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Me Di Vizio : « Fin du Pass sanitaire : ils doivent payer ! » – Mise à jour du 2 août : transcription écrite partielle de la vidéo

Transcription partielle de la vidéo :

Nous sommes le 1er août et l’état d’urgence sanitaire a pris fin. Nous retrouvons un semblant de vie normale. Cette vie, qui a été rythmée pendant un an au son, au rythme du pass sanitaire, des différentes restrictions, des critiques, des moqueries. Tout ça est derrière nous aujourd’hui. A priori, en tout cas. Reste seulement le masque dans les établissements de santé et dans les EHPAD. Reste, évidemment, les soignants suspendus, les personnels suspendus. Un petit peu comme la cicatrice d’une blessure, finalement.

Pourtant, évidemment, ma joie ne peut pas être entière. Elle ne l’est pas parce que je pense ici à tout le personnel suspendu. Elle ne l’est pas parce que je pense à toutes ces personnes âgées qui ont décompensé, que se sont enfoncées dans la grande solitude. Je pense à ces personnes âgées à qui on a imposé une quatrième dose encore récemment, sous peine de rester dans leur chambre.Je pense à cette société qui, durant un an, aura vu le pire de l’humanité, encore, sinon en degré, en nature. Décidément, l’Histoire aime se répéter.

Alors, pour ce 1er août – c’est amusant d’ailleurs, parce que le 1er août, l’Église Catholique fête le grand pardon d’Assise – Alors ce 1er août, quel est notre état d’âme ? Quel est l’état de notre âme ? […] Je pense d’abord qu’il faut y chasser toute forme de haine. Je pense d’abord que toute forme de rancœur doit être chassée de nos âmes. Nous devons aujourd’hui rebâtir. Nous devons demeurer prudents. Prudents, comme des hommes vertueux. Nous devons aujourd’hui, plonger notre regard dans le passé pour en comprendre les fondements mais aussi pour demander réparation du préjudice que nous avons subi.

Cette réparation du préjudice, elle s’inscrit dans la durée et, je vous l’ai déjà dit, faire des procès, c’est « exister » , c’est ne pas céder à la tentation de la violence, c’est exercer la seule violence qui soit, qui est la violence légitime. Faire des procès, c’est obliger l’institution à se souvenir, à faire mémoire, un peu comme un mémorial, actualiser, quelque part, la souffrance. Vous savez combien, quand on est victime, les procès ont un effet extrêmement important et combien les procès sont importants pour les victimes, pour qu’elles puissent se reconstruire.

Et bien, je crois que c’est exactement la même chose aujourd’hui. Chacun de nous, à sa mesure, a besoin de se reconstruire. Il a besoin de s’entendre dire, publiquement, que NON, il n’était pas fou, que OUI, ces mesures ont bien été excessives, iniques. Même Jean-François Defraissy le dit aujourd’hui. Que OUI, nous avions raison depuis le premier jour. Nous avons besoin de nous l’entendre dire. Encore et encore, mais nous avons besoin de le dire. Publiquement. C’est le sens de des procédures contre le pass, en responsabilité de l’État, que je vous ai proposées, voir dans les vidéos d’avant. C’est le sens de ces recours pour les soignants, pour le personnel suspendu, au nom de l’association.

Mais, je crois que l’heure est à la vigilance surtout. Car ne nous y trompons pas, ce répit est de courte durée. […] Ne nous y trompons pas, nous avons induit un modèle de société, nous avons induit un modèle social avec une facilité absolument déconcertante. Car, au fond, je ne crois pas qu’il y ait eu beaucoup de « pro-pass ». Quelques imbéciles, sans doute. Y a juste eu un peuple d’indifférents. Un peuple qui a fait ce qu’on lui a dit de faire, au moment où on lui a dit de le faire. Et que ce qui était vrai hier, pour le pass sanitaire, pour la vaccination, le deviendra demain pour le pass énergétique. Le deviendra demain pour la question climatique. Et qu’au fond, c’est bien une société de contrôle qu’on est en train d’induire.

[…]

Mes amis, en cette année, ce que nous avons forgé, c’est l’esprit de la Résistance. En cette année ce que nous avons forgé, c’est un esprit profond de communauté, une communauté de destins. Nous avons été une société, une société qui dit non, une société qui résiste, une communauté qui existe. Nous n’avons pas été des résistants, nous avons été des « existants » ; alors qu’en face, nous avions des gens de QR code, qui montraient leur QR code partout où ils allaient, nous avons, nous, existé ! […]

Nous avons été profondément des vivants, dans une société de QR codes, pour incarner la liberté. Dans une société d’obéissance, nous avons incarné la fronde. Dans une société de soumission, nous avons incarné le plus grand et le plus noble des combats qui soit !

Chers amis, rien n’est fini, tout commence. Je vous l’ai toujours dit, le meilleur reste à vivre !

Alors très concrètement, là tout de suite, maintenant, y a ces grands procès en responsabilité de l’État, nous allons continuer de demander inlassablement, non seulement la réintégration mais l’indemnisation du préjudice qu’ont subi les personnels de santé. Et je vous invite vraiment à nous rejoindre, c’est gratuit. Nous avons voulu le faire gratuitement au nom de l’association pour que chacun puisse exercer les recours auxquels sa dignité lui donne droit.

[…]

Il est temps maintenant de demander des comptes. Soyez convaincus que le meilleur reste à vivre. Nous sommes en ce 1er août, véritablement dans le premier jour du monde d’après. Nous avons tenu bon jusqu’ici. Nous avons tenu bon le mât de l’espérance. Nous avons tenu ferme le mât de l’espérance ! Nous pouvons, vous pouvez être fiers de chacun d’entre vous ! […] Soyez remercié de tout ce que vous avez, durant cette année, accompli. Soyez remercié pour toutes les souffrances que vous avez endurées, dans la plus grande des dignités !

[…]

Fabride Di Vizio, le 1er août 2022

Vidéo du 1er août 2022 (durée 10 min) :

Source vidéo Odyssée : https://odysee.com/@brunovazaha:5/Fin-du-Pass-sanitaire-_-ils-doivent-payer-!:d

Autres sources vidéos :