Benoît, signe de la dernière heure

Publié par Carlos CASO-ROSENDI le 31 décembre 2022, jour de la mort de Benoît XVI

Mais je suis comme un olivier vert
dans la maison de Dieu.
Je me confie à l’amour inébranlable de Dieu
pour les siècles des siècles.
Je te remercierai toujours,
pour ce que tu as fait.
En présence des fidèles
je proclamerai ton nom, car il est bon.
(Psaume 52, 8-9)

Le dernier jour (de l’année 2022)

Ce matin du 31 décembre 2022, septième jour de la première octave de Noël, nous avons une lecture intéressante de l’Écriture. Afin de ne pas écrire un très long billet, je ne commenterai que le plus évidemment lié au décès de notre Pape, Benoît XVI. Il était l’homme que saint Malachie a identifié comme De Gloria Olivae, la gloire de l’olivier.

Beaucoup ne seront pas d’accord avec mon interprétation de ce que ce jour implique pour l’ensemble de l’Église. Avant d’entrer dans le vif du sujet, je dois affirmer ma conviction que l’Église va dans le désert pour être purifiée. Ne vous attendez pas à une année 2023 facile. Attendez-vous plutôt à environ quarante mois d’épreuves sévères pour le monde et l’Église. La cavalerie de Pharaon s’approche de nos arrières. Devant nous, il y a des eaux profondes. Nous suivons la colonne de nuée, nous traverserons cette épreuve non pas par nos propres moyens mais par la puissance et la grâce du Christ, Seigneur de l’Univers, notre Maître et Rédempteur.

Ceci nous a été donné à lire en ce jour le plus important, le dernier jour de 2023. Voici la lecture de 1e Jean 2:18-21.

Les enfants, c’est la dernière heure ;
et comme vous avez entendu que l’antichrist allait venir,
de même maintenant plusieurs antéchrists ont paru.
Nous savons donc que c’est la dernière heure.
Ils sont sortis de chez nous, mais ils n’étaient pas vraiment des nôtres ;
S’ils l’avaient été, ils seraient restés avec nous.
Leur désertion montre qu’aucun d’entre eux n’était des nôtres.
Mais vous avez l’onction qui vient du Saint,
et vous avez tous la connaissance.
Je ne vous écris pas parce que vous ne connaissez pas la vérité.
mais parce que vous la connaissez, et que tout mensonge est étranger à la vérité.

Les grands médias se sont empressés de présenter Benoît XVI comme un « pape spécial » en raison de son « abdication » – c’est un mensonge flagrant que des esprits plus sages ont complètement démasqué dans un article précédent publié ici : Fatima et les deux papes – Pour ma part, j’ai de très bonnes raisons de croire que le cardinal Ratzinger était parfaitement conscient des forces en jeu dans la hiérarchie catholique, au moins depuis l’époque où il était préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. C’est à cette époque que lui et Jean-Paul II ont défini la papauté comme une entité en deux parties, composée du munus et du ministerium. Je ne vais pas réexpliquer ce que M. Andrea Cionci a expliqué avec une parfaite clarté dans l’article cité ci-dessus. Les ennemis du Pape Benoît sont des hommes dépravés, ils sont aussi mes ennemis : un lion et sa puce peuvent parfois se partager des ennemis. Il existe des niveaux de dépravation morale qui ne peuvent tout simplement pas favoriser plus qu’une certaine forme crétine d’intelligence. Benoît XVI le savait et, de manière très astucieuse, a utilisé la faiblesse mentale de ses ennemis à son avantage. En concevant une Renuntiatio qui a trompé les criminels en leur faisant croire qu’il avait abdiqué alors qu’en réalité il avait conservé le munus, la qualité essentielle de la papauté pour lui-même et pour l’Église. Benoît a laissé les fripons en dehors de son plan en utilisant leur ignorance comme une arme contre eux. M. Cionci a expliqué cela bien mieux que je ne peux le faire. Je vous invite à lire très attentivement son interview.

Heureux ceux qui lavent leurs robes [mettent en pratique Ses commandements], afin qu’ils aient droit à l’arbre de vie et puissent entrer dans la ville par les portes. Dehors, il y a les chiens, les sorciers, les fornicateurs, les meurtriers, les idolâtres, et tous ceux qui aiment et pratiquent le mensonge. (Apocalypse de saint Jean, 22, 14-15 ; comparer avec Jean 10, 1-5)

Pour des raisons de bon goût, je n’expliquerai pas ici le sens du mot « chiens » dans ce passage. (Voir Matthieu 15, 21-28 en insistant sur le verset 26, la fille de la femme avait un attachement d’impureté). Une chose que je dois souligner, c’est que la liste de ceux qui sont dehors comprend les chiens, les sorciers, les fornicateurs, les meurtriers et les idolâtres. La liste semble inclure les vices et pratiques bien connus des ennemis du pape Benoît. Pensez à la profonde importance prophétique de ces passages de l’Écriture cités jusqu’à présent et – si vous pensez être visé – envisagez une repentance immédiate pour sauver votre âme d’une condamnation totale.

[NOTE du 1/1/2023 @2:18 p.m. Je viens de réaliser que nous célébrons aujourd’hui la Circoncision du Seigneur. Le symbolisme attaché à la pratique de la circoncision, le fait de « laisser la chair derrière soi » est une raison de plus pour méditer sur le sens de la mort de Benoît à la veille de ce dimanche].

Un détail qui vient de me traverser l’esprit : les portes du Temple de Salomon étaient en bois d’olivier. Cela me rappelle le lien entre les portes sacrées et l’olivier.

Le nouvel Israël, l’Église, l’olivier et Benoît XVI

L’olivier Olea Europaea possède des qualités très intéressantes. La branche d’olivier est depuis l’antiquité un symbole de paix, de gloire et de prospérité. « Théophraste rapporte comment l’olive porteuse peut être greffée sur l’olive sauvage, pour laquelle les Grecs avaient un nom à part, kotinos. Dans son Enquête sur les plantes (2.1.2-4), il déclare que l’olive peut être propagée à partir d’un morceau du tronc, de la racine, d’un rameau ou d’un pieu. » (Pour plus d’informations, voir Olive) Remarquez les qualités particulières de l’olivier et comment elles symbolisent avec justesse d’abord l’ancien Israël et ensuite le Nouvel Israël, l’Église. Même si l’arbre est détruit, d’autres arbres prendront racine et pousseront à partir des branches éparpillées.

J’ai étudié la prophétie de saint Malachie de manière assez approfondie et je suis convaincu qu’elle est importante pour comprendre notre époque. Ceux qui en sont familiers savent que l’emblème de Benoît XVI dans cette prophétie est De Gloria Olivae. A partir de là, nous pouvons établir un certain nombre de connexions prophétiques.

Tout d’abord, revenons à l’olivier. Il apparaît dans l’Ancien Testament lorsque Dieu envoie une colombe à Noé. La colombe tient un rameau d’olivier dans son bec. La paix a toujours été associée à la branche d’olivier depuis ces temps anciens. L’olivier est le premier arbre à avoir des feuilles vertes après le déluge de Noé. La scène de Noé ouvrant le hublot supérieur de l’arche pour laisser entrer l’oiseau et le rameau d’olivier nous rappelle fortement comment Dieu a permis à la semence divine d’entrer miraculeusement dans la Vierge de Nazareth. La colombe représente le Saint-Esprit, et le rameau d’olivier le début de la vie nouvelle dans l’Église. Marie est ainsi préfigurée par l’Arche de Noé et l’Arche d’Alliance, d’abord comme le début d’une vie nouvelle sur une Terre purifiée, puis comme Israël renaissant à sa mission catholique et mondiale auprès de toutes les nations : « Car ma maison sera appelée une maison de prière pour tous les peuples. » (Isaïe 56, 7)

À plusieurs reprises, Benoît XVI nous a présenté Marie comme l’exemple parfait de la proximité de Dieu, un modèle de relation complète avec notre Créateur. Dans le drame qui nous est présenté au Calvaire, Marie et les femmes d’Israël, le jeune apôtre Jean et les plus humbles des disciples de Jésus restent avec leur Maître quand Pierre et les autres Apôtres l’abandonnent. Ceux qui se disputaient entre eux pour savoir qui serait le plus grand (voir Luc 22, 24-34) ont été couverts de honte par le plus petit des disciples de Jésus. Benoît XVI a compris comment le Christ avait mystérieusement donné aux membres les plus humbles de l’Église la grâce d’une foi forte qu’il semble si souvent refuser aux piliers de la hiérarchie. Le pape bien-aimé nous a invités à maintes reprises à imiter la sagesse de Marie, une sagesse fondée sur une confiance aveugle en Jésus. Je crois que c’est ce genre de foi qui a guidé Benoît XVI dans sa dernière épreuve, lorsqu’un groupe d’infiltrés a finalement réussi à l’encercler et a essayé de le séparer de sa nomination divine en tant que successeur de Pierre. C’est ici que la Gloire de l’Olive entre en jeu.

Le modus operandi du diable n’a pas changé depuis l’époque de Jésus. Il semble être doué pour se répéter : « Je frapperai le berger et je disperserai le troupeau. » Mais Dieu a toujours une longueur d’avance. Les coups du diable seront un instrument de purification. Dans le cas de Benoît, couper l’olivier ne fera qu’étendre les branches qui reviendront bientôt comme autant de nouveaux arbres ! Voyez comment ce processus fonctionne selon Zacharie 13:7-9.

« Réveille-toi, ô épée, contre mon berger,
contre l’homme qui est mon associé,’
dit le Seigneur des armées.
Frappe le berger, pour que les brebis soient dispersées ;
Je tournerai Ma main contre les petits.
Dans tout le pays, dit le Seigneur,
deux tiers seront coupés et périront,
et un tiers restera en vie.
Et Je mettrai ce tiers au feu,
je les affinerai comme on affine l’argent,
et je les éprouverai comme on éprouve l’or.
Ils invoqueront mon nom,
et je leur répondrai.
Je dirai : « Ils sont mon peuple » ;
et ils diront : « Le Seigneur est notre Dieu ».

Je crois que Benoît était conscient des intentions de Dieu et qu’il s’est offert de la même manière que le Christ s’est offert à Dieu le Père. Les méthodes de rédemption de Dieu n’ont pas changé : à ceux qu’Il aime le plus, il offre les plus beaux éclats de la Croix. Benoît a été un martyr volontaire, pas un lâcheur. Guidé par le Saint-Esprit, il a encerclé ses ennemis et a déjoué leurs plans stupides avec un esprit infaillible. Il a couronné le tout en mourant aujourd’hui, au « dernier jour », à la surprise générale. Benoît XVI nous a donné une prophétie silencieuse : il n’a pu le faire qu’en travaillant côte à côte avec Dieu. Maintenant, personne ne peut lui enlever son munus. Les faussetés peuvent s’empiler jusqu’au ciel mais seul un vrai consistoire (et parfaitement canonique) de la vraie Église catholique peut élire un vrai Pape maintenant. Nous verrons comment Dieu restaurera la papauté dans les années à venir. Cela pourrait se produire beaucoup plus rapidement que ce que la plupart des gens imaginent.

Quelque chose se termine, quelque chose commence

Au commencement était le Verbe [Logos],
et la Parole était avec Dieu,
et la Parole était Dieu.

Jean 1, 1-18 était également la lecture de l’Évangile d’aujourd’hui. En cette fin d’année, il est approprié de méditer sur les commencements. Il me semble assez suggestif que Dieu ait décidé de prendre le pape Benoît à ses côtés le dernier jour de l’année. Les chances sont de 365 contre 1. Les parieurs et les statisticiens savent que ce n’est pas un pari facile.

Cette partie de l’Évangile de Jean a donné à de nombreux théologiens et philosophes plus d’un mal de tête. Le génie philosophique grec a progressé jusqu’à découvrir qu’il existait un Logos, une force qui donnait l’impulsion à tous les cycles du monde naturel, même aux étoiles lointaines. Lorsque la pensée juive et chrétienne a rencontré la philosophie grecque, les chrétiens grecs ont été les premiers à réaliser qu’ils n’étaient plus dans une impasse. Le Logos était une Personne, une Personne Divine. Il a fallu quelques siècles et une certaine inspiration divine pour que les grands théologiens puissent comprendre pleinement les implications de l’être au commencement, de l’être avec Dieu et de l’être Dieu. L’une des conséquences de toute cette réflexion a été la découverte d’un certain nombre de caractéristiques de l’Univers qui se répètent à tous les niveaux. Il y a trois dimensions physiques, il y a le temps qui nous apparaît sous trois formes différentes (passé, présent et futur), les atomes ont trois composants (électrons, neutrons et protons)… la liste est longue mais vous voyez l’idée. Trois est la signature silencieuse de la Sainte Trinité.

En observant le temps, on se rend vite compte que tout dans la nature semble avoir un début, un développement, une fin. En observant plus avant, les philosophes, les physiciens et les mathématiciens ont remarqué qu’il n’est pas toujours facile de définir quand le début se termine et quand la fin commence pour certains processus naturels. Ce que je peux affirmer, c’est que le Créateur est cohérent dans tous les domaines, même si cette cohérence n’est pas toujours évidente pour notre compréhension. Prenons par exemple le temps : « Enfants, c’est la dernière heure » dit St Jean, et le Christ dit de manière tout à fait décontractée : « C’est pour cela que je suis venu à cette heure ! » Quel est le sens du mot « heure » dans chaque cas. C’est une question théologique profonde. Mais nous savons approximativement quand commence et finit la journée. Définir le début et la fin des âges de Dieu est plus compliqué. Le mieux que je puisse faire, c’est qu’en l’absence de tout signe précis de début ou de fin (par exemple, le déluge de Noé a commencé le 17e jour du 2e mois), nous devons tâtonner. Le Christ a été crucifié en 33 après J.-C. et cela aurait dû marquer la fin de l’ère mosaïque, mais le Temple a été détruit en 70 après J.-C., plus de trois décennies plus tard. Ce fut la fin pratique du système mosaïque des sacrifices et des fêtes, et au fil du temps, d’autres éléments du système ont disparu : les écoles, les pratiques rituelles, le Sanhédrin, etc.

Or, le décès du pape Benoît XVI me semble être l’un de ces marqueurs temporels que l’on ne peut ignorer : le début du Déluge, la Crucifixion, etc. Mon soupçon est renforcé par le fait que Benoît XVI, le dernier pape d’une longue liste, est décédé le dernier jour de l’année. Je connais au moins une personne qui a prophétisé que la mort de Benoît XVI allait se produire au cours de l’année 2021-2022. Un seul jour de retard aurait prouvé que cet homme était un faux prophète. Voir Visions et prophéties du père Oliveira. Il y a quelque chose d’encore plus poignant : les lectures de l’Écriture Sainte indiquées pour aujourd’hui que nous avons partiellement analysées ici. Ce n’est pas une simple coïncidence. Et il y a encore une chose : le pape Sylvestre Ier est décédé à la même date, le 31 décembre. Ce n’est peut-être qu’une coïncidence, mais Sylvestre Ier a régné pendant le concile de Nicée (bien qu’il n’y ait pas assisté), convoqué par l’empereur Constantin pour résoudre une grave crise doctrinale dans l’Église qui mettait en danger la paix de l’Empire romain.

Qu’est-ce qui se termine ici et qu’est-ce qui commence ? Je crois que la réponse se trouve également dans les lectures de la messe du 31 décembre. Nous les avons déjà citées :

Les enfants, c’est la dernière heure ;
et comme vous avez entendu que l’antichrist allait venir,
de même maintenant plusieurs antéchrists ont paru.
Nous savons donc que c’est la dernière heure.

Nous savons que la persécution de l’Église a commencé dans certains pays. Je crois – souvenez-vous que mon opinion n’est pas une doctrine – qu’une persécution plus universelle s’ensuivra. Je ne suis pas le seul à le penser. Nous savons également que, selon saint Malachie, un pape exceptionnel apparaîtra, celui que Malachie appelle Petrus Romanus et qui paîtra son troupeau à une époque de persécution extrême de l’Église catholique romaine. Jorge Mario Bergoglio est-il le Petrus Romanus prédit ? Je ne le sais pas. Tout ce que nous savons sur le mystérieux Petrus est contenu dans cette note.

In persecutione extrema Sanctae Romanae Ecclesiae
sedebit Petrus Romanus,
qui pascet oves in multis tribulationibus ;
quibus transactis,
civitas septis collis diruetur,
et Judex tremendus iudicabit populum suum.
Finis.

Tout le sens de la prophétie semble indiquer que Petrus Romanus est le dernier Pape avant que « le juge terrible ne juge le peuple » … comme la prophétie inclut plusieurs antipapes dans la liste, on ne peut pas être trop sûr que l’occupant actuel du Siège de Pierre sera un jour confirmé comme étant le dernier de la liste de Malachie.

Ce qui est important à ce stade, c’est que la mort de Benoît XVI déclenche la fin d’une ère et le début d’une possible persécution du reste du troupeau du Christ. L’Église retournera dans les catacombes, entrant pour ainsi dire en éclipse. Le cardinal Ratzinger a prédit que l’Église allait être réduite en taille et en influence pendant un certain temps. De nombreux saints et prophètes ont prédit qu’il y aura une période pendant laquelle l’Église sera « dans le désert », peut-être pendant 40 mois, ou 40 ans (comme les Hébreux qui erraient dans le désert). Nous le saurons bientôt, je crois.

Pape et martyr

Il y a suffisamment de choses dans ce billet pour que je m’attende à un nouveau déluge de commentaires indignés. Ce qui suit va certainement en provoquer une augmentation. Je dois déclarer sincèrement, sur la base de ce qui est connu à ce jour, que Benoît XVI n’a pas démissionné spontanément. Il a subi des pressions et cela est prouvé par la Renuntiatio, et par ses actions qui ont suivi. S’il a été chassé de la Chaire de Pierre et qu’il n’a eu d’autre choix que de provoquer une condition de Sede Impedita pour éviter que la papauté ne tombe entre les mains d’une bande de membres véreux de la hiérarchie, alors Benoît XVI n’est pas seulement un génie du droit canonique mais aussi un héros et un martyr. C’est ce que je crois.

En lisant le Psaume 2, on peut facilement apprendre qu’une rébellion contre le Très-Haut est un acte insensé qui entraînera l’anéantissement des rebelles. Benoît a affronté ces monstres et les a vaincus avec grâce et intelligence mais aussi avec le genre de foi qui fait appel au cœur de Dieu. Bravo, bon et fidèle serviteur !

Benoît XVI, Pape et Martyr ora pro nobis.

Psaume 52 – Le jugement sur les trompeurs
Pourquoi te vantes-tu, ô puissant,
des méfaits commis contre les pieux ?
Tout le jour, tu complotes la destruction.
Ta langue est comme un rasoir aiguisé,
Tu es un artisan de la trahison.
Tu aimes le mal plus que le bien,
et le mensonge plus que la vérité.
Tu aimes toutes les paroles qui dévorent,
langue trompeuse.

Mais Dieu te brisera pour toujours ;
il t’arrachera et te déchirera de ta tente ;
il te déracinera de la terre des vivants.
Les justes verront et craindront,
et ils se moqueront du malfaiteur, en disant ,
« Voyez celui qui n’a pas voulu se réfugier
refuge en Dieu,
mais qui s’est confié à d’abondantes richesses,
et qui s’est réfugié dans la richesse ».

Mais moi, je suis comme un olivier vert
dans la maison de Dieu.
Je me confie dans l’amour inébranlable de Dieu
pour les siècles des siècles.
Je Te remercierai toujours,
pour ce que Tu as fait.
En présence des fidèles
je proclamerai Ton Nom, car il est bon.

Source en anglais : https://casorosendi.com/2022/12/31/benedict-sign-of-the-last-hour/