme Mary Talley Bowden MD, ont suggéré que la dépendance des médias traditionnels aux publicités pharmaceutiques (jusqu’à 75 % de leurs revenus publicitaires selon certains utilisateurs) explique leur silence passé. D’autres, comme Brian Cates, ont salué Kennedy pour avoir mis en lumière ces problèmes, tandis que des critiques, comme un utilisateur partageant une image satirique de Malone, ont attaqué sa crédibilité.

Les défenseurs de Kennedy, y compris des figures comme Erik D. Prince, le félicitent pour son combat contre la « corruption » et appellent à la fin des mandats vaccinaux et des protections légales pour les fabricants. En revanche, certains opposants à Kennedy cités par Medscape, ont condamné le licenciement des membres de l’ACIP, arguant (sans apporter une preuve récente) que leurs conflits étaient déjà vérifiés et qu’une nouvelle équipe pourrait éroder la confiance publique.

Un débat plus large

Cette controverse s’inscrit dans un débat plus large sur l’influence de l’industrie pharmaceutique sur la santé publique. L’affaire Krahling, détaillée par Just The News en mars 2025, illustre les accusations de falsification de données par Merck, renforçant les arguments de Kennedy. Cependant, ses détracteurs soulignent que les politiques actuelles de l’ACIP incluent déjà des mécanismes de divulgation et de récusation, bien que leur application ait été critiquée par le passé.

Le tweet de Kennedy du 13 juin 2025 marque une étape dans son plan d’action pour réformer l’ACIP et, plus largement, le système de santé américain. En pointant du doigt les conflits d’intérêts historiques et en introduisant de nouvelles règles, il cherche à restaurer la confiance publique, mais risque d’approfondir les divisions. Alors que les nominations des nouveaux membres restent incertaines, l’issue de cette réforme pourrait redéfinir les politiques vaccinales aux États-Unis pour les années à venir. À suivre de près.

Source : https://www.francesoir.fr/politique-monde-societe-sante/robert-f-kennedy-jr-devoile-les-conflits-d-interets-de-l-acip-une