Toucher la vie après la mort : les expériences de mort imminente témoignent d’une réalité plus grande
Publié par The Epoch Times, le 4 avril 2023
Dans les années 1960, la réanimation cardio-pulmonaire (RCP) a été adoptée en Occident et, à la même époque, les médecins et le personnel des urgences ont entendu de plus en plus de récits d’hommes et de femmes ramenés à la vie après avoir frôlé la mort.
Certains patients ont été témoins de leur propre réanimation, malgré une activité cérébrale ou cardiaque faible ou nulle. Parfois, ils ont parlé de lumière, d’amour et d’un grand « Au-delà ».
Jeffery Long, médecin spécialisé en radio-oncologie, a découvert ce phénomène dans les années 1990. Il feuilletait le Journal of the American Medical Association à la recherche d’un article sur le cancer lorsque, « tout à fait par hasard, je suis tombé sur une page où il était question d’expérience de mort imminente », a déclaré Jeffery Long dans une interview accordée à Epoch Times. Il n’en avait jamais entendu parler, mais s’est arrêté pour lire l’article « car comment ne pas être fasciné par ce qui arrive après la mort ? »
Peu de temps après, il a commencé à faire des recherches sur le sujet et a créé un questionnaire destiné aux personnes qui ont connu une expérience de mort imminente.
« J’ai demandé si leur expérience ressemblait à un rêve, en soulignant qu’il existait une corrélation entre les rêves et les expériences de mort imminente, et que nous attendions un oui et une explication. C’est la question la plus embarrassante que j’aie jamais posée en tant que chercheur. À l’unanimité, les personnes qui ont répondu à cette question ont dit ‘non ! pas du tout, mon expérience de mort imminente n’avait rien d’un rêve, absolument pas’ », a déclaré M. Long.
Alors que les rêves sont plus ou moins déroutants, les personnes qui ont vécu une expérience de mort imminente ont le sentiment d’être pleinement conscientes, hyper-alertes ou hyper-conscientes. Les expériences se déroulent de façon ordonnée, a expliqué M. Long.
Ils ont vécu une réalité, mais une réalité différente de celle que nous connaissons.
« Les preuves de l’existence d’une vie après la mort sont apportées par de multiples sources d’études scientifiques », a écrit M. Long dans un article (pdf) résumant ses recherches. « La preuve la plus substantielle de l’existence d’une vie après la mort vient des expériences de mort imminente ».
Depuis que le terme « expérience de mort imminente » a été inventé dans le livre du Dr Raymond Moody « La vie après la vie » en 1975, de nombreuses recherches ont été menées sur la nature de ces expériences. L’hypothèse de changements biologiques dans le corps de la personne qui vit ces expériences a été écartée, et la capacité de ces personnes à se souvenir avec précision d’événements réels et simultanés qu’elles n’ont pas pu percevoir physiquement reste inexpliquée.
M. Long a fondé la Fondation pour la recherche sur les expériences de mort imminente (Near Death Experience Research Foundation – NDERF) en 1998, et a depuis recueilli plus de 4000 témoignages d’expériences de mort imminente. La NDERF définit une expérience de mort imminente comme « une expérience consciente associée à la perception d’une conscience séparée du corps, qui se produit au moment d’une mort effective ou d’une menace de mort imminente ».
« Si ce phénomène se produit, s’il se produit régulièrement, ma vision de l’univers et du monde dans lequel nous vivons ne peut que changer. Quelque chose de plus grand entre en jeu. »
Rencontrer Dieu ?
M. Long explique que l’enquête menée par le NDERF a connu quatre éditions et qu’elle a été traduite dans plus de 30 langues. Au fil des années, il l’a actualisée pour poser davantage de questions sur le contenu de l’expérience, en y ajoutant des questions plus « spirituelles » sur les rencontres avec Dieu et les concepts d’unité, d’amour, d’unicité — des éléments que les personnes interrogées rapportent fréquemment en fonction de leur culture ou de leur appartenance religieuse.
« À maintes reprises, j’ai vu des personnes décrire Dieu de manière très cohérente », a déclaré M. Long, ajoutant que, lors d’une enquête, 45% des personnes interrogées ont décrit une telle rencontre. « Souvent, ils expliquent que Dieu est un mot du domaine terrestre et que ce qu’ils ont rencontré était si puissant, si merveilleux, qu’aucun mot du monde terrestre, quelle que soit la langue, ne pourrait décrire l’amour débordant, la connexion, la majesté, la connaissance de cet être qu’ils ont rencontré lors de cette expérience de mort imminente ».
« Dieu, à maintes reprises, est décrit comme étant incroyablement aimant, bienveillant, les aimant pour ce qu’ils sont, tout ce qu’ils sont, sans jugement, doté d’une connaissance impressionnante », comme un Dieu « créateur », a expliqué M. Long. « Le plus souvent, Dieu est dépeint comme la lumière de la lumière, différent de tout ce qu’ils ont connu sur terre, plus beau et, si l’on peut dire, une lumière mystique ».
M. Long ajoute qu’il existe un petit pourcentage d’expériences pénibles, ou que certains qualifient d’ »infernales ». Certaines de ces expériences ont eu un début diabolique, suivi d’une étape paradisiaque, les autres non. Il est intéressant de noter, ajoute-t-il, que les personnes interrogées affirment que ces expériences répondaient à leurs besoins.
« Ils disent souvent qu’ils ont eu des problèmes dans leur vie et qu’ils avaient besoin d’un coup de pied dans la fourmilière. Ils ont eu des problèmes de culpabilité, de colère, de ressentiment, un côté obscur de leur âme, si vous voulez, ils sont très directs et disent ‘J’avais besoin de cette expérience’ », a déclaré M. Long. Ils apportent ensuite des changements positifs significatifs dans leur vie. « Ils sont conscients que c’est ce qu’un Dieu Créateur aimant aurait créé comme expérience pour les aider à en tirer des leçons optimales, à grandir et à vivre leur vie aussi bien que possible pour le reste de leur vie terrestre ».
« À mon grand étonnement en tant que chercheur, peu importe où sur terre, quel que soit leur système de croyance préalable, et même s’il s’agit de très jeunes enfants, je suis toujours surpris de constater que le contenu est étonnamment similaire. »
Modification substantielle
Selon M. Long, les personnes qui ont vécu une expérience de mort imminente apportent généralement des changements substantiels dans leur vie ultérieure.
Un grand nombre de travaux de recherche ont mis en évidence un modèle typique de changement, appelé « effets ultérieurs », qui comprend des changements de valeur significatifs chez la personne. Il faut en moyenne sept ans aux personnes qui ont vécu l’expérience pour intégrer ces changements dans leur vie et se sentir résolues.
« Ils ramènent, en quelque sorte, un morceau du paradis qu’ils ont entrevu. »
« Ils deviennent plus aimants, moins matérialistes, plus intéressés par les valeurs spirituelles. Ils croient beaucoup plus en Dieu et en une vie après la mort, ce qui n’est pas surprenant », a-t-il indiqué. Ils peuvent, par exemple, mettre fin à des relations non amoureuses ou changer d’emploi pour exercer une profession de service et de guérison. « Il est intéressant de noter que pendant le reste de leur vie, qui s’étend souvent sur plusieurs décennies, les changements de valeurs s’accentuent au fil du temps. »
L’étude de ces expériences a également changé M. Long.
« Ce travail a eu un impact énorme sur ma vie. J’ai commencé, si vous voulez, en étant sceptique. Je suis du genre à montrer ce que je sais faire. Je suis médecin et je prends mes décisions. Je comprends la vie en me basant sur des preuves solides. »
Son père était titulaire de la chaire de pharmacologie à l’université de l’Iowa, et leur famille était « très orientée vers la science ». Pendant les repas de famille, ils discutaient ensemble sur ces travaux de recherche en se demandant « quelles sont les preuves scientifiques ».
« Nous avions aussi un côté religieux, nous allions à l’église, mais en fin de compte, notre famille croyait fermement que la science restait l’outil indispensable permettant de mieux comprendre la réalité du monde dans lequel nous vivons. »
En fin de compte, cette approche lui a donné les outils et le langage nécessaires pour utiliser la science et documenter les expériences de mort imminente. Ainsi, il a pu faire la lumière sur la vie après la mort et sur l’existence de Dieu.
Aujourd’hui, sa croyance en Dieu est fondée à la fois sur sa foi chrétienne et sur « une montagne de preuves ». Ces preuves sont plus solides que celles utilisées pour de nombreuses décisions médicales courantes, a-t-il ajouté.
« Ce travail a renforcé ma foi chrétienne. Je lis maintenant la Bible et je peux imaginer la compassion de Jésus, qui dépassait peut-être tous les mots utilisés voici 2000 ans. Pourtant, les personnes qui ont vécu une expérience de mort imminente évoquent encore et encore l’amour de Jésus pour l’humanité. »
« En tant que médecin traitant le cancer, cette initiative me permet de traiter mes patients atteints d’une maladie potentiellement mortelle avec plus de courage et d’ouverture d’esprit. J’ai ainsi pu devenir un médecin plus efficace pour mes patients. »
« J’ai donné de nombreuses conférences à des groupes de professionnels de la santé et, au fil des années, l’ouverture d’esprit des médecins face aux expériences de mort imminente m’a fortement impressionné. Lorsque nous examinons les preuves… les médecins comprennent que si vous êtes inconscient ou cliniquement mort, comme ils l’ont malheureusement souvent constaté chez leurs propres patients, ils savent que lorsqu’ils reviennent, une expérience de lucidité organisée au cours de cette phase d’inconscience ou de coma est impossible, à moins d’avoir vécu une expérience de mort imminente. »
De plus en plus de personnes connaissent aujourd’hui les expériences de mort imminente et en parlent avec leurs équipes soignantes ; grâce à cette prise de conscience, la recherche deviendra, selon lui, de plus en plus passionnante.
« Ce que nous ne savons pas sur l’expérience de mort imminente l’emporte sur ce que nous savons. La conscience, Dieu, la vie après la mort sont quelques-unes des grandes questions auxquelles l’humanité a dû faire face. »
Vous pourriez aussi aimer
L’évêque Mgr Schneider soutient une association caritative aidant les catholiques licenciés pour avoir résisté à l’obligation vaccinale COVID
Bénédiction des « couples » homo : incompréhension mondiale des catholiques
