Des autopsies montrent que les vaccins Covid sont probablement la cause d’une inflammation cardiaque fatale, selon une étude
Publié par The Epoch Times, le 8 décembre 2022
La mort d’un sous-groupe de personnes décédées « inopinément » chez elles a été identifiée comme résultant d’une myocardite post-vaccinale survenue dans les 20 jours suivant une injection.
Initialement, les chercheurs ont analysé les autopsies pratiquées sur un groupe de 35 personnes. Autour de ces autopsies, ils ont mené des travaux supplémentaires, tels que l’étude des tissus.
Ils ont rapidement exclu 10 d’entre elles après avoir identifié d’autres causes de décès. Sur les 25 restantes, les chercheurs ont identifié des preuves de myocardite chez cinq d’entre elles.
Ces cinq personnes ont toutes reçu un vaccin Moderna ou Pfizer dans les sept jours précédant leur décès, avec une moyenne de 2,5 jours. L’âge médian était de 58 ans. Aucune des personnes n’était infectée par le Covid‑19 avant d’être vaccinée.
Les résultats de l’autopsie, combinés à l’absence de preuves d’autres causes de décès et au fait que la vaccination a eu lieu peu de temps avant les décès, ont permis aux chercheurs d’affirmer que pour trois des cas, la vaccination était la « cause probable » de la myocardite et que l’affection cardiaque « était la cause de la mort subite ».
Dans un des autres cas, on pense que la myocardite était la cause du décès, mais les chercheurs ont détecté le virus de l’herpès, une explication alternative pour l’inflammation cardiaque. Le dernier cas ne comportait pas d’explication alternative pour la myocardite, mais les chercheurs ont déclaré que l’impact de l’inflammation était « discret et principalement observé dans la graisse péricardique ». Ils ont classé ces deux cas comme pouvant être causés par la vaccination.
« En général, un lien de causalité entre la myocardite et la vaccination anti‑SARS‑CoV‑2 est soutenu par plusieurs considérations », ont déclaré les chercheurs, notamment la « relation temporelle étroite avec la vaccination », « l’absence de toute autre maladie cardiaque préexistante significative » et les tests négatifs pour tout « agent infectieux causant la myocardite ».
Les limites de l’étude incluent la petite taille de la cohorte.
L’étude (pdf) a été publiée par Clinical Research in Cardiology le 27 novembre. Les chercheurs travaillent tous pour l’hôpital universitaire de Heidelberg. Ils ont été financés par les autorités allemandes.
Moderna et Pfizer n’ont pas répondu aux demandes de commentaires.
L’élimination méticuleuse des causes possibles autres que la vaccination indique que ces cas sont « la partie émergée de l’iceberg », selon le Dr Andrew Bostom, cardiologue basé à Rhode Island, pour Epoch Times.
« Si une personne apparemment en bonne santé meurt soudainement dans son sommeil, ce sont généralement ces cas qui sont autopsiés, et la découverte la plus fréquente est une forme de maladie coronarienne athérosclérotique. Mais ils ont fondamentalement exclu cela dans ces cas. Et la cause immédiate la plus plausible est la vaccination », a‑t‑il ajouté. « Cela suggère donc que le phénomène peut être plus fréquent qu’on ne le pense. »
Myocardite
La myocardite est une affection cardiaque grave qui peut se manifester par des douleurs thoraciques et conduit généralement la personne qui en souffre à se faire soigner à l’hôpital.
Les médecins déconseillent généralement toute activité physique ou presque pendant un certain temps.
Les causes comprennent les bactéries, les virus et la fièvre.
Selon les chercheurs, la myocardite aiguë se résorbe dans environ la moitié des cas au cours des deux à quatre premières semaines, mais un autre quart des cas présente des problèmes à plus long terme et bon nombre des autres cas entraînent la mort ou une transplantation cardiaque.
L’incidence de la myocardite chez les personnes ayant reçu le vaccin Covid‑19 était plus élevée que prévu, ont constaté des chercheurs aux États‑Unis, en Israël et dans d’autres pays. Les taux les plus élevés ont été détectés chez les jeunes, en particulier chez les jeunes hommes.
Les estimations des taux d’incidence typiques de myocardite sont de 0,2 à 2,2 par million de personnes dans les sept jours. Le VAERS [Vaccine Adverse Event Reporting System] et la plateforme américaine de signalement des effets indésirables liés aux vaccins. Les rapports transmis au VAERS montrent des taux plus élevés chez les hommes âgés de 5 à 49 ans et les femmes âgées de 12 à 29 ans. Le taux le plus élevé est de 75,9 par million de secondes doses administrées. Les déclarations du VAERS ne prouvent pas forcément la causalité, mais le système souffre d’une grave sous‑déclaration, selon des études, ce qui indique que les taux restent malgré tout bien plus élevés.
Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) continuent de recommander la vaccination pour toutes les personnes à partir de l’âge de 6 mois, affirmant que les avantages des vaccins sont supérieurs aux risques. Mais bien des spécialistes ne sont pas d’accord. Selon eux, des effets secondaires comme la myocardite font pencher la balance dans certains groupes d’âge.
Les responsables gouvernementaux ont répété à plusieurs reprises que la plupart des cas de myocardite se résorbent en quelques semaines, mais les chercheurs des CDC ont constaté en septembre que de nombreux jeunes ayant souffert d’une myocardite post‑vaccinale présentaient encore des résultats anormaux à l’IRM des mois plus tard.
L’incidence est beaucoup plus faible chez les personnes plus âgées, selon les autorités américaines. Celles-ci ont refusé de rendre publics les résultats des autopsies des personnes décédées après la vaccination, ainsi que diverses études.
La nouvelle étude « indique que nous avons manqué certains cas graves de myocardites dans nos études », a déclaré sur Twitter le Dr Tracy Høeg, une épidémiologiste qui conseille le département de la Santé de Floride.
Causalité
Plusieurs vaccins ont été liés à la myocardite et à une affection connexe, la péricardite. Ils sont fabriqués par Moderna et Pfizer (à ARNm) et sont les deux plus largement administrés aux États‑Unis et en Allemagne.
La causalité signifie qu’un vaccin provoque une maladie.
Des chercheurs de haut niveau des CDC ont déclaré (pdf) que les preuves actuelles montrent un lien de causalité entre les injections à ARNm et l’inflammation cardiaque. D’autres chercheurs sont également parvenus à cette conclusion.
La Food and Drug Administration avertit les personnes susceptibles de recevoir le vaccin que « les données post‑commercialisation démontrent des risques accrus de myocardite et de péricardite, en particulier dans les 7 jours suivant la deuxième dose ».
Le Dr Andrew Bostom a déclaré que les preuves examinées par lui montrent un lien de causalité.
« C’est aussi certain que la plupart des associations que l’on dit confirmées en médecine », a‑t‑il déclaré.
Certaines études ont identifié le Covid‑19 comme une autre cause de myocardite et de péricardite, mais d’autres ont indiqué que l’association n’était pas évidente.
Autres résultats d’autopsie
Avant l’étude allemande, d’autres chercheurs dans le monde avaient rapporté des résultats d’autopsies de personnes décédées subitement après une vaccination.
En 2021, des chercheurs américains ont rapporté que deux adultes ont développé une myocardite dans les deux semaines suivant la vaccination Covid‑19, et ils n’ont pas pu trouver d’autres causes que la vaccination.
En 2021, des chercheurs sud‑coréens ont signalé qu’après avoir examiné le décès d’un homme de 22 ans, décédé cinq jours après avoir reçu le vaccin Pfizer, ils ont déterminé que la cause principale était une « myocardite, associée de manière causale » au vaccin.
En janvier, des chercheurs néo‑zélandais ont signalé que le vaccin Pfizer était probablement responsable de la myocardite soudaine qui a entraîné la mort d’une femme de 57 ans, écrivant que « d’autres causes ont été écartées avec une certitude raisonnable ».
En février, des chercheurs de plusieurs États américains ont signalé que deux adolescents décédés peu après avoir reçu le vaccin de Pfizer avaient présenté une inflammation cardiaque et que cette inflammation était la principale cause du décès.
En mai, des chercheurs du CDC ont signalé qu’un jeune garçon était décédé après avoir subi une inflammation cardiaque post‑vaccination, la myocardite étant considérée comme la cause du décès.
En septembre, un chercheur allemand a rapporté qu’une personne de 55 ans décédée quatre mois après avoir reçu le vaccin Pfizer était morte d’une myocardite et a déclaré que « ces résultats indiquent que la myocardite, ainsi que les événements thrombo‑emboliques suivant l’injection de vaccins à base de gènes induisant des spike, sont associés de manière causale à une réponse immunologique préjudiciable à l’agent codé. »
Et tout récemment, des chercheurs japonais ont signalé le cas d’un homme de 27 ans décédé 28 jours après son admission suite à une vaccination.