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« L’objectif, c’était le profit, ça comptait plus que la santé des patients » : un lanceur d’alerte dévoile les pratiques frauduleuses dont il a été témoin chez Pfizer

NDLR : quand un média main stream (donc pro vax) parle des pratiques frauduleuses de l’industrie pharmaceutique et en particulier du trop bien connu Pfizer, et des amendes colossales qu’il a eu à payer, ce n’est plus complotiste ? Mais qu’on se rassure, Pfizer « regrette » et « a renforcé ses contrôles ». Ouf, nous voilà rassurés ! On peut continuer à répéter en boucle que les vaccins sont « sûrs et efficaces ».


Publié par France Info, le 3 mais 2023

Il ne voulait pas cautionner les méthodes de vente « très agressives » du géant pharmaceutique. Un ancien commercial de Pfizer raconte pour la première fois dans « Complément d’enquête » comment il est devenu lanceur d’alerte, avant de faire condamner son employeur à une amende record.

En 2009, l’info fait la une des journaux télévisés américains : « Pfizer a accepté de payer 2,3 milliards de dollars, la plus grosse amende de l’histoire. » Le champion de la course au vaccin contre le Covid est aussi celui des sanctions. Aux Etats-Unis, le groupe détient le record du laboratoire le plus sanctionné : 90 fois en vingt-deux ans…

Cette pénalité historique, le laboratoire la doit à l’un de ses anciens salariés, qui a dénoncé son employeur à la justice en 2002. Pour la première fois, John Kopchinski raconte, dans « Complément d’enquête », les pratiques frauduleuses qu’il a pu observer à l’époque chez Pfizer. 

Ventes hors autorisation

Au cœur du scandale, l’un des médicaments qui figurait au catalogue de ce commercial : le Bextra. Aux Etats-Unis, la vente de cet antidouleur était autorisée à certaines doses précises : 10 mg contre l’arthrose, et 20 mg contre les dysménorrhées (règles douloureuses). Mais selon John Kopchinski, face au marché potentiel, la firme aurait poussé ses commerciaux à aller bien au-delà de ces autorisations. Il raconte qu’il démarchait les médecins indifféremment avec des échantillons des deux dosages, alors qu’un surdosage de Bextra pouvait provoquer des AVC, ou encore de graves réactions allergiques, potentiellement mortelles.

Choqué par ces « techniques de marketing très agressives », John Kopchinski est devenu lanceur d’alerte. D’autres salariés de Pfizer lui ont emboîté le pas et se sont tournés vers la justice. 

« Les activités illégales de Pfizer sont toutes des violations de la loi. Mises bout à bout, elles démontrent une stratégie d’entreprise nationale, concertée et bien organisée, de recours aux pots-de-vin et aux prescriptions hors indication. »Extrait d’un rapport d’enquête

cité dans « Complément d’enquête »

Au total, ce sont neuf lanceurs d’alerte qui, partout aux Etats-Unis, ont témoigné d’un système frauduleux pour encourager à prescrire toujours plus de Bextra. Selon eux, pour convaincre les médecins, Pfizer distribuait notamment des invitations à tout un panel d’événements : matchs de baseball, courses de voitures sponsorisées Viagra, soirées dans des clubs de strip-tease, au casino, au golf. Avec succès, puisque les ventes de l’antidouleur ont explosé… jusqu’à ce qu’il soit retiré du marché à cause de ses effets secondaires.

A propos de cette affaire, le laboratoire Pfizer dit regretter certains actes du passé et affirme avoir renforcé ses contrôles pour que cela ne se reproduise plus.

Source : https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/complement-d-enquete/video-l-objectif-c-etait-le-profit-ca-comptait-plus-que-la-sante-des-patients-un-lanceur-d-alerte-devoile-les-pratiques-frauduleuses-dont-il-a-ete-temoin-chez-pfizer_5796707.html