Freedom Convoy

Trudeau désespéré invoque la Loi sur les pouvoirs d’urgence déclarant effectivement la loi martiale contre les manifestations de camionneurs.

Plusieurs premiers ministres canadiens s’opposent à ce que Trudeau invoque la Loi sur les situations d’urgence

À commencer par Scott Moe, les premiers ministres provinciaux ont commencé à s’élever contre le projet du gouvernement fédéral d’invoquer la Loi sur les mesures d’urgence en réponse aux manifestations du convoi Liberté.The Canadian Press / Adrian Wyld

Le premier ministre de la Saskatchewan, Scott Moe, a fait les gros titres récemment, d’abord pour avoir soutenu le convoi de camionneurs, puis pour avoir été le premier premier ministre du Canada à annoncer la fin des passeports anti-vaccins dans sa province.

Quelques autres premiers ministres canadiens ont suivi peu après, la première ministre progressiste-conservatrice Heather Stefanson annonçant l’assouplissement prévu des restrictions au Manitoba également.

Aujourd’hui, les deux premiers ministres, suivis peut-être de façon un peu surprenante par le premier ministre du Québec, François Legault, adoptent une position ferme sur la récente nouvelle selon laquelle le premier ministre Justin Trudeau va probablement invoquer la Loi sur les urgences en réponse au convoi de la liberté à Ottawa et aux manifestations de soutien qui se déroulent à travers le pays le long de la frontière canado-américaine.

On dit que d’autres premiers ministres suivront l’exemple.

Tout d’abord, dans une déclaration sur Twitter, le premier ministre Moe a déclaré :

Les blocages illégaux doivent cesser, mais la police dispose déjà de suffisamment d’outils pour faire respecter la loi et lever les blocages, comme elle l’a fait au cours du week-end à Windsor. Par conséquent, la Saskatchewan n’appuie pas l’idée que le gouvernement Trudeau invoque la Loi sur les urgences. Si le gouvernement fédéral va de l’avant avec cette mesure, j’espère qu’elle ne sera invoquée que dans les provinces qui en font la demande, comme la loi le permet.

La relativement nouvelle première ministre conservatrice du Manitoba, Heather Stefanson, a également publié une déclaration officielle cet après-midi, la partageant sur Twitter avec la légende :

Je suis fier des agents d’application de la loi du Manitoba et j’ai pleinement confiance en eux pour protéger nos collectivités. La proposition du gouvernement fédéral d’utiliser la Loi sur les mesures d’urgence n’aide pas à résoudre la situation à la frontière Emerson.

Le premier ministre du Québec, François Legault, qui s’est montré beaucoup plus strict sur les restrictions du COVID-19 et les mandats de vaccination, a également pris la parole, déclarant :  » Nous ne voulons pas de cela sur le territoire du Québec. « 

Plus tard dans la journée, le premier ministre de l’Alberta, Jason Kenney, a également annoncé son opposition à l’utilisation de la Loi sur les urgences.

« Ce matin, j’ai dit au premier ministre Trudeau que le gouvernement de l’Alberta s’oppose à l’invocation de la loi fédérale sur les urgences », a écrit Kenney sur Twitter.

« Nous disposons de tous les outils juridiques et des ressources opérationnelles nécessaires pour maintenir l’ordre. La loi n’ajouterait aucun pouvoir ou ressource supplémentaire pertinent. »

source : https://www.rebelnews.com/multiple_canadian_premiers_oppose_trudeau_invoking_emergencies_act