Masques,  PLandémie

Le débat sur le port du masque est clos

Publié par The Epoch Times, le 11 février 2023 – Auteur : Dr Robert Malone

Qu’est‑ce que la bibliothèque Cochrane ?

« La bibliothèque Cochrane comporte des preuves indépendantes de haute qualité visant à éclairer la prise décisionnelle en matière de soins de santé. Elle comprend des preuves fiables provenant de revues systématiques Cochrane et autres, d’essais cliniques, et plus encore. Les revues Cochrane présentent les résultats combinés des meilleures études médicales au monde, et sont une référence reconnue en matière de soins de santé, basée sur des données probantes. »

Depuis 2010, la bibliothèque Cochrane examine l’usage d’interventions physiques visant à stopper ou à ralentir la propagation des virus respiratoires. Par interventions physiques, sont entendus les masques, les visières, les blouses, le lavage des mains, etc.

Historique des versions

[Cet examen dont vous pouvez trouver l’historique des versions sur l’image ci‑dessus] n’est pas un projet récent, mais consiste en une méta‑analyse rigoureuse, réalisée sur une longue période. Comme indiqué ci‑dessus, les revues Cochrane sont utilisées comme référence pour les agences sanitaires et les professionnels de la santé.

Titre : Interventions physiques pour interrompre ou réduire la propagation des virus respiratoires

Contexte

« Les épidémies ou pandémies virales d’infections respiratoires aiguës (IRA) constituent une menace mondiale. Les exemples sont la grippe (H1N1) causée par le virus H1N1pdm09 en 2009, le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2003, et la maladie à coronavirus 2019 (Covid‑19) causée par le SRAS‑CoV‑2 en 2019. Les médicaments antiviraux et les vaccins peuvent se révéler insuffisants pour prévenir leur propagation. Il s’agit d’une mise à jour d’une revue Cochrane publiée pour la dernière fois en 2020. Nous incluons les résultats des études portant sur la pandémie actuelle de Covid‑19. »

Conclusions des auteurs

« Le risque élevé de biais dans les essais, la variation de la mesure des résultats et l’adhésion relativement faible aux interventions au cours des études empêchent de tirer des conclusions fermes. D’autres essais randomisés contrôlés ont eu lieu au cours de la pandémie sur les interventions physiques. Toutefois, ils sont relativement peu nombreux considérant l’importance de la question du port du masque et de son efficacité relative et les mesures complémentaires de l’adhésion au masque qui seraient très pertinentes pour mesurer l’efficacité [de ces mesures], en particulier chez les personnes âgées et les jeunes enfants. »

« Il existe une incertitude quant aux effets des masques. La certitude faible à modérée des preuves signifie que notre confiance qu’il y ait un effet supposé est limitée et que l’effet réel peut être différent de la supposition observée de l’effet. »

« Les résultats regroupés des essais randomisés contrôlés n’ont pas montré une réduction claire de l’infection virale respiratoire avec l’utilisation de masques médicaux/chirurgicaux. Il n’y avait pas de différences claires entre l’utilisation de masques médicaux/chirurgicaux par rapport aux masques respiratoires N95/P2 chez les travailleurs de la santé lorsqu’ils sont utilisés dans le cadre des soins de routine, pour réduire les infections virales respiratoires. L’hygiène des mains est susceptible de réduire modestement la prévalence des maladies respiratoires et, bien que cette [réduction] ait également été décelée en cas de symptômes grippaux et de grippe confirmée en laboratoire analysés séparément, il n’y a pas eu de différence significative pour ces deux derniers résultats. Les impacts négatifs des interventions physiques n’ont pas été suffisamment étudiés. »

« Il est nécessaire de mener d’importants essais cliniques randomisés bien conçus afin d’évaluer l’efficacité d’un grand nombre de ces interventions, dans de multiples contextes et populations, ainsi que l’impact de l’adhésion [à ces mesures] sur [leur] efficacité, en particulier chez les personnes les plus exposées aux infections respiratoires aiguës. »

Ce grand groupe de chercheurs internationaux a examiné des dizaines d’essais cliniques randomisés, rigoureusement réalisés, portant sur des « interventions physiques » contre des maladies respiratoires. Ces maladies comprenaient la grippe et le Covid‑19 pendant la pandémie. Or, parmi tous les modèles de masques, les chercheurs n’ont pas réussi à trouver ne serait‑ce qu’un « effet modeste » sur les taux d’infection ou de maladie.

En outre, les effets du port du masque sur la santé, le développement de l’enfant, le développement du langage, etc. sont inconnus et insuffisamment étudiés. Par conséquent, les gouvernements ne financent pas ces recherches. Sans financement gouvernemental, les dommages causés ne seront jamais connus.


Pourquoi est‑ce important, bien que le port du masque ne soit plus obligatoire ?

Pour nos enfants et petits‑enfants, les dommages causés sont continus et réels.

Aux États-Unis, dans les États bleus (démocrates), comme New York, le New Jersey, le Massachusetts, la Pennsylvanie, Washington et la Californie, les masques sont encore souvent exigés dans les écoles.

Il suffit de regarder les titres récents :

Titre : Les écoles américaines sont plus nombreuses à imposer le port du masque en raison de l’augmentation des cas de Covid
Titre : Les écoles d’Ann Arbor exigent des masques, plusieurs autres recommandent le port du masque
Titre : Les masques sont de retour aux États-Unis
Titre : Les élèves de tout le pays sont obligés de porter un masque à la rentrée cette semaine
Titre : L’université conseille de porter le masque à l’intérieur alors que les maladies hivernales augmentent dans le Connecticut
Titre : Masque facial : un outil important pour ralentir la propagation du virus

Aux États‑Unis, les CDC recommandent toujours le port du masque dans les zones où les niveaux de transmission sont « élevés » et recommandent également le port du masque à l’intérieur pour se protéger lors de contacts à haut risque, dans les comtés « moyennement [à risque] ». Actuellement, cela représente 27% de tous les comtés américains.

Le scientisme remplace la science.


Heureusement, un nombre croissant d’Américains prend du recul avec le discours du gouvernement. Seuls 15,5% des Américains ont reçu la dose de rappel du vaccin bivalent.

Les CDC ont supprimé la catégorie des enfants de 6 mois à moins de 5 ans sur leur page de suivi des vaccins. Toutefois, les données peuvent être trouvées avec une recherche avancée. Il apparait que 8% des enfants de cette cohorte d’âge soit vacciné.

Le message est en train de passer.

Nous devons continuer à nous battre pour nos enfants et notre santé.

Il est temps de se débarrasser du port du masque obligatoire et retirer aux CDC leur capacité à imposer des produits ou des confinements à grande échelle. Il est temps de retrouver nos libertés individuelles perdues.

Cet article a initialement été publié sur le site Substack de l’auteur, republié par le Borwnstone Institute.

Source : https://www.epochtimes.fr/debat-port-masque-clos-2228832.html