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Les révélations du père Murr confirment le plan de Ratzinger et Wojtyla contre la franc-maçonnerie ecclésiastique

Publié par liberoquotidiano.it le 29 novembre 2023 – Auteur : Andrea Cionci

La récente – et explosive – publication en Italie du livre du Père Charles Théodore Murr « La franc-maçonnerie vaticane. Loges, argent et pouvoirs occultes dans l’enquête Gagnon » (Fede e cultura ed.) fournit une montagne d’éléments qui soutiennent ce que nous disons sur cette page depuis quelques années :

1) Les papes post-conciliaires ont été constamment la cible de la franc-maçonnerie ecclésiastique et se sont défendus comme ils ont pu.

2) Jean-Paul II a été victime d’une tentative d’assassinat organisée par la franc-maçonnerie ecclésiastique pour saper le troisième secret de Fatima.

3) Le dispositif anti-usurpation préparé par le Card. Ratzinger-Jean Paul II (ici) a été la réponse à l’agression interne contre la papauté et date de 1983.

Dans cet article ICI, le vaticaniste Aldo Maria Valli résume efficacement l’histoire racontée par le prêtre américain qui était l’ami et l’assistant d’un très fidèle monseigneur canadien, Edouard Gagnon, à qui Paul VI avait commandé une enquête interne pour découvrir qui et combien de prélats étaient liés à la franc-maçonnerie. (Mais si – comme l’accusent certains traditionalistes « one cum » – les papes post-conciliaires étaient tous francs-maçons-modernistes-apostats-hérétiques, pourquoi Paul VI a-t-il commandé une telle enquête ?)

Valli écrit : « Après de longues et méticuleuses investigations, Gagnon a constitué un joli paquet avec des noms et des prénoms, des accusations circonstanciées et tant d’informations qu’il a déclenché une bombe aux proportions colossales ».

Lorsque Gagnon rend visite à Paul VI en mai 1978 pour lui présenter le résultat de son enquête, le pape est fatigué, malade et déprimé, ne voulant pas que son successeur s’occupe d’un scandale aussi atroce. Il refuse donc d’examiner le dossier. Il a raison : il mourra trois mois plus tard à Castel Gandolfo.

Albino Luciani est donc élu sous le nom de Jean-Paul Ier : Gagnon reprend son poste, et le nouveau pape reste stupéfait : « Franc-maçon, ou du moins lié à la franc-maçonnerie, résume Valli, est le secrétaire d’Etat Jean Villot. Idem pour Mgr Bugnini, architecte de la réforme liturgique post-conciliaire, et le cardinal Sebastiano Baggio, très puissant préfet de la Congrégation pour les évêques, bref, l’homme qui sélectionne au nom du pape les candidats à l’épiscopat pour tous les diocèses du monde. Sans parler des infiltrations à l’Ior, la « banque » du Vatican.

Le pape Luciani veut agir immédiatement, mais quelques jours plus tard, comme par hasard, il part pour l’autre monde. Un confident reçu par l’auteur il y a des années (à prendre au bénéfice du doute) a rapporté que le médecin personnel du pape avait dû, avant l’exposition du corps, réséquer les tendons de son visage qui s’étaient contractés en une horrible grimace, à cause du poison. A ce sujet, nous recommandons le livre de David Yallop de 1997 ‘Au nom de Dieu’ ICI .

La même année 1978, on élit le cardinal Wojtyla qui, après quatre mois, reçoit Gagnon, mais l’audience n’est pas satisfaisante. Peut-être le pape polonais est-il distrait par sa Pologne écrasée par le talon soviétique, le fait est que Gagnon, exacerbé, démissionne et se retire pour être missionnaire en Colombie.

Le 13 mai 1981, Jean-Paul II est abattu et le pape, à peine remis de l’attentat, rappelle d’urgence monseigneur le détective.

Question : pourquoi aurait-il fait rappeler l’enquêteur de la franc-maçonnerie ecclésiastique si seuls les services secrets bulgares, la mafia turque, les Loups gris et le KGB étaient derrière la tentative d’assassinat, comme le dit la vulgate officielle ? Est-ce un hasard si Oral Celik, complice présumé d’Ali Agca, a parlé à la place de la commission reçue par deux cardinaux ?

Cependant, poursuit Valli, « dans la préface du livre de Murr, l’historien de l’Église Roberto de Mattei soutient que Gagnon a commis une erreur fatale en apportant le dossier à Jean-Paul II. Décrivant la situation dramatique de l’Église, il ne put retenir ses larmes et apparut ainsi à l’énergique pape Wojtyła comme un homme en détresse, déprimé, peut-être dérangé, en un mot peu fiable. C’est peut-être pour cette raison que, pris par d’autres urgences, le pontife polonais n’a pas envisagé d’examiner le dossier ».

Et là s’arrête l’analyse : concrètement, le pauvre, honnête et fidèle Mgr Gagnon aurait tenté par tous les moyens de sensibiliser les papes susmentionnés à son enquête, mais tout s’est arrêté inexplicablement avec Jean-Paul II, qui le croyait déséquilibré à cause d’un petit plan…

La reconstitution de de Mattei vous paraît-elle plausible ?

Comment Jean-Paul II a-t-il pu, la même année, nommer Gagnon archevêque et, deux ans plus tard, cardinal ? Sur la base de quel raisonnement aurait-il promu, en peu de temps, aux plus hauts rangs ecclésiastiques un monseigneur « dérangé » qui était, par conséquent, l’auteur d’une enquête indigne d’attention et calomniant gravement de nombreux prélats importants ?

Et là, le pape Benoît XVI nous fait tout comprendre, dans « Ultime conversazioni » (Garzanti 2016).

Seewald. « Dans la Via Crucis déjà mentionnée, au Colisée, le vendredi saint 2005, vous avez parlé de la saleté dans l’Église. Faisiez-vous déjà référence aux cas d’abus ?

Benoît XVI : « Il y en avait aussi, mais j’ai pensé à BEAUCOUP DE CHOSES. Un cardinal de la Congrégation pour la doctrine de la foi est au courant de tant de détails, parce que toutes les saletés arrivent là, qu’il faut avoir une grande force d’âme pour les supporter. Qu’il y ait de la saleté dans l’Église est un fait bien connu, mais ce que le chef de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi doit digérer va bien au-delà, c’est pourquoi j’ai simplement voulu prier le Seigneur de nous aider. »

Seewald : « Beaucoup pensent que Jean-Paul II n’a pas abordé le problème de manière suffisamment agressive.

Benoît XVI : « Cela dépend toujours de l’information dont on dispose. Lorsqu’il a été suffisamment informé et qu’il a vu ce qui se passait, il a été absolument convaincu qu’il fallait s’attaquer à la situation de manière énergique. La réalité était que, sur la base du droit canonique actuel, il n’était pas possible d’imposer des peines importantes. J’ai dit que nous avions besoin d’amendements. LE PAPE M’A IMMÉDIATEMENT DONNÉ CARTE BLANCHE. Nous avons créé de nouvelles règles et structures juridiques. C’était la seule façon de traiter le problème ».

Par le mot « saleté », le pape Benoît fait donc référence NON SEULEMENT AUX ABUS, mais aussi à d’autres choses, non spécifiées, qui sont d’une gravité encore plus grande que les abus connus. Et quoi de plus grave que ces derniers ? Un assassinat, ou pire, l’assassinat du pape ? Un complot pour usurper l’Église et la conduire à l’apostasie ? C’est le but de la franc-maçonnerie ecclésiastique.

Il est étrange que le 13 mai, fête de Notre-Dame de Fatima, ait été choisi pour la tentative d’assassinat de Wojtyla : pour les forces athées telles que les services du KGB bulgare, il aurait été vraiment insensé d’abattre le pape ce jour-là, donnant ainsi corps au troisième secret de Fatima, qui mettait en garde contre l’apostasie en décrivant un pape tué par balle.

Au contraire, le succès d’une telle opération n’aurait servi qu’à ceux qui voulaient mettre en œuvre l’apostasie, tout comme la franc-maçonnerie ecclésiastique. Le Troisième Secret, réalisé « artificiellement » en abattant le pape, aurait ainsi été déconsidéré comme ayant « déjà eu lieu depuis 81 », et à partir de là, l’élection d’un « pape » apostat aurait pu se dérouler sans encombre. Nous avons écrit à ce sujet ICI .

Mais surtout, comme le souligne Benoît XVI, les structures canoniques manquaient pour « imposer de grandes punitions » à des individus non spécifiés. Il se trouve que le cardinal Ratzinger a reçu une « carte blanche » de Jean-Paul II et a doté la nouvelle édition du droit canonique de « nouvelles normes et structures juridiques ». (Cela contredit aussi complètement le livre supposé de Mgr Gaenswein intitulé « Rien que la vérité », dans lequel il dénie à Benoît XVI toute compétence canonique).

Et en effet, en 1983, le Card. Ratzinger supervise la modification du canon en charge de l’abdication, (332.2) en y insérant pour la première fois la nécessité de renoncer au MUNUS pétrinien, l’investiture du pape d’origine divine, étant pape, ce qui est tout à fait différent du MINISTERIUM, le pouvoir d’être pape qui découle du munus.

Un dispositif anti-usurpation typique du Fuerstenrecht, le droit dynastique des princes allemands, est importé dans le droit canonique romain ICI .

En bref, si le pape renonce au munus, il a abdiqué ; s’il renonce au ministerium, il est empêché et quiconque est élu alors que le pape est empêché et n’a pas abdiqué devient un antipape, destiné à être annulé. C’est aussi simple que cela. Le munus et le ministerium peuvent ingénieusement être traduits par le même mot « ministère » dans les langues vernaculaires.

Au début des années 1990, Ratzinger-Wojtyla a fait construire le monastère Mater Ecclesiae, où le futur pape empêché pourrait s’installer.

En 1996, Ratzinger a rédigé l’Universi Dominici Gregis, promulgué ensuite par Wojyla, dont les articles 76 et 77 stipulent que si la vacance du siège due à la renonciation du pape n’a pas eu lieu conformément au canon 332.2, celui-là même qui exige la renonciation au munus, l’élection est nulle et non avenue et la personne élue n’a aucun droit.

2013 arrive, Benoît XVI est au bout du rouleau, menacé de mort (Mordkomplott). La mafia maçonnique de Saint-Gall l’opprime. Le moment est venu et Benoît XVI « brise la vitre et tire le levier d’urgence », lançant le plan anti-usurpation.

Il fait une Declaratio dans laquelle – comme par hasard, en latin – il ne renonce pas au munus, mais annonce son prochain siège empêché par la perte du ministerium. Les ennemis francs-maçons de la mafia saint-galloise l’achètent et élisent l’antipape Bergoglio, qu’ils parrainent depuis 2005, comme l’a confessé le Card. Godfried Danneels ICI .

La bombe à retardement de la franc-maçonnerie ecclésiastique a commencé son compte à rebours. Le plan prévoit la lente émergence à la lumière de « l’Eglise du Diable », selon les mots du théologien Ticonius, très appréciés par Ratzinger. ICI

Sept ans s’écoulent jusqu’à ce que les signaux codés répétés de Benoît, le « code Ratzinger », qui n’est rien d’autre qu’une application du concept de « restriction élargie » propre à la théologie morale, soient relevés par un journaliste. Trois ans d’enquête pour recoller les morceaux, puis une pétition à la Secrétairerie d’Etat avec 11.500 signatures pour dénoncer que l’usurpateur maçonnique est un anti-pape et n’a aucun droit ICI .

Le secrétaire d’État Parolin, publiquement offensé par des années d’impolitesse institutionnelle de la part de Bergoglio, répond poliment au journal.

et « prend connaissance » du rapport par un geste extrêmement significatif d’un point de vue politique.

Ce n’est pas lui qui devrait intervenir, mais les cardinaux nommés avant 2013, même si le chiffre est politiquement significatif.

Arrivé à ce point, il conviendrait de porter des bouchons d’oreille et de se rendre au sous-sol, peut-être en plaçant des sacs de sable devant les fenêtres.

Nous voudrions dire au Père Murr que nous le remercions pour ses importantes révélations : Le pape Jean-Paul II et le cardinal Ratzinger ne sont pas restés inertes face à l’épouvantable dossier de Mgr Gagnon, comme on aurait pu le croire. Nous avons apporté des FAITS qui prouvent le contraire.

Ils ont simplement, comme c’est l’habitude de Dieu, eu des temps et des moyens de rendre la justice qui ne sont pas immédiatement connus de l’homme.

Source en italien : https://www.liberoquotidiano.it/articolo_blog/blog/andrea-cionci/37688639/le-rivelazioni-di-padre-murr-confermano-il-piano-di-ratzinger-e-wojtyla.html

Traduction par la-verite-vous-rendra-libres.org avec Deepl Traducteur