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Après le décès de sa fille 8 jours après l’injection Pfizer, Michèle Musso témoigne dans le dernier livre de Christine Cotton

Publié par Nexus, le 30 octobre 2023

Dans son dernier livre, la biostatisticienne Christine Cotton apporte son regard de scientifique, avec vingt-trois ans d’expérience dans les essais cliniques, sur les manipulations et mensonges en lien avec la crise Covid. Elle rapporte notamment plusieurs témoignages de victimes des effets secondaires des vaccins anti-Covid, dont celui de Michèle Musso qui a perdu sa fille Eva, jeune femme de 30 ans, décédée huit jours après l’injection Pfizer.

Nous sortions un article il y a quelques jours sur un rapport d’expertise médicale récent qui faisait le lien pour la première fois en France entre le décès d’Eva et le vaccin anti-Covid Pfizer. Malgré la haute importance de ce sujet, à ce jour, aucun « grand » média ne se fait le relais d’une telle nouvelle. En attendant que cela arrive, Michèle Musso nous a autorisés à publier son témoignage paru dans le livre de Christine Cotton, intitulé  Tous vaccinés, tous protégés ?, qui retrace les derniers jours de la vie de sa fille Eva.

Témoignage – Eva, 30 ans

« Eva consulte un gastro-entérologue le 15 décembre 2021, car elle a des douleurs dans les intestins. Elle a en effet subi une réduction de l’estomac en 2017 ; en 2019, elle a souffert d’une œsophagite ; en mai 2021, le chirurgien lui enlève la vésicule.

Le médecin lui annonce que pour pouvoir réaliser une endoscopie intestinale, elle est dans l’obligation de se faire vacciner, elle doit recevoir trois doses, sinon pas d’examen. L’endoscopie est programmée pour le 10 février 2022 à l’hôpital Nord de Marseille. Le 22 décembre 2021 au matin, je vais faire ma première dose de vaccin anti-Covid. À 17 heures, j’accompagne Eva pour qu’elle reçoive sa première dose, non sans avoir expliqué ses craintes au médecin vaccinateur car elle est anémiée et elle réalise régulièrement des transfusions de fer.

Nous rentrons à la maison et à peine trente minutes après avoir quitté le centre de vaccination, nous constatons un hématome violacé de 10 à 12 cm avec une tache blanche d’environ 2 cm de diamètre à l’endroit de l’aiguille de la seringue.

Le lendemain, elle souffre de maux de crâne accompagnés de migraines ophtalmiques, ma fille met ça sur le compte de l’arrivée des menstruations et prend du Doliprane. Nous annulons le repas de Noël car elle se sent très fatiguée.

Le 25 décembre, la fatigue perdure, les maux de tête s’intensifient, elle a des pertes d’équilibre. Mon Eva dort toute la journée et ne se réveille plus que pour aller aux toilettes.

Le 26 décembre, date de son trentième anniversaire, elle est épuisée.

Impossible de se lever de son lit, elle annule ses invitations prévues à la maison avec tous ses amis proches. Sa meilleure amie et son fils de 4 ans lui rendront tout de même visite avec leurs cadeaux ce jour-là. Son amie travaillant dans le milieu hospitalier s’inquiète de l’état d’Eva et lui conseille d’aller aux urgences.

Eva refuse, consciente du manque de personnel soignant et surtout pendant les fêtes de fin d’année, et elle préfère patienter jusqu’au 3 janvier 2022, date de visite chez notre médecin traitant et le médecin spécialiste pour recevoir sa dernière transfusion de fer.

Les jours suivants apparaissent les pétéchies (petites taches rouge vif ou violacées), partout sur le corps, les maux de crâne s’accompagnent désormais de flashs dans les yeux. J’apprendrai plus tard que les pétéchies correspondent à la présence de lésions hémorragiques sous la peau. Elle ne s’alimente plus guère mais boit beaucoup d’eau.

Et elle dort, elle dort beaucoup.

Le 30 décembre, alors que je suis au marché, ma deuxième fille Carla m’appelle en urgence. Partageant le même lit que sa sœur, Carla a été réveillée par les convulsions d’Eva, la pauvre s’était levée pour aller aux WC., prise de diarrhées, mais elle n’avait pu arriver à temps sur les toilettes. Elle avait dû revenir en rampant jusqu’au lit. Carla la calme, et Eva finit par se rendormir.

J’appelle aussitôt le Samu pour avoir un médecin en précisant que ma fille est en train de mourir et que je suppose qu’elle fait un choc septique. Le médecin coordinateur du Samu me répliquera que je ne suis pas médecin et que c’est à lui de prendre les décisions.

Il veut parler à Eva, mais elle n’est pas en état.

Je le supplie de m’écouter car il ne me laisse pas parler, je demande avec détermination qu’elle soit transportée à l’hôpital Nord où elle doit avoir son endoscopie le 10 février. Le médecin finit par me dire qu’il envoie une ambulance et non le service mobile d’urgence et de réanimation (Smur), cela signifie qu’il n’y a donc pas d’assistance médicale pendant le transport.

Dans la précipitation, je la lave sur les toilettes, car elle ne tient pas debout, pour qu’elle soit propre pour son arrivée aux urgences. Je l’habille, au moment de lui enfiler une robe, elle fait un ultime effort et s’accroche au sèche-serviettes. Elle bascule en arrière, je la retiens, elle arrivera à prononcer clairement ses derniers mots.

« AIDE-MOI, MAMAN. »

A-t-elle compris à ce moment-là qu’elle allait partir pour toujours ?

Pour moi, ces derniers mots sont un message de ma fille.

Toujours se battre et rester debout jusqu’à ce que justice soit faite.

Après une demi-heure, l’ambulance n’est toujours pas là, ma fille Carla rappelle le Samu, on nous répond qu’ils sont en route. Ils arriveront une heure et demie après mon appel ! Une heure et demie pour parcourir une distance de trois kilomètres !

Ma fille aurait-elle eu sa chance si ces gens m’avaient prise plus au sérieux ? Si l’ambulance était arrivée plus tôt ? En deux heures, peut-on sauver un être humain ?

Durant cette interminable attente, Eva gesticule, tente de parler mais seuls des balbutiements incompréhensibles sortent de sa bouche, elle ne tient plus debout, ni assise d’ailleurs. Son fiancé arrive, elle sent sa présence, le reconnaît même et le serre dans ses bras. J’appelle l’hôpital Nord, expliquant qu’elle va arriver, qu’ils prévoient de s’en occuper au plus tôt car elle va très mal.

L’ambulance arrive enfin et sans médecin ! Les deux jeunes ambulanciers démunis rappellent le Samu, expliquant que c’est un cas Glasgow 11, qu’ils n’arrivent pas à prendre les constantes. Son fiancé l’allonge dans l’ambulance, la couvre pour qu’elle n’ait pas froid. C’est la dernière fois que nous verrons Eva vivante.

Elle fera un arrêt cardiaque dans l’ambulance.

Vers 14 h 20, l’ambulance arrive dans le SAS pompiers. Elle est prise en charge immédiatement car elle était attendue, mais il est trop tard.

Les urgentistes essayent de la ranimer pendant plus d’une heure. Rien n’y fera.

Eva nous a quittés quatre jours après n’avoir pas pu fêter ses 30 ans et huit jours après sa première dose de vaccin anti-Covid de Pfizer.

L’hôpital a demandé une autopsie, une enquête a été ouverte.

Depuis, je remue ciel et terre pour savoir ce qui a tué ma fille.

Les résultats des examens d’anatomopathologie et de toxicologie ne seront disponibles qu’en janvier ou février 2023.

La déclaration à la pharmacovigilance a été faite le 18 janvier 2022.

Le rapport d’autopsie mentionne un arrêt cardiaque dû à une thrombose intestinale. »


A l’époque de l’écriture du livre, seules des suppositions médicales existaient pour expliquer la mort d’Eva. Michèle Musso nous a rapporté qu’une juge lui a confirmé seulement le 27 juin 2023, après la parution du livre de Christine Cotton, que le rapport d’autopsie ne mentionnait en réalité aucune thrombose intestinale, qui n’était alors envisagée que par certains médecins. Depuis la publication de l’ouvrage, un rapport d’expertise médicale d’anapath, établissant un lien entre le vaccin Pfizer et le décès d’Eva, est sorti. Pas de thrombose intestinale en cause non plus dans ce rapport. Michèle Musso nous l’a lu en octobre 2023 : « L’examen anatomopathologique met en évidence des lésions cardiaques de microangiopathie thrombotique, inflammation mononucléée du myocarde (myocardite). Compte tenu du contexte décrit, il ne peut être exclu une complication post-vaccination de la Covid. »

Article par Estelle Brattesani

Source : https://www.nexus.fr/actualite/vaccin/deces-musso-cotton/