Effets indésirables,  Témoignages EI,  Vaccins

Jeune et sportive, sa vie s’effondre après sa première injection

Après un vaccin Pfizer, une jeune femme de 21 ans se retrouve en Covid long avec une fatigue et des symptômes cardiaques invalidants. Malmenée par des médecins qui refusent de la croire, elle se retrouve plusieurs mois sans soins adaptés. Des témoignages similaires affluent sur les réseaux sociaux. Mais surtout, un examen attentif de la littérature scientifique peut expliquer les mécanismes de ce genre de phénomène.

Sportive et en bonne santé, Bessie travaille comme manager dans un magasin de sport situé dans une galerie commerciale, soumise au pass sanitaire pendant quelques semaines, avant que cette mesure soit rétractée. Hésitante et n’étant pas disposée à se faire tester tous les trois jours, elle choisit à contrecœur de se faire vacciner pour conserver son travail.

Elle reçoit un vaccin Pfizer, le 23 juillet dans un vaccinodrôme de Grenoble. Trois jours plus tard surviennent des diarrhées et un essoufflement. Les jours suivants verront apparaître une litanie de symptômes tout à fait inhabituels pour Bessie : palpitations, douleurs thoraciques, spasmes, fasciculations. Une fatigue s’installe, de plus en plus tenace. Le sommeil cesse d’être réparateur.

Au bout de trois jours de symptômes cardiaques devenus très inquiétants, direction les urgences. Prise de sang, électrocardiogramme. Rien. L’infirmière lui confie qu’elle voit de plus en plus de cas comme le sien. Bessie n’est donc pas un cas isolé. Ce n’est pas l’avis du médecin, qui notera sur la feuille de sortie : attaque de panique. Bessie ressort avec un anxiolytique et du Doliprane.

« Ce qui est très difficile à vivre, c’est de n’être pas prise au sérieux par des médecins, des gens qui sont censés me soigner. Ils remettent en question la réalité de mes douleurs et me considèrent comme une menteuse. Si j’ai de la température, c’est que mon thermomètre fonctionne mal. Si mon taux d’oxygène baisse, c’est que l’oxymètre fonctionne mal. »

Ce n’est pas mieux du côté du cardiologue, un praticien libéral réputé, dont Bessie et sa mère jugent néanmoins le comportement inacceptable. Au premier rendez-vous, il prescrit du magnésium et lui fait comprendre qu’elle avait seulement besoin d’être rassurée. Il refuse tout lien avec le vaccin. Le second rendez-vous se passe très mal. La maman s’est lourdement documentée entre temps, ce que beaucoup de médecins n’apprécient pas. Pourtant, des universitaires recommandent que l’expertise et les connaissances des patients soient intégrées aux bases de données sur la pandémie.[1]

Lors de son test à l’effort, Bessie se trouve à la limite malaise. Le cardiologue la prend pour une simulatrice et lui demande d’arrêter de faire semblant de mal respirer ! Malgré les poussées de fièvre à ce moment-là, il diagnostique une tachycardie liée au stress et l’invite à reprendre son travail. Des sous-entendus qui font bondir sa maman : « Je connais bien ma fille, elle est dynamique, j’ai compris que c’était sérieux. »

C’est dans la tête !

Certains scientifiques ont osé récemment une étude qui prétend que les symptômes du Covid long sont essentiellement psychologiques.[2] Un refrain bien connu des personnes souffrant d’autres maladies, comme la borréliose de Lyme qui peut elle aussi provoquer un syndrome de fatigue chronique, des douleurs généralisées et des symptômes cardiorespiratoires. Les examens classiques, inadaptés, ne montrent rien la plupart du temps et le patient est orienté vers la psychiatrie. En France, le 17 février 2021, l’Assemblée nationale a pourtant adopté une résolution reconnaissant les symptômes prolongés de la Covid-19.

La totalité des symptômes exprimés par Bessie sont pourtant reconnus dans la littérature scientifique comme appartenant à ceux du Covid long, comme le rappelle cet article du BJM.[3] Sa famille a effectué un signalement de pharmacovigilance sur le site internet de l’ANSM. L’agence va alors les contacter par téléphone, en expliquant que la tachycardie et les douleurs thoraciques sont listées dans les effets secondaires du vaccin Pfeizer et ne méritent pas véritablement d’être recueillies à nouveau. Pour la maman, « nos interlocuteurs cherchaient à minimiser, malgré la longueur et la persistance des symptômes. »

Son Covid réactivé à cause du vaccin ?

En mars 2020, Bessie a contracté le Covid, avec des symptômes assez forts qui ont duré trois semaines, mais n’ont laissé aucune séquelle sur le plan clinique. Elle est sportive, habituellement en bonne santé, avec de rares infections saisonnières bénignes. Le vaccin a-t-il réactivé l’infection, plongeant la jeune femme dans un Covid long ? Ou bien s’agit-il d’autre chose ?

En médecine de terrain, une insuffisance mitochondriale est généralement suspectée en présence d’une fatigue persistante et de douleurs généralisées. Elle est fortement impliquée dans l’encéphalomyélite myalgique et le syndrome de fatigue chronique (EM/SFC). Elle peut tout aussi bien expliquer les formes traînantes du Covid.[4] Il est établi que le virus Sars-Cov-2 interagit avec les mitochondries et peut en détourner les fonctions. Ce qui lui permet, entre autres, d’échapper au système immunitaire et de faciliter sa réplication.[5]

Plus surprenant, l’apparition chez Bessie de phénomènes allergiques, avec une sensibilité aux aliments histamino-libérateurs. Elle se retrouve à devoir improviser, sans aucune aide médicale, un régime d’exclusion assez pénible, mais qui la soulage. Par ailleurs, son taux d’oxygène baisse sensiblement après un effort, mais également après les repas. Bien qu’encore difficilement expliquée, cette hypersensibilité immunitaire suite à un Covid est déjà mentionnée dans la littérature scientifique. Un syndrome d’activation mastocytaire (MCAS) est observé dans certains syndromes post-covid. Les manifestations principales sont cardio-vasculaires, gastro-intestinales, neurologiques et respiratoires.

Parmi les hypothèses avancées, le fait que les mastocytes (cellules de l’immunité en première ligne des réactions allergiques) expriment des récepteurs ACE2 qui les rendent sensibles au virus Sars-Cov-2. Les auteurs de l’étude demandent ouvertement davantage de recherche sur les liens entre syndrome post-covid, EM/SFC et MCAS.[6] Par ailleurs, le système immunitaire peut produire des IgE (les anticorps des allergies immédiates) contre des dérivés de la protéine spike.[7] Rappelons que c’est ce qui est injecté dans le vaccin.

Une atteinte cardiaque réelle ?

Bessie et sa maman veulent des réponses. Ce n’est pas la presse médicale conventionnelle qui va leur apprendre grand-chose. Une simple recherche fait ressortir une avalanche de publications toutes plus rassurantes les unes que les autres, insistant sur la rareté des atteintes cardiaques post-vaccinales chez les adolescents et jeunes adultes. Elles se rendent alors sur internet à la recherche de compagnons d’infortune. Et elles en trouvent. Les témoignages, vidéo ou écrits, se multiplient sur les réseaux sociaux. Souvent, les mêmes symptômes reviennent. De quoi faire réfléchir. Pourtant, Facebook supprime régulièrement les groupes qui recueillent ces témoignages. Qu’y a-t-il à cacher ?

Un cardiologue du Cardioparc de Moirant s’est montré beaucoup plus à l’écoute de Bessie. Il dit avoir vu plusieurs cas similaires et n’exclue que pas que le vaccin soit en cause. Il est réticent à ce qu’elle reçoive une seconde injection. Son médecin traitant, après plusieurs consultations pour des arrêts maladie d’une semaine renouvelés chaque fois, finira par admettre lui aussi la probabilité d’un lien avec le vaccin. Le diagnostic de péricardite a été écarté après une échographie cardiaque et un scanner thoracique. Une recherche insuffisante selon certains praticiens. Car les symptômes de péricardite sont bien présents : fièvre, douleurs musculaires et articulations, sueurs, douleurs thoraciques, palpitations et accélération du rythme cardiaque, difficulté respiratoire, vertiges, fatigue. Des myocardites et des péricardites ont été observées dans les syndromes post-covid. Les péricardites sont connues depuis longtemps pour être les séquelles possibles d’une infection virale. Y compris avec les herpèsvirus (CMV, EBV), que la plupart d’entre nous hébergeons naturellement, mais qui peuvent se retourner contre nous après un dérèglement immunitaire. Cela figure dans les manuels de médecine.

L’affaire Maxime Beltra

Ce rapprochement entre allergies, troubles cardiaques et vaccination n’est pas sans rappeler le cas de Maxime Beltra, une des premières victimes médiatisées en France. Le rapport d’autopsie conclut à un décès « compatible avec un choc anaphylactique secondaire à une allergie alimentaire », mais signale aussi « au niveau cardiaque, la présence d’un infiltrat lymphocytaire interstitiel sans nécrose pouvant témoigner de lésions de myocardite. » La confrontation entre opposants à la vaccination[8] et fact-checkers est tout à fait stérile puisque l’un n’empêche pas l’autre. Les personnes qui présentent une allergie de type 1 majeure sont réputées suivre à la lettre leur régime d’éviction, lisent scrupuleusement les listes d’ingrédients et s’abstiennent au moindre doute. Il paraît hautement improbable que l’un d’eux s’aventure à un écart avec un aliment qu’il sait potentiellement mortel. En revanche, les myocardites et péricardites étant rares chez les jeunes, le lien de causalité juste après une vaccination est hautement probable. Une infection au Sars-Cov-2, mais également une vaccination contre ce même virus, en agissant sur la barrière intestinale, semblent pouvoir soudainement abaisser le seuil de tolérance immunitaire à certains aliments. Aucune certitude dans cette affaire, mais de nombreux doutes qui, pour n’importe quel autre médicament, aurait conduit à la suspension de l’AMM par principe de précaution.

Il est admis qu’une inflammation des tissus cardiaques trop intense ou durable peut ensuite causer une insuffisance cardiaque définitive. Les mitochondries dysfonctionnelles ne sont pas capables de répondre à l’accroissement de la demande énergétique qu’entraîne une inflammation. Le cœur est l’organe qui compte le plus de mitochondries et qui est le plus dépendant de leur bon fonctionnement. À ce jour, 155 publications scientifiques font lien entre le Covid sous toutes ses formes et les mitochondries.

La protéine spike, aussi bien celle du vaccin que celle du virus, semble pouvoir provoquer des lésions vasculaires en régulant à la baisse les récepteurs ACE2, ce qui perturbe ensuite le fonctionnement des mitochondries. Chez la souris, des dommages mitochondriaux ont déjà été observés avec la protéine spike seule, sans la présence du virus.[9] Des médecins nous assurent observer fréquemment une élévation significative des taux sanguins de D-dimères après une vaccination anticovid. Il s’agit de marqueurs d’une activation de la coagulation, qui peut entraîner des thromboses. Un phénomène qui ne se limite pas à la sphère cardiovasculaire et peut toucher tous les tissus. C’est une des explications possibles de l’arrêt ou des perturbations des règles qui surviennent en post-vaccinal.

Dès le mois de juin, l’agence américaine du médicament (FDA) avait reconnu 1 200 cas d’inflammation cardiaque chez les jeunes de 16 à 24 ans. Les atteintes cardiovasculaires chez les jeunes sportifs en bonne santé se multiplient. Selon une agence de presse allemande,[10] 75 athlètes dans le monde ont été victimes de mort subite dans les 5 derniers mois, un chiffre sans commune mesure avec ce qui était observé dans le milieu sportif avant la campagne de vaccination anticovid. La FDA a jusqu’ici refusé d’homologuer le vaccin de Moderna pour les jeunes, pointant le risque de maladie cardiaque. Mais elle vient de donner son feu vert pour le vaccin de Pfizer, qui présente pourtant les mêmes risques.[11] La différence serait-elle plutôt à chercher au niveau des conflits d’intérêts ? L’ancien patron de la FDA siège à présent au conseil d’administration de Pfizer.[12] Curieuse civilisation qui ferme les yeux sur ce genre de pratique.

« Le plus éprouvant, ce sont les douleurs au niveau du thorax, elles arrivent sans prévenir de façon extrêmement intense et je n’ai aucune solution pour les soulager. »

Bessie vient de passer une batterie d’examens au CHU de Grenoble pour être enfin reconnue « Covid Long ». Un parcours du combattant, épuisant pour des malades déjà très fatigués, qui commence par une batterie de tests psychologiques. Elle regrette qu’aucun praticien n’ai pu écouter attentivement la totalité de ses symptômes. En attente de résultats d’examens, le diagnostic final reste à poser. En attendant, elle s’est tournée vers des médecines alternatives. L’homéopathe et le naturopathe ont légèrement soulagé certains symptômes, un magnétiseur a un peu diminué le brouillard cérébral. L’ostéopathe, qui admet lui aussi avoir reçu plusieurs cas similaires, a immédiatement reconnu un Covid long. Il lui a trouvé des ganglions, signe qu’une réponse immunitaire est toujours en cours.

Une autre conséquence est la précarité sociale et financière. La jeune femme est en arrêt maladie depuis trois mois, mais n’a rien touché les deux premiers mois, son employeur n’ayant pas transmis les documents à la CPAM. Elle perdu son appartement et est revenue vivre chez ses parents. Elle s’était fait vacciner pour ne pas perdre son emploi. Elle a perdu son emploi et sa santé. C’est cher payé pour se protéger d’une maladie dont les formes graves ne concernent pas les jeunes en bonne santé.

Références :

Source : https://nouveau-monde.ca/jeune-et-sportive-sa-vie-seffondre-apres-sa-premiere-injection/