Toute la cérémonie était une ode à la Révolution française : vulgaire, blasphématoire et satanique
Publié par Le Salon Beige le 10 août 204 – Auteur : Jacques Laurentie, écrivain catholique
Voilà maintenant quelques jours que la lamentable cérémonie des Jeux olympiques 2024 s’est déroulée, je parle bien ici de la cérémonie et pas des épreuves sportives. L’émotion des premières heures doit laisser la place à une analyse circonstanciée, et surtout aux actions à mettre en œuvre.
Alors c’est entendu, cette cérémonie peut se résumer à quatre qualificatifs : vulgaire, pédéraste, blasphématoire et satanique !
Vulgaire car il suffit de regarder les « danses », les tenues, et la tenue des soi-disant « artistes » qui se sont produits face au monde sans aucune classe ni grâce. En totale cohérence avec le gouvernement pour qui il n’y a pas de culture française… Pédéraste, là il fut facile de voir qu’à l’image du directeur artistique la plupart des tableaux étaient une ode au sexe inverti et une insulte à la famille. Blasphématoire, là encore cela n’a échappé à personne, il s’agissait bien de se moquer de l’Histoire de France et plus précisément de sa colonne vertébrale chrétienne. Enfin, satanique, car oui même si ce mot fait lever les yeux au ciel, toute la cérémonie était farcie de signes et de symboles sataniques. Faut-il encore disposer d’une culture théologique suffisante pour s’en rendre compte…
Les congratulations qui ont tenté maladroitement d’étouffer les critiques, ne sont le fait que des médias subventionnés qui adhèrent pleinement à la décadence de notre civilisation, et bien entendu, des personnalités plus ou moins proches du pouvoir prêtes à tous les reniements pour s’incliner jusqu’au sol devant le PDR. Tous ont une morale à géométrie variable et souvent un anticléricalisme maçonnique militant. Ceci explique cela !
En fait toute la cérémonie, qui n’avait pas grand-chose à voir avec le sport, était une ode à la Révolution française. Révolution qui fut à n’en pas douter un moment vulgaire, blasphématoire et satanique. Même la mascotte officielle de ces Jeux a été choisie parmi les symboles les plus emblématiques de 1789, à savoir le bonnet phrygien ! Quel rapport avec les JO ? Aucun. Quel rapport avec la France, une malheureuse parenthèse historique mortifère de quelques mois. Ainsi l’orientation “intellectuelle” choisie était limpide depuis le début.
Dès lors, les spectateurs les plus avertis et érudits n’ont manqué aucun des symboles maçonniques et lucifériens qui ont émaillé la soirée. Symboles traduisant pleinement les origines et les buts de la Révolution. Le point d’orgue étant obtenu par cette représentation blasphématoire de la Cène, mimée par des personnes inverties. Ce tableau scénique n’avait que pour seul but de se moquer du Christ et de l’Esprit saint qui agit alors, en comparant son sacrifice, qui vaut pour le rachat de toute l’humanité, à une orgie pédéraste.
Si une personne du gouvernement, ou bien de la direction de la cérémonie des JO, peut nous justifier / expliquer le lien entre la Sainte Cène et les JO, ou plus largement le sport, nous sommes preneurs !
Tout cela a entraîné nombre de manifestations de la part personnalités publiques. C’est un fait intéressant, car il convient de se souvenir qu’il y a encore seulement cinq ans, de telles critiques n’auraient jamais été publiées. Ainsi, pour Louis de Bourbon (Louis XX rex justus) « La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris a dévié de ses principes fondateurs et de son élévation traditionnelle, en raillant une partie de l’héritage séculaire de la France », pour Philippe de Villiers « nous avons acté devant le monde entier le suicide de la France », pour Michel Onfray la cérémonie fut « un grand moment de guignolade : un Dysneyland wokiste et kitch », pour le prêtre dominicain Paul-Adrien « les chrétiens se sont fait cracher à la gueule (sic) », jusqu’aux USA où pour le Cardinal Burke la cérémonie fut une « Abominable moquerie de la Sainte Eucharistie » le terme abominable a son importance, pour le scientifique Idriss Aberkane, pourtant musulman, la cérémonie « valide cérémonieusement les sécrétions nombrilistes des élites, la petite pensée woke qui n’a même pas la grandeur des empereurs décadents s’est manifestée pour ce qu’elle est : un petit Héliogabale au rabais, narcissique et pervers. Le beau, le Vrai, le Transcendant existent-ils encore après qu’on leur ait mené, avec les moyens de la République, une guerre sans merci ? », etc, etc. Sans oublier les milliards de chrétiens qui ont vu le vrai visage de la Révolution française.
Ah, notons également la lettre de la CEF, qui, comme à son habitude, a manifesté du bout des lèvres son mécontentement et qui ne parle ni de blasphème ni d’excommunication. Comprenne qui pourra… Heureusement, de nombreux évêques (en marge de la CEF ?) ont célébré une messe de réparation.
Ce constat sans appel étant posé, que faire à présent de tout cela ?
Il me semble qu’il y a, pour aller à l’essentiel, deux axes à retenir.
Tout d’abord, nous sommes ici dans un cadre qui n’est plus enseigné au catéchisme et souvent strictement inconnu des catholiques : le péché impardonnable. Le Christ nous enseigne
« C’est pourquoi je vous dis : tout péché et tout blasphème seront pardonnés aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas pardonné. Quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné, mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pas pardonné, ni dans ce siècle, ni dans le siècle à venir » Mat 12 :31.
Le pape Saint Pie X de rappeler que parmi les péchés impardonnables il y a « combattre la vérité connue » et « s’obstiner dans ses péchés ». Dès lors, toutes les personnes ayant participé, organisé, validé cette mascarade sont, a priori, promises à la damnation éternelle. Je dis a priori, car, selon notre foi, seul Dieu sera juge. Nonobstant cela, nous nous devons de tout faire pour rappeler à l’ordre les frères dont l’âme est en perdition. Se taire n’est donc pas une option…
Ensuite, il nous faut concrètement agir. Les chrétiens représentent une communauté importante, nous disposons donc d’un certain pouvoir dans la cité, mais nous ne nous en servons pas, et nous ne nous organisons pas comme nous le devrions. Il est important ici de se rappeler que selon la Genèse Dieu nous a confié la création pour que nous parachevions son œuvre (Genèse 2 :15 « Dieu crée l’homme à son image et à sa ressemblance, et lui confie la domination sur la terre et tous les êtres vivants. Il lui donne également le mandat de cultiver et de garder le jardin d’Éden. »). Ne rien faire n’est donc pas une option !
Pour être concret, proposons un plan en 3 phases :
1/ Nous devons nous réarmer intellectuellement et physiquement.
Intellectuellement, cela passe par une morale de vie compatible avec notre foi catholique, des lectures, des conférences, la participation à des structures comme Academia Christiana, la présence systématique à l’Eucharistie, etc. Faire le nécessaire pour apprendre à reconnaître les symboles maçonniques et diaboliques, tout ce savoir qui a été, à dessein, perdu. Bref, s’intéresser sincèrement à la théologie.
Physiquement, il s’agit ici de maintenir un bon niveau organique pour être prêt, car si nous ne savons pas quand le voleur viendra, nous ne savons pas non plus quand le signe viendra…
En peu de mots : un esprit sain et catholique, dans un corps sain…
2/ Le pouvoir de l’argent : boycotter financièrement les marques qui soutiennent des principes et manifestations contraires à nos valeurs. Ainsi, nous devons faire l’effort, au moins durant la période des JO, de n’acheter aucun produit ou service des sponsors. Idem tout au long de l’année pour des marques qui font preuve de wokisme et d’anti-catholicisme.
3/ Prendre la décision d’influencer la cité : intervenir autant de foi qu’il le faudra, auprès d’amis, de son curé, de l’Eglise, de politiciens, pour rappeler nos valeurs non négociables. Ne plus se taire, ne plus raser les murs. S’opposer, dans la mesure de ses moyens, à toute décision, toute intervention publique, qui s’accommoderait des nombreux blasphèmes auxquels nous faisons face tous les jours. Et, selon toute logique, voter en conséquence. Nous devons placer au centre de nos choix l’intérêt de la Sainte religion catholique, et non pas nos intérêts matériels ici-bas. Dès lors, tout chrétien ayant apporté son soutien, d’une façon ou d’une autre, au système macroniste est pour partie responsable des blasphèmes auxquels nous faisons face ! Que celui qui a des oreilles entende…
Voilà où nous en sommes aujourd’hui, et ce que nous pouvons, devons, a minima, faire.
Vendredi soir, la République française révolutionnaire a rappelé au monde entier ce qu’elle était réellement : un système diabolique dont le but ultime (toujours d’actualité) est de détruire la chrétienté pour lui substituer la religion du « grand architecte », dont le nom dévoilé est Lucifer le porteur de Lumière. Dans la mythologie maçonnique, il est celui qui a apporté la lumière à l’humanité et qui l’a délivré du joug du Dieu des Juifs et des Chrétiens. Pour nombre de nos contemporains cette histoire semble tout droit sortie d’un cachot moyenâgeux. C’est d’une part mal connaître le moyen âge qui fut une des plus belles et riches périodes de notre longue histoire. Et c’est d’autre part, oublier la phrase de Charles Baudelaire : « Mes chers frères, n’oubliez jamais, quand vous entendrez vanter le progrès des Lumières, que la plus belle des ruses du Diable est de vous persuader qu’il n’existe pas ! »
Il fut alors aisé à la République révolutionnaire, en cette cérémonie de la honte, de s’adresser à ses élites mondialisées seules à saisir les signes ainsi envoyés, destiné à asseoir une politique infernale menée depuis 250 ans, tout en dupant l’écrasante majorité des populations incapable de lire cet alphabet. A n’en pas douter, la cérémonie de clôture sera de la même teneur !
Chers frères dans le Christ, cette affreuse face de la République révolutionnaire doit nous réveiller, nous faire comprendre que nous avons été bernés depuis trop longtemps. Comme le rappelle le prêtre dominicain frère Paul Adrien, il y a un temps pour la miséricorde et il y a un temps pour l’action.
« Il suffira d’un signe, un matin. Quelque chose d’infime, c’est certain. C’est écrit dans nos livres, en latin. »
Deus Vult
Que Dieu bénisse la France.
Jacques Laurentie.
Écrivain catholique.
Un autre sont de cloche (https://www.librairietequi.com/A-69058-un-autre-son-de-cloche.aspx)
Face aux miracles (https://www.librairietequi.com/A-70210-face-aux-miracles.aspx)
Climat de peur (https://www.librairietequi.com/A-70787-climat-de-peur.aspx)