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Communiqué du Syndicat Liberté Santé au sujet de la préconisation de la HAS de lever l’obligation vaccinale des soignants

Publié par le Syndicat Liberté Santé (SLS) le 31 mars 2023

COMMUNIQUÉ

La HAS préconise de lever l’obligation vaccinale COVID19 pour les étudiants et professionnels des secteurs du sanitaire, médico-social et de secours.

Le Syndicat Liberté Santé prend acte de cette recommandation, un premier pas vers la réintégration des suspendus qui vivent une situation socialement dramatique et inédite en droit du travail. Nous serons maintenant attentifs à l’avis du CCNE et au décret annoncé par François Braun.

Le SLS appelle l’ensemble de ses adhérents, bénévoles, partenaires et les acteurs qui se battent pour soutenir et rendre justice aux suspendus, à rester vigilants sur les conditions et les modalités de la levée de cette obligation vaccinale.

Les professionnels suspendus depuis le 15 septembre 2021 sont marqués par ces 562 jours d’atteintes quotidiennes à leurs droits fondamentaux, d’invisibilisation et de mépris. Certains ont tout perdu.

N’oublions pas non plus l’ensemble des personnes victimes de l’obligation vaccinale COVID19 qui ne sont pas sous le statut inique de suspendus (démission, arrêt maladie, en disponibilité, interdits d’exercer, …), qui ont eux aussi droit à la réparation du préjudice subi.

Lever l’obligation vaccinale COVID19 est une première étape, qui doit être suivie d’autres actes indispensables :

– Abrogation de la loi du 5 août 2021

– Restitution des rémunérations et droits sociaux (cotisations sociales, retraite, congés) non versés

– Indemnisation des victimes à hauteur du préjudice causé par l’absence de rémunération et la mise au ban de la société durant un an et demi.

– Réintégration sans conditions des personnels suspendus qui le désirent

– Aide à la reconversion des professionnels suspendus qui veulent changer d’activité suite à la suspension.

Le Syndicat Liberté Santé reste mobilisé pour la suite et ne dérogera pas à son devoir de défense des droits des personnels suspendus et interdits d’exercer, et plus largement de tous les professionnels des secteurs de la santé et du secours public, pour un soin à visage humain.

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