
Le Maire annonce que la France ne risque rien après la faillite de SVB, depuis c’est la panique…
Publié par Le Blog de Patrice Gibertie, le 15 mars 2023

Bruno Le Maire porte la poisse….
L’économie perd la boussole , nous ne parlons que d’inflation et la quantité de monnaie en circulation baisse après la deferlante des années covid … ce qui est déflationniste . La hausse des taux et le changement de politique monétaire sont à l’origine de la faillite en chaîne actuelle des banques ;
Si la création monétaire s’effondre la quatité en circulation se réduit elle aussi mais c ‘est une correction de ce qui s’est produit en 2020

Le gouvernement américain prend la faillite de la banque américaine Silicon Valley Bank (SVB) très au sérieux. L’enjeu est d’éviter qu’elle ne provoque une contagion au reste du système bancaire, a indiqué ce dimanche la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, qui a néanmoins écarté un renflouement de l’établissement. « Nous voulons nous assurer que les problèmes qui touchent une banque ne créent pas de contagion à d’autres qui sont solides », a déclaré la ministre américaine des Finances lors d’un entretien à la chaîne CBS.
SVB se targuait d’avoir pour clients « près de la moitié » des entreprises technologiques et des sciences du vivant financées par des investisseurs américains. Les dépôts de SVB se montaient autour de 170 milliards de dollars, selon un document publié mercredi par l’établissement, mais des retraits considérables ont été faits depuis.
Le système bancaire américain a été perturbé par les resserrements monétaires à marche forcée de la Fed. Ces relèvements de taux d’intérêt ont notamment incité des clients à placer leur argent dans des produits financiers mieux rémunérés que les comptes courants et ont bousculé le secteur des nouvelles technologies, gourmand en cash.
Le 8 mars, la société mère de SVB, SVB Financial Group, annonce avoir vendu pour 21 milliards de dollars de titres avec une perte de 1,8 milliard de dollars. Un lot de 2,25 milliards de dollars de nouvelles actions doit aussi être vendu afin d’assainir les finances. Cette annonce a effrayé des investisseurs en capital-risque qui ont demandé à leurs clients de retirer leur argent de la banque.
Le 8 mars, la banque régionale Silvergate Bank, devenue la destination favorite du milieu des cryptomonnaies, a été victime d’une série d’accidents industriels dans l’univers crypto, ce qui a entraîné une vague de retraits précipités. Cela l’a rendue incapable d’honorer ses engagements et elle a été mise en liquidation dans la foulée. Le même soir une autre banque de taille nettement plus importante,
Après l’annonce vendredi de la prise de contrôle de la SVB par la Federal Deposit Insurance Corporation (ou FDIC), l’Agence fédérale de garantie des dépôts américains, le sort des dépôts suscitait l’inquiétude : 96 % d’entre eux n’étaient pas couverts par la garantie traditionnelle, qui assure jusqu’à 250 000 dollars par client et par banque
La vague de retraits a provoqué la défaillance de trois banques cette semaine : SVB, Signature Bank et Silvergate Bank, plus petite mais connue pour ses liens avec le milieu des cryptomonnaies. Signature Bank, quant à elle, est la 21e banque américaine, avec des actifs estimés par la Fed à 110 milliards de dollars à la fin de 2022. Sa défaillance est la troisième plus importante de l’histoire des Etats-Unis, derrière SVB et Washington Mutual, en 2008.
Les remous de la saga SVB se sont aussi propagés au milieu des cryptomonnaies. La devise numérique USDC, dite « stable » car théoriquement indexée sur le dollar, a ainsi chuté depuis vendredi après que son créateur, Circle, a annoncé avoir laissé 3,3 milliards de dollars dans les caisses de SVB.Plusieurs autres « stablecoins », censés protéger les investisseurs en cryptomonnaies contre la volatilité légendaire de cette industrie, ont également décroché, comme le Dai ou l’USDD.
Les derniers évènements pourraient convaincre les banquiers centraux américains de ralentir la cadence lors de leur prochaine réunion les 21 et 22 mars. Alors que les investisseurs envisageaient en majorité un retour à une forte hausse des taux directeurs, de 0,5 point de pourcentage, cette option semble désormais écartée.
Le retour à la planche billet limitera t il les dégats ? Pas pour les bêtes malades comme le Crédit Suisse et les 25 mds injectés par la Fed ne sont qu’une goutte d’eau …
Les fondamentaux ne sont pas bons

