
États-Unis : Tulsi Gabbard confirmée directrice du renseignement national par le Sénat
Publié par France Soir le 12 février 2025
Le Sénat américain a validé ce mercredi [12 février 2025] la nomination de Tulsi Gabbard comme directrice du renseignement national, alors que de nombreux démocrates s’y opposaient.
L’ex-élue démocrate de 43 ans a obtenu 52 voix sur les 100, lors sa nomination à ce poste stratégique qui conseille le président américain sur les questions de sécurité nationale. Sa nomination faisait partie des plus contestées par le camp des démocrates dont elle vient. Elle est la première confirmée des trois mousquetaires sur lesquels Trump compte s’appuyer durant les quatre prochaines années. Ces trois mêmes mousquetaires qui font trembler le camp démocrate et l’état profond américain, et par conséquences le reste du monde. Trois irréductibles avec R. Kennedy Jr et Kash Patel qui forment le noyau dur de ce qui devrait être, s’ils sont confirmés, eux aussi, le fer de lance de la transparence voulu par Trump.
Un seul sénateur républicain Mitch McConnell, ancien chef de la majorité à la chambre haute, aura bravé la volonté présidentielle en s’opposant à la nomination de la future directrice du renseignement.
Ancienne lieutenante-colonelle, elle s’était notamment faite écho des arguments du Kremlin pour justifier la guerre en Ukraine, avait également exprimé ses doutes quant aux conclusions du renseignement américain selon lesquelles le désormais ex-président syrien Bachar al-Assad, avait utilisé des armes chimiques contre son peuple.
Lors de l’audition de confirmation devant la commission du renseignement, les sénateurs l’avaient également interrogée sur son soutien au lanceur d’alerte Edward Snowden, à l’origine de révélations dommageables pour les services de renseignement américains.
Des services qu’elle sera donc chargée de diriger en tant que directrice du renseignement national.
Hormis le retrait forcé de Matt Gaetz à la Justice, Donald Trump continue un quasi carton plein dans ses nominations au gouvernement et à certains postes-clés. Et ce malgré les débats parfois houleux pour certains, confirmant ainsi son influence toujours aussi prégnante sur les élus républicains au Congrès.

