
Effets secondaires du vaccin anti-Covid : « Ma fille de 36 ans est comme un bébé de six mois » – Article de Valeurs Actuelles
Publié par Valeurs Actuelles le 1er mai 2025 – Auteur : Patricia de Sagazan
Face aux nombreux effets secondaires du vaccin anti-Covid, un collectif de chercheurs, de médecins et de scientifiques interpelle le président Macron, pour demander le retrait pur et simple de ces vaccins et la prise en charge de ses victimes.
« Mélanie, ma fille de 36 ans est comme un bébé de six mois », témoigne Alain Maupas dans un sanglot que son courage parvient à étouffer. Depuis quatre ans, la vie de Mélanie a basculé, et chaque semaine que gagne la maladie ne sont plus que les stations d’un effroyable chemin de croix. Tout a commencé en juin 2021. Après sa deuxième dose du vaccin contre le Covid, Mélanie ressent des douleurs au point d’injection. Deux jours plus tard, loin de s’estomper, ces douleurs s’accompagnent désormais de fasciculations, d’abord à l’endroit de la piqure, puis à l’ensemble du bras, avant de se propager dans le dos. Sa main gauche se paralyse tandis que ses doigts se figent comme s’ils étaient crochus.
Après seize mois d’errance médicale, d’injonctions de sachant la sommant de prendre des anti-dépresseurs pour calmer son anxiété, le diagnostic a fini par être posé par un neurologue, implacable et froid : Mélanie, 33 ans à l’époque, est atteinte de la maladie de Charcot. Son espérance de vie est estimée entre trois et cinq ans.
En France, selon le dernier rapport de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) – aucune nouvelle donnée n’a été publiée depuis juin 2023 – près de 194 000 effets indésirables ont été remontés par la trentaine de centres régionaux de pharmacovigilance quadrillant le territoire. Des remontées près de six fois plus importantes que la normale. De l’aveu même des laboratoires pharmaceutiques, seuls 5 à 10% des effets secondaires sont d’ordinaire déclarés, faute d’informations données aux citoyens qui ignorent qu’ils peuvent eux-mêmes les signaler, ou de manque de temps des médecins tant la constitution des dossiers est chronophage. Pour avoir une idée plus proche de la réalité de leur survenue, il faut multiplier les chiffres remontés par dix, soit près de 2 millions d’effets indésirables. En moyenne, 25% d’entre eux sont considérés comme graves. Parmi les plus fréquents : thromboses, myocardites, péricardites, maladies auto-immunes, Covid long, troubles menstruels, syndrome de Guillain-Barré…
Pour Mélanie comme pour sa famille, le lien de causalité entre la vaccination et l’apparition de la maladie fait peu de doute. Mais prouver son imputabilité relève aujourd’hui d’un autre calvaire.
Errance médicale, solitude, sentiment d’abandon et d’injustice, abattement… sont autant de sentiments qu’éprouvent ces victimes d’un Covid long ou d’effets secondaires du vaccin. « Les gens souffrent en silence, dans un déni assourdissant des médias comme des autorités publiques, mettant des bâtons dans les roues dans leur reconnaissance, freinant la prise en charge des victimes », assure le docteur Louis Fouché, à la tête des « Enfants d’Hippocrate », un collectif de scientifiques et de médecins engagés dans la défense d’une médecine éthique et transparente.
La protéine Spike présente dans le corps plus de 700 jours après l’injection
Au cours d’une conférence de presse, mardi 29 avril [2025], le collectif a réuni quelques figures du monde scientifique et médical pour faire part de leurs recherches en matière d’effets secondaires post-vaccination ou de Covid long. Parmi elles, le professeur Christian Perronne, le docteur Hélène Banoun, ancienne pharmacienne et chercheuse à l’Inserm ou le microbiologiste Claude Escarguel, tous vilipendés et taxés d’effroyables « complotistes » pendant la crise sanitaire, malgré des CV longs comme le bras… Chacun dans leur domaine, en s’appuyant sur leur propres recherches comme sur la pléthore de littérature scientifique déjà existante, ils ont exposé leurs hypothèses quant aux raisons d’apparition d’un Covid long après avoir rencontré le virus ou d’effets secondaires après l’injection.
Tous s’accordent sur un possible marqueur commun chez ces victimes : la persistance de Spike, cette protéine du virus utilisé dans la vaccination à ARNm comme clé pour pénétrer nos cellules et s’y multiplier, transformant alors nos cellules en « usines à Spike ». D’autres études ont même démontré qu’elle pouvait s’amasser dans plusieurs de nos organes tels que le cœur, la rate, le foie, le cerveau, les ovaires, les testicules… Si les autorités sanitaires assuraient lors de la campagne vaccinale que la protéine ne restait dans le corps que deux ou trois jours, une étude récente, réalisée par des chercheurs de l’université de Yale ont révélé que, chez certaines personnes présentant un Covid long ou des effets indésirables post-vaccination, spike pouvait persister plus de 700 jours…
« Il faut doser la spike – et cela se fait par simple prise de sang – afin de permettre aux victimes d’être reconnues, soignées et le cas échéant, indemnisées », expose en conclusion le docteur Louis Fouché qui avec le collectif vient d’envoyer au président de la République, au Premier ministre et à toutes les autorités sanitaires du pays, une lettre, signée par une quarantaine de scientifiques, médecins et chercheurs, demandant le retrait pur et simple de ces vaccins – dont l’autorisation de mise sur le marché conditionnelle a été prolongée -, un moratoire sur leur utilisation, la reconnaissance des victimes et le développement des diagnostics et des soins apportés.

