Twitter Files : le gouvernement américain a payé le réseau des millions de dollars pour censurer des informations
Publié par Valeurs Actuelles, le 20 décembre 2022
Le nouveau patron de Twitter, Elon Musk, a révélé la septième partie des Twitter Files. Cette fois, le FBI aurait remis environ 3,5 millions de dollars en deux ans à Twitter pour censurer certaines informations, notamment sur l’affaire Hunter Biden.
Nouvelles révélations dans les Twitter Files. Elon Musk a cette fois révélé dans la septième partie des documents de Twitter que le gouvernement américain, à travers le FBI, aurait payé des millions de dollars pour censurer certaines informations. Comme le relate l’auteur américain et cofondateur du cercle de réflexion Breakthrough Institute Michael Shellenberger sur Twitter, le FBI aurait remis près de 3,5 millions de dollars en moins de deux ans à Twitter afin que le réseau social interdise des comptes et des publications à sa guise. Les comptes les plus visés par le FBI étaient conservateurs et liés a priori aux « opérations d’influence étrangère ».
Government paid Twitter millions of dollars to censor info from the public https://t.co/eSEwcZlGjt
— Elon Musk (@elonmusk) December 20, 2022
1. TWITTER FILES: PART 7
The FBI & the Hunter Biden Laptop
How the FBI & intelligence community discredited factual information about Hunter Biden’s foreign business dealings both after and *before* The New York Post revealed the contents of his laptop on October 14, 2020
— Michael Shellenberger (@ShellenbergerMD) December 19, 2022
L’affaire Hunter Biden au centre des préoccupations
De nombreuses publications concernant l’affaire Hunter Biden auraient également été censurées grâce aux manœuvres du FBI. Après la publication de l’article du New York Post en octobre 2020, révélant les e-mails secrets du fils du président des États-Unis Joe Biden, Twitter estimait d’abord que ces informations n’étaient pas « une violation » de sa politique de modération et que cela ressemblait davantage « à une opération de fuite quelque peu subtile », indiquait le responsable de la confiance et de la sécurité de l’époque, Yoel Roth.
Si la plateforme écartait au départ l’éventualité que le matériel aurait été « piraté », le FBI était persuadé du contraire, selon Michael Shellenberger. Dans plusieurs e-mails envoyés les 14 et 15 octobre 2020, l’ancien avocat du FBI, Jim Baker, aurait « insisté à plusieurs reprises sur le fait que les documents relatifs à Hunter Biden auraient été soit truqués, piratés, soit les deux », et qu’il s’agissait bien d’une « violation de la politique de Twitter », écrit Michael Shellenberger dans sa série de messages.
Pourtant, il est « inconcevable que Jim Baker ait cru que les e-mails de Hunter Biden étaient soit faux, soit piratés ». Le New York Post avait notamment joint à son article une citation à comparaître du FBI indiquant que l’agence avait pris « possession de l’ordinateur portable en décembre 2019 ». Finalement, les dirigeants de Twitter se sont pliés à cette théorie de piratage à la demande du FBI et avaient choisi de censurer le scandale lié à Hunter Biden.